Amédée Ier de Savoie

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Amédée Ier de Savoie
Amédée Ier de Savoie
Dynastie Maison de Savoie
Naissance vers 1016
Décès 1051
Pays
Titre Comte de Savoie
(1047 - 1051)
Grade militaire
Arme
Service de {{{débutdecarriere}}} à {{{findecarriere}}}
Couronnement
Sacre {{{sacre}}}
Investiture
Prédécesseur Humbert Ier de Savoie
Successeur Othon Ier de Savoie
Conflits
Commandement
Faits d'armes
Distinctions
Hommage
Autres fonctions
Enfant de Humbert Ier de Savoie
et de
Ancilia d'Aoste
Conjoint Adalgide
Enfants
Maîtresses
 v · d · m 

Amédée Ier de Savoie, surnommé la Queue (vers 1016 - 1051),

Amédée Ier épousa une princesse nommée Adalgide, Adèle ou Adélaïde, mais n'eut point d'enfants, et à sa mort, la couronne passa aux mains de son frère Othon, Oddon ou Eudes.

Une autre source lui donne trois enfants :

La succession de la Savoie se faisant généralement en primogéniture mâle, et Aymon, religieux, ne pouvant hériter du comté, le comté passa à Othon Ier.

[modifier] Son règne

Son surnom de la Queue vient de l'époque du couronnement du souverain du Saint-Empire Henri III le Noir, auquel il participa, suivi d'une nombreuse suite de gentilhommes, à laquelle il fut donné le surnom de « queue ». Les chroniqueurs rapportent qu’à Vérone, il se présenta au conseil suivi de ses gentilhommes. À l'huissier qui le priait « de vouloir faire retirer cette grande troupe qui estait à sa queue », il insista et fit grand bruit. L'empereur, averti, dit : « qu'on le laisse rentrer et qu'il laisse sa queue dehors », ce à quoi le comte Amédée s'exclama : « Si ma queue n'y entre avec moi, je n'y entrerai là, et vous en quitte », alors l'empereur ordonna que la porte fut ouverte au comte et à sa queue.

« Advint un jour, raconte Paradin, que le comte se vint présenter à l'huis de la chambre où se tenoit le conseil, et ayant heurté, lui fut incontinent la porte présentée, pour sa personne seulement, le priant l'huissier du conseil de vouloir faire retirer cette grande troupe qui estoit à sa queue ; à quoi ne voulant acquiescer, ne voulut l'huissier permettre l'entrée : dont il persista encore si haultement que l'empereur oyant le bruit demanda que c'estoit, l'huissier répond que c'estoit le comte de Maurienne qui menoit après soi un grand nombre de gentils-hommes. Lors, dit l'empereur, qu'on le laisse entrer et qu'il laisse sa queue dehors : ce qu'ayant entendu, le comte répondit avec mécontentement : si ma queue n'y entre avec moi, je n'y entrerai là et vous en quitte. Alors l'empereur ordonna que la porte fût ouverte au comte et à sa queue. »

Il fonda le prieuré du Bourget et il prit le contrôle du fort d’Hermillon près de Saint-Jean-de-Maurienne. Sous son règne, débuta l'exode des paysans, trop nombreux dans les étroites vallées, vers les terres d'altitude dans les montagnes, qui jusqu'alors étaient couvertes d'immenses et épaisses forêts. Les premiers plateaux d'altitude furent conquis par les paysans de la Vallée de l'Arve et du Faucigny. À leur exemple, les paysans de Maurienne, de Tarentaise partirent à la conquête pionnière des hauteurs de leurs vallées.

À sa mort en 1051, la succession passa à son frère Othon Ier de Savoie (1023-1060).

Sous son régne, vécut :

  • Guillaume della Chiusa, moine bénédictin, auteur de la plus ancienne chronique de Savoie en vers latins. Originaire de la vallée de la Maurienne, il dit avoir écrit ses chroniques à partir de traditions orales, car tous les documents de son monastère furent incendiés ou dévastés par les Sarrasins.
Précédé par Amédée Ier de Savoie Suivi par
Humbert Ier
comte de Savoie
Othon Ier