Humbert Ier de Savoie

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Humbert Ier de Savoie
Humbert aux Blanches Mains
Dynastie Maison de Savoie
Naissance Entre 970 et 980
Maurienne
Décès 19 juillet 1047
Pays
Titre comte de Savoie
(1027 - 1047)
Grade militaire
Arme
Service de {{{débutdecarriere}}} à {{{findecarriere}}}
Couronnement
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Investiture
Prédécesseur
Successeur Amédée Ier de Savoie
Conflits
Commandement
Faits d'armes
Distinctions
Hommage
Autres fonctions
Enfant de
et de
Conjoint Ancilie d'Aoste ou Ancilie de Lenzbourg ou Ancilie de Nyon
Enfants Amédée Ier de Savoie
Berthold de Savoie
Aymon de Savoie
Othon Ier de Savoie
Adélaïde de Turin
Maîtresses
 v · d · m 


Humbert Ier de Savoie, dit Humbert aux Blanches Mains (en Italie Umberto Ier de Savoie Biancamano), est né entre 970 et 980 en Maurienne, et mort le 19 juillet 1047. Il fut comte de Savoie de 1027 à 1047 et le fondateur de la Maison de Savoie.

Selon une légende son vrai père serait un certain Bérold, prince saxon, qui avait fui le Saint-Empire pour se réfugier dans le royaume de Provence après avoir été accusé d’amour impossible avec la femme de l’empereur. Ce Bérold était un descendant du fameux Witikind, le vaillant antagoniste, puis ami de Charlemagne, mais cette légende aurait été fabriquée vers la fin du XVIe siècle, pour les princes de la Maison de Savoie afin de prouver leur origine saxonne et donc leur droit à ceindre, en tant que princes d’Allemagne, la couronne impériale. Une autre légende voudrait qu’il soit le fils de Gérald de Genève (942-?)

Comte de Salmourenc (Viennois) en 1003, comte de Nyon en 1018, comte d’Aoste en 1024, il semble avoir bénéficié de la faveur du dernier roi de Bourgogne-Provence (peut-être son beau-frère ou beau-père) Rodolphe III dit le « Fainéant » puis du successeur de ce dernier Conrad II le Salique, qui devint ensuite empereur romain.

Humbert, fidèle lieutenant de l’empereur Conrad II le Salique, fut nommé, lors de la succession de Bourgogne, commandant de la marche de Maurienne (marquis) en 1033 pour soumettre l’évêque rebelle de Maurienne, qui, soutenu par Eudes II, comte de Blois, de Troyes et de Meaux, voulait s’affranchir de l’autorité impériale. Avec quelques troupes qu’il avait levées en Piémont, Humbert, organisa un long siège de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne, résidence de l’évêque, puis la prit d’assaut et la fit entièrement raser.

L’empereur Conrad, annexa l’évêché de Maurienne à celui de Turin, et le siège épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne fut interdit jusqu’en 1061. Il récompensa son fidèle lieutenant en le créant comte souverain de Savoie (comes in agro Savojensi), et le titra (dates non connues) comte de Maurienne, cependant cette première concession, ne s’étendait qu’à une partie de la Maurienne et à quelques-unes de ses petites vallées. Plus tard Humbert devint aussi comte de la Tarentaise, comte du Val d'Aoste, comte de Bugey, comte de Chablais et comte de Sermorens (1038).

Humbert s’installa au château-fort de Charbonnières, bâti vers le milieu du IXe siècle et qui dominait la ville d’Aiguebelle, la capitale du comté, et défendait la vallée de la Maurienne. Il était situé à un endroit stratégique, aux marches de la vallée de la Rochette et de ce qui est aujourd’hui la Savoie Propre et la Haute-Savoie. Ce castel féodal resta jusque vers le milieu du XIIIe siècle la résidence ordinaire des premiers comtes de Savoie.

Le comte Humbert s’occupa activement d’améliorer le sort de la population, son surnom de aux blanches mains (Albimanus) semble être apparu au XIVe siècle et signifiait non pas qu’il avait les mains blanches, mais qu’il était un homme généreux, selon d’autres, l’appellation pourrait venir d’une déformation de aux blanches murailles montagneuses faisant référence aux montagnes enneigées.

Des interrogations existent sur l’identité réelle de son épouse :

  1. Ancilie d'Aoste (ou Ancilia, Ancilla, Auxilia), fille du recteur laïc de l’abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, qui semble la plus probable ;
  2. Ancilie de Lenzbourg (ou Ancillie de Lensbourg), (974-?), fille de Arnold Von Schannis, maître de cérémonie de la maison de Bourgogne ;
  3. Ancilie de Nyon, fille d’Anselme de Nyon.

Son épouse lui donna cinq enfants, dont :

Humbert mourut à Hermillon le 19 juillet 1047 et fut regretté de son peuple. Sous son règne, originaires de ses terres, vécurent :

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