Discuter:Histoire des mathématiques

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Sommaire

[modifier] Refonte à envisager

Une réflexion sérieuse doit être faite sur cette page pour qu'elle ne soit pas une redite de la partie histoire des articles

Il me semble qu'il faut plutôt l'envisager comme un survol de 4000 ans d'histoire avec une réflexion sur les mathématiques de la géométrie, de l'astronomie, du raisonnement , de l'infinitésimal, de l'axiomatique, des structures.

Il faudrait pour l'écrire ne pas être euro-centrée (Chine, Inde, monde musulman, Aztèque ont aussi leur mathématique). Cette page ne doit pas redévelopper ce qui est créé ailleurs mais créer des redirections.

On peut aussi envisager la création d'un tableau chronologique dans lequel on pourrait glisser les grands découvertes mathématiques avec leur lieu d'apparition et les découvreurs. Chaque découverte renvoyant éventuellement sur un article détaillé

Je n'ai pas compétence pour avoir cette vue généraliste et je le regrette. A cette date (janvier 2006) , cet article me semble sans intérêt car redondant et incomplet. HB 4 janvier 2006 à 10:28 (CET)

Je suis fondamentalement d'accord. C'est tout le problème des articles qui, au départ, sont mal conçus. Je suis l'auteur des dernières modifications, dont je ne suis pas satisfait. L'article reste mal structuré et trop euro-centrée, auparavant il était gréco-centrée.
Je pense avec toi qu'il faut le reconstruire complètement.
Je propose que nous discutions de sa structure.
Pierre de Lyon 4 janvier 2006 à 11:10 (CET)
Je trouve que l'article mathématiques grecques reste gréco-centré et gréco-triomphant. Je vise la phrase «La grande nouveauté des mathématiques grecques c'est qu'elles quittent le domaine de l'utilitaire pour rentrer dans celui de la pensée.». Je m'intéresse aux mathématiques babylonniennes. Je sais qu'il y a des discussions sur le fait de savoir si les Babylonniens travaillaient sur des nombres abstraits ou ds nombres concrets, mais les spécialistes s'accordent à dire qu'ils ne faisaient pas seulement des mathémtiques utilitaires.

Ceci dit l'article se rapproche de la perfection. Pierre de Lyon 29 janvier 2006 à 10:04 (CET)

[modifier] Proposition pour une restructuration

Je popose que nous repartions de la structure suivante:

issue de l'article mathématiques qui a l'avantage de ne privilégier aucune région du globe.

Qu'en pensez-vous?

Pierre de Lyon 4 janvier 2006 à 11:13 (CET)

Que pensez-vous d'une structure chronologique et mondiale, un peu comme l'article allemand, ? Lilian - - 4 janvier 2006 à 11:39 (CET)

C'est en effet, une excellente structure, qui nous permettrait aussi de partir d'une traduction.

Dans la partie d'histoire récente l'article en allemand est germano-centré, ce qui est normal, après tout. Comme il s'agit d'un article en français, nous pourrions être franco-centrés (j'entends pas là, centrés sur les mathématiques en langue fançaise).

Pierre de Lyon 4 janvier 2006 à 12:26 (CET)


BONJOUR J INTERVIENS POUR UNE DEMANDE DE CLASSEMENT DE LA LISTE DES LIVRES DE REFERENCES CITEE PLUS RIGOUREUSE EN EFFET CELLE CI EST ANNONCEE PAR ORDRE ALPHBETIQUE CE QUI N EST PAS LE CAS ALORS QU UNE LISTE CHRONOLOGIQUE SERAIT PLUS PERCUTANTE VOIR APPROPRIEE MERCI DE M AVOIR LU BONNE CONTINUATION

SMW POUR WIKIPEDIA PROJET

[modifier] Première ébauche

Bon, je me suis lancée. Cette première ébauche est

  • incomplète
  • imprécise
  • avec probablement des erreurs

mais c'est une base de réflexion pour la construction d'un article digne de ce nom. Je laisse la main à d'autres pour des corrections, modifications, compléments indispensables. HB 6 janvier 2006 à 17:29 (CET)

Bravo! Il fallait que quelqu'un s'y colle. Ça me convient. Je vais aussi tâcher d'y apporter ma petite pierre. Pierre de Lyon 6 janvier 2006 à 17:40 (CET)

[modifier] Mathématiques arabes et mathématiques babyloniennes

Dans la section Mathématiques de langue arabe, il est dit «S'appuyant d'une part sur les mathématiques grecques, d'autre part sur les mathématiques indiennes et chinoises que leur relations commerciales leur permettent de connaître, les mathématiciens de langue arabe ...». Il me semble que les mathématiques de langue arabe ont aussi été influencée par les mathématiques babylonniennes, pour les simples raisons que Babylone et Bagdad sont très proches et que l'akkadien, étant une langue sémitique, ne devait pas être trop difficile à comprendre pour des arabisants. Enfin on sait que la tradition mathématique s'est maintenue de Hammourabi à Séleucos, soit 1200 ans, pourquoi ne se serait-elle pas maintenue jusqu'aux premiers califes?

Est-ce que cette argumentation peut être étayée? Est-elle plausible?

Pierre de Lyon 18 janvier 2006 à 13:03 (CET)

Il me semble que l'écriture a été inventée à Sumer et non pas à Akkad. Pierre de Lyon 18 avril 2006 à 19:05 (CEST)

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 04:26 (CET)

[modifier] Mathématiques chinoises

L'importance de l'algorithmique dans les mathématiques chinoise est à préciser, ainsi que le travail de Wu Wenjun (cf (en) en.wikipedia).

[modifier] Mathématiques japonaises

Je n'ai pas beaucoup de connaissances sur le sujet mais on pourrait au moins parler des sangaku.

Pad le 9 avril 2007 à 11:21

A mon avis, il ne faut pas mettre grand'chose, dans un premier temps; une phrase et un renvoi vers l'article sangaku devraient suffire. Pierre de Lyon 9 avril 2007 à 11:52 (CEST)

[modifier] XIXe et XXe siècles

Suite à la demande de Claudeh5, je formule ici mes commentaires sur la dernière partie de l'article.

  1. Les puces pourraient être réservées aux listes.
Tant qu'il n'y a aps de retrait de première ligne pour les paragraphes, je pucelle.Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Il serait bien d'indiquer en introduction de ces deux parties les événements (mathématiques ou non) qui justifient ce découpage par siècle.
fait. Mais est-ce suffisant ?Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Le découpage par branches me semble effectivement pertinent à partir de cette période. Il serait bien de le justifier dans l'introduction du XIXe.
idem Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Est-il judicieux de parler de la transcendance de e dans le paragraphe sur la géométrie ? Certes, de la géométrie à la quadrature du cercle, puis à la transcendance de pi et à celle de e, il y a un lien. Mais dans ce cas, peut-être pourrait-on consacrer un paragraphe en tant que tel à ces énigmes qui tombent.
transcendance de e: lieux possibles= analyse réelle, arithmétique, géométrie, théorie des nombres, problèmes grecs. Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. C'est un peu une question de style, mais je trouve que lorsqu'on peut éviter de mettre « on » sans alourdir démesurément la phrase, on gagne en clarté.
j'en tiens compte.Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Une autre question de style est la présence de formules. Je ne crois pas qu'elles aident la compréhension du contexte et les escamoter fera mentir ceux qui croient qu'un mathématicien est incapable d'écrire sans formule.
bouh bouh ... c'est pourtant si clair avec une formule...Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)

Voilà pour commencer. Ambigraphe, le 27 novembre 2007 à 19:05 (CET)

Je suis d'accord avec tous les points (sauf que 2. et 3. sont contradictoires). Pour éviter les formules, on devrait plus utiliser les liens hypertextes où le lecteur trouvera s'il le veut la formule associée. Pierre de Lyon (d) 27 novembre 2007 à 20:23 (CET)
Pareil qu'ambi mes commentaires sur l'histoire des maths:
  1. Pour les puces je suis d'accord avec Ambigraphe,
  2. Pour l'intro de chaque siècle ça serait pas mal de donner les tendances dans les différents domaines de façon très synthétique ou un théorème majeur que "tout le monde connait" découvert au cours du siècle (pour 19ème pas pour le 20ème on s'en sortirait pas Sourire).
pas suffisant ?Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Pour la conjecture de Legendre conjecture selon laquelle entre n² et (n+1)² existe au moins un nombre premier il faudrait peut être dire dans la partie 19eme si elle est juste ou non à ce niveau la.
corrigé.Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Pour le 20ème il faudrait peut etre reprendre la séparation en domaines comme pour le 19ème c'est plus claire je trouve
c'était qu'une ébauche d'ébauche...Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. Il n'y a ni proba ni stats ni maths app snif...(entre autre je pense à: "début" de l'analyse numérique pour le 20 ème, élements finis Richard Courant 1940, lemme d'Ito 1940, méthode des moindres carrés début 19ème (Legendre 1810, Gauss 1809 ou 1829 pour preuve efficacité), pour les stats il y a http://dutarte.club.fr/Sitestat/histoire.htm site d'histoire sur les stats qui détail pas mal, pour les probas je le ferai sur l'article proba je pense qu'il suffira de syntétiser (j'esserai de le faire quand j'aurai fini l'article proba sinon)
fort heureusement, je ne suis pas seul et "on" a complété. C'est encore très insuffisant. Claudeh5 (d) 6 décembre 2007 à 18:42 (CET)
  1. de façon général plus de liens hypertexte pour les lecteurs qui voudraient en savoir plus

godix (d) 27 novembre 2007 à 20:25 (CET)

les puces sont pratiques pour le premier stade d'écriture, elles permettent de fixer les idées. En revanche, une fois le texte plus avancé, je partage l'avis de mes prédécesseurs. Elles sont moins agréables à la lecture qu'un texte fluide. Le paragraphe sur l'analyse complexe est maintenant riche, en revanche il suppose une connaissance probablement absente chez le lecteur. Pourquoi diable l'analyse complexe est utilisée pour les équa diff, ce n'est pas suffisamment compliqué avec les réels ? Je joue le naïf, mais ne serais pas étonné que plusieurs lecteurs s'interrogent. Qu'as donc trouvé Weierstrass qui devait être précisé par Picard, pourquoi était-ce important. En théorie des nombres, j'aurai plus insisté sur l'aspect algébrique, toute personne sensée sait que le théorème le plus important est le grand de Fermat (je plaisante, mais il me semble qu'indiquer que le mémoire de Riemann est le plus important n'est pas vécu ainsi pendant tout le siècle). Tu passes entièrement sous silence Poincaré, le pôvre et le grand Hilbert. Galois, je comprend, tu n'as pas encore commencé l'algèbre. En bref, voilà un paragraphe qui s'annonce riche et passionnant. J'aurai imaginer un zeste d'approche national et institutionnel, Napoléon qui donne une nouvelle dimension à la relation entre la science et la politique, les grandes écoles comme Gottingen, Paris, Berlin avec leur farouches oppositions. Les journaux comme Crelle, les médiateurs comme Klein, les références comme Gauss ou cet em.. de Cauchy (au demeurant génial). Enfin, un peu de philosophie, le positivisme remplace petit à petit les lumières avec Gauss et le télégraphe etc... Au passage, je ne sais pas ce que t'ont fait les anglais, mais je suis sur que Sylvester, Cayley ou Hamilton n'étaient pas dans le coup. Bravo pour ce travail et bonne chance pour la suite. Jean-Luc W (d) 27 novembre 2007 à 21:01 (CET)

Pour répondre à Pierre de Lyon, mon point 2 traite du découpage en parties XIXe et XXe tandis que mon point 3 concerne la subdivision en sous-parties consacrées aux diverses branches. C'est plutôt mon point 4 qui contredit mon point 3, en envisageant des sous-parties portant non nécessairement sur des branches. Ambigraphe, le 27 novembre 2007 à 21:21 (CET)

Je venais relire les commentaires sur le 19 et 20e siècle et j'ai trouvé deux nouveaux commentaires dont celui de Jean-Luc W très riche. Au moment où j'écris, j'ai déjà intégré Poincaré partiellement à propos du mémoire de Stockholm, il me reste les fonctions fuchsiennes ! j'ai aussi rajouté le grand théorème de Fermat... J'avais pensé à faire un paragraphe expliquant pourquoi finalement la révolution française constitue une coupure avec le XVIIIe siècle suite à la réflexion d'ambigraphe.

Les journaux ! Bonne idée... à suivre.Claudeh5 (d) 29 novembre 2007 à 06:05 (CET)

Qu'est-ce qu'un « rému »? Est-ce une coquille ? Pierre de Lyon
rému est une coquille pour résumé. corrigé.Claudeh5 1 décembre 2007 à 18:07 (CET)

Dans la mesure où les sections XIXe et XXe siècles sont chronologique et que les périodes antérieures sont géographiques, il faudrait récrire l'introduction de l'article qui est mise maintenant en défaut. Il faudrait expliquer pourquoi à partir du XIXe un découpage chronologique associé à un découpage thématique a été choisi. Je rappelle que le choix d'un découpage géographique pour le début de des maths est le résultat d'une discussion et a été fait pour d'excellentes raisons. Pierre de Lyon 1 décembre 2007 à 18:51 (CET)

[modifier] Charles-Eugène Delaunay, dans un calcul inégalé, fait une théorie de la Lune insurpassée

Tout cours de calcul formel commence par l'exemple de Delaunay qui a passé plusieurs années (une dizaine je crois) à calculer les solutions des équations de la lune, chose qu'un système de calcul formel du commerce fait en quelques minutes. Je trouve donc que l'adjectif « inégalé » est un peu exagéré. Il faudrait peut-être pour l'atténuer mentionner le fait qu'il n'a pu être égalé et même dépassé que par les systèmes récents de calcul formel. Sourire J'ajoute qu'« inégalé » est aussi un peu osé pour des solutions d'équations!Pierre de Lyon 1 décembre 2007 à 16:10 (CET)

Décidément nos rédacteurs sont en verve de jeux de mots: « La mécanique de Newton opère sa révolution ». Pierre de Lyon 1 décembre 2007 à 16:20 (CET)
sur les jeux de mots: involontaires tous les deux...Claudeh5 1 décembre 2007 à 17:41 (CET)
Comme c'est moi qui ait mis cet adjectif, je le maintiens. Mais je l'explique. Effectivement Delaunay a passer un temps considérable dans d'inextricables calculs. Effectivement il n'a jamais été égalé par un auteur (encore qu'on pourrait en dire autant de Wiles, mais c'est dans un domaine bien différent et si la complexité est bien supérieur, il y a moins de calculs). La théorie de la lune de Delaunay sert à vérifier les systèmes de calcul formel. Ils doivent en particulier retrouver les trois erreurs de signes (de mémoire) qu'y fit Delaunay à la main. Et pour le 19e, il reste inégalé. Un seul, Andoyer, a osé s'attaquer à la théorie de la Lune de Delaunay, en 1902 (la théorie de la Lune, scienta, 1902) puis de nouveau en quatre mémoires dans les années 1922, 1926, 1928.Claudeh5 1 décembre 2007 à 17:41 (CET)
Je suis tout aussi admiratif du travail de Delaunay et il ne faut pas me faire dire que je le dénigre. Je trouve simplement que l'adjectif « inégalé » est inadapté, je propose à la place « colossal » et/ou « surhumain ». Pierre de Lyon 1 décembre 2007 à 18:56 (CET)
J'ai remplacé inégalé par extraordinaire. Colossal me semble inadapté et surhumain manifestement faux.Claudeh5 2 décembre 2007 à 09:45 (CET)

[modifier] remarques sur la théorie des nombres au 19e

A la fin du siècle, la compréhension du comportement de cette fonction sur la droite des points de valeur réelle égale à un permet indépendamment à Hadamard et De La Vallée Poussin de démontrer la vieille conjecture de Gauss et Legendre sur la répartition des nombres premiers.

tu anticipes sur les travaux de Landau... d'ailleurs, ni hadamard ni De la vallée Poussin n'utilisent dans le théorème des nombres premiers l'argument de la non annulation sur 1. A la place ils démontrent une région sans zéro de la forme sigma>1-c/ln(t).Claudeh5 (d) 30 novembre 2007 à 13:04 (CET)
  • La compréhension complète de la répartition des nombres premiers suppose celle du comportement de la fonction zéta sur la droite des nombres de valeur réelle égale à un demi.
Non, je ne peux pas mettre ça car c'est faux. L'hypothèse de Lindelöf est |zeta(1/2+it)| << t^epsilon mais cela n'entraine pas de véritable conséquence pour la répartition des zéros. Elle n'implique pas l'hypothèse de Riemann, par exemple...Claudeh5 (d) 30 novembre 2007 à 13:04 (CET)
  • Cette question, dont la réponse est conjecturée et qui porte le nom d'hypothèse de Riemann est considéré par beaucoup comme la plus difficile et la plus profonde question mathématique connue. Hilbert, à la fin du siècle partage cette opinion. A l'orée du XIXe cette question n'est toujours pas résolue.
A la fin du 19e, ce n'est pas du tout le cas. Ce que tu dis est vrai dans les années 1920-1940 mais Barnes, par exemple, propose à Littlewood comme sujet de thèse la démonstration de l'hypothèse de Riemann ! Preuve que Barnes ne mesure pas la difficulté de la question. Claudeh5 (d) 30 novembre 2007 à 13:04 (CET)
Si ma mémoire est bonne, Hilbert considérait que la plus importante de ses 20 problèmes était le huitième (hypothèse de Riemann), et que si des siècles plus tard, on le reveillait de la mort sa première question serait : l'hypothèse de Riemann est-elle démontrée. Je n'ai pas souvenir de l'endroit où j'aurai lu cette citation, l'information est donc douteuse. Jean-Luc W 4 décembre 2007 à 11:14 (CET)

Les résultats de Galois et de Kummer montrent qu'une avancée majeure en théorie algébrique des nombres suppose la compréhension de structures subtiles : les anneaux d'entiers algébriques sous-jacentes à des extensions algébriques. Le cas le moins complexe est celui des extensions algébriques finies et abéliennes. Il semble simple, le résultat correspond aux structures qu'avaient étudiées Gauss au début du siècle pour résoudre les problèmes de l'antiquité de construction à la règle et au compas : les extensions cyclotomiques associées au polynômes du même nom. Il faut néanmoins 50 ans et trois grands noms de l'algèbre pour y venir à bout à la fin du siècle : Kronecker, Weber et Hilbert. Il ouvre la porte à l'étude des extensions algébriques abéliennes générales, c'est à dire non finies. Hilbert ouvre la voix de ce chapitre des mathématiques qui représente un des plus beaux challenge du siècle futur et qui est appelé théorie des corps de classe.

Les deux grandes questions du début du siècle, à savoir la répartition des nombres premiers et le grand théorème de Fermat ne sont toujours pas résolues à la fin du siècle. En revanche, d'immenses progrès ont été réalisés, impliquant une compréhension plus profonde des nombres et la création d'une vaste théorie aux outils faisant appel à une abstraction redoutable.

 ? je reste sceptique.Claudeh5 (d) 30 novembre 2007 à 13:04 (CET)

Une autre approche algébrique est fructueuse. Les travaux de Galois éclaire les nombres algébriques d'un nouveau jour. Liouville, après la redécouverte de ces travaux, comprend mieux les propriétés des nombres transcendants. Des calculs analytiques permettent de construire effectivement des nombres transcendants, puis de montrer que pi et e ne sont pas algébriques.

tu es sûr de ça ? je ne vois pas bien le rapport. Liouville s'intéresse aux fractions continues. Et donc à l'encadrement des nombres.Claudeh5 30 novembre 2007 à 19:22 (CET)
Je viens de vérifier la démonstration du théorème de Liouville de 1851 (chez Maillet, Introduction à la théorie des nombres transcendants, Paris, GV 1906): point de théorie de Galois.Claudeh5 30 novembre 2007 à 19:31 (CET)
J'ai repris certains passages de ton texte, ce qui m'a semblé juste, et je l'ai placé en théorie des nombres ou en algèbre selon le cas. Claudeh5 1 décembre 2007 à 16:12 (CET)

Même réserve sur l'utilisation de Galois par Liouville (mais, je ne fais pas de vérif historique : c'est pifométrique). Je suis assez dubitatif aussi sur le fait qu'Hilbert ouvre la voie aux extensions abéliennes non finies. Toujours sans vérif historique, avec mon point de vue moderne (j'espère que vous l'enregistrez : toutes mes interventions sont de ce ressort, même si je ne le dis pas), il me semble que si on doit diviser la théorie des corps de classes en 2, avec Hilbert comem division, ce serait plutôt au-dessus de Q, puis au dessus de n'importe quel corps de nombres. Et le cas infini n'est pas vraiment différent ; et ne faudrait-il pas plutôt citer Krull ? La suite de l'histoire, c'est : le cas des corps locaux, la démonstration du cas global à partir du cas local, Chevalley qui essaie d'enlever l'analyse, et la formulation cohomologique. Puis les applications : Iwasawa et Chafarevitch. Et il reste évidemment le Jungendtraum de Kronecker, pour faire de la théorie explicite, et qui ne fonctionne actuellement que dans des cas particuliers. Salle 4 décembre 2007 à 09:31 (CET)

Je me range aux deux avis de Salle, je n'ai pas de vérif historique, mais n'est aucun argument sérieux pour défendre mon idée sur Liouville. Pour la théorie des corps de Classe, je ne suis pas grand clerc. Le XIXe siècle voit l'apparition de la théorie et Hilbert comme acteur. Krull est il plus important? par défaut l'avis de Salle doit prédominer, il connait mieux le sujet que moi. Jean-Luc W 4 décembre 2007 à 11:07 (CET)

[modifier] Bel article mais qui semble trop lourd et déséquilibré

On quitte wikipédia pendant deux mois et l'histoire des mathématiques s'enrichit de deux siècles ! Bravo pour le travail riche et conséquent mené à bien. Les mathématiques du XIX sont définitivement très prolifiques. Cependant ne trouvez-vous pas que l'article devient trop long et déséquilibré (près de la moitié de l'article est consacré au XIXème siècle) ? Ne vaudrait-il pas mieux basculer les mathématiques du XIXème , du XXème et du XVIIIème dans des articles dédiés(comme celui du XVII), et ne laisser ici que des résumés et des redirections ? HB (d) 2 janvier 2008 à 19:47 (CET)

oui, absolument d'accord. Mais il fallait tout de même l'écrire avant de faire le transfert. Pour le caractère déséquilibré, cela tiens aussi à l'histoire elle-même ! au 12e siècle, il n'y a que peu de monde à citer, au 13e un peu plus (et encore)... au 17e siècle, une grosse douzaine (fermat, pascal, wallis, newton, les bernoulli, cavalieri, mersenne, leibniz, roberval, brouckner, ...) au 18e siècle moivre, legendre, stirling, d'autres bernoulli, euler, d'alembert, gauss, vandermonde, ... donc pas beaucoup plus qu'au 17e siècle. pour le 19e siècle, c'est beaucoup plus riche: au moins 75 noms sont cités !Claudeh5 (d) 3 janvier 2008 à 11:00 (CET)

[modifier] D'Alembert

Je suis consciente de mon succès limité quand je mentionne des travaux historiques (je fais allusion à la discussion plus haut sur la théorie des nombres au 19e siècle...qui serait éclaircie à mon avis, désolée : amhaClin d'œil, par les références indiquées sur la biblio du projet), mais peut-être que là, je vais avoir plus de chance  : les Textes de mathématiques pures 1745-1752 de d'Alembert viennent de sortir, éd. du CNRS, avec de longs commentaires de C. Gilain qui les a édités. Tout ou presque sur le théorème de d'Alembert (Gauss) et d'autres très jolies choses, sur les équa dif en particulier. Grande réhabilitation de d'Alembert en vue, ce qui devrait faire plaisir à Claudeh5, et j'espère à d'autres. Amitiés, --Cgolds (d) 4 janvier 2008 à 02:26 (CET)

[modifier] Sources, etc.

Si c'est possible, je procède par petis morceaux, donc ici pour l'Antiquité. Il y a eu un certain tournant dans l'histoire des maths depuis une vingtaine d'années (les livres de synthèse disponibles n'ont pas toujours suivi en français, le cas de la Chine est assez exceptionnel de ce point de vue). La différence est qu'on essaie de comprendre ce que ces textes voulaient faire sans les interpréter comme des précurseurs de ce que nous feroins naturellement dans les cas en question. Amha, cela induit quelques différences minimes, mais importantes dans cette perspective, dans la rédaction qui est déjà très bien. Par exemple, je dirais plutôt non qu'ils 'savaient résoudre des équations du premier degré', mais qu'ils 'savaient résoudre des problèmes que nous traitons maintenant avec des équations du premier degré'. Je me rends compte que c'est du pinaillage d'un certain point de vue (de la plupart ! Clin d'œil), mais c'est un petit signal d'attention (typiquement : qui permettra de recommander l'article à des étudiants sans état d'âme). Je peux entrer dans le texte ce genre de peittes choses directement (quitte à reverter, bien sûr), ou bien les signaler toutes ici, au choix. Amicalement, --Cgolds (d) 5 janvier 2008 à 00:30 (CET)

Deuxième petit bout : le long essai de Maurice Mashaal sur l'ensemble de l'histoire des maths, qui n'est pas très connu, me semble très utile, bien équilibré, etc. Je le rajoute demain dans la biblio d'histoire des maths (je ne l'ai pas sous la main maintenant). --Cgolds (d) 5 janvier 2008 à 00:30 (CET)

hénaurme soutien de ma part sur le premier point Peps (d) 5 janvier 2008 à 10:03 (CET)

[modifier] Egypte

Une bricole sur l'Egypte. J'ai vu que le livre de Couchoud est cité en référence. Le problème est qu'elle ne connaissait pas apparemment le hiératique (?). Ce que je veux dire, c'est que le Papyrus Rhind et les autres textes mathématiques égyptiens sont écrits en hiératique, pas en hiéroglyphes, cette transcription en hiéroglyphes est moderne, c'est un exercice standard chez les égyptologues qui a été faite aussi pour les éditions de Rhind (mais en principe on commente à partir de l'original en hiératique). Or, il y a des choses qui ne sont pas conservées dans cette transcription et donc des erreurs dans l'analyse ensuite. Amitiés, --Cgolds (d) 5 janvier 2008 à 16:26 (CET)

[modifier] Images

comment met-on des images ?Claudeh5 (d) 8 janvier 2008 à 11:43 (CET)

Ca dépend lesquelles? Sinon tu as en bas de la fén^tre de modification l'abréviation adéquate. Pierre de Lyon (d) 8 janvier 2008 à 17:27 (CET)
bonne idée.Merci et bonne année 2008.Claudeh5 (d) 8 janvier 2008 à 20:44 (CET)
Tu peux aussi faire comme j'ai fait, tu vas dans la version allemande (qui a une belle iconographie) et tu fais des couper-coller, puis tu remplaces"Bild" par "Image". Pierre de Lyon (d) 8 janvier 2008 à 17:39 (CET)

[modifier] Listes des livres du siècle

Le travail est excellent et ce qui suit ne sont pas des critiques, mais des propositions d'améliorations.

Il faut donner pour chaque livre qui se trouve dans Gallica, son lien vers cette base (je l'ai fait pour trois livres). Si le livre est français, il devrait normalement s'y trouver. J'y ai aussi trouvé le livre de Klein.

Pour les livres écrits en allemand ou dans une autre langue, il faut donner soit le titre original, soit le titre en français, mais évidemment pas le titre en anglais, si ça n'est pas le titre original. Pierre de Lyon (d) 8 janvier 2008 à 17:27 (CET)

en fait, il y a beaucoup de livres dans gallica mais aussi sur l'université du michigan ou celle de Cornell. D'autres sont sur le GDZ. Je n'ai pas encore fini et il est possible de trouver plusieurs versions du livre, auquel cas celle de gallica est "en général" la moins bonne: elle est en 300 dpi et souvent il s'agit d'un scan de microfilms !Claudeh5 (d) 8 janvier 2008 à 20:42 (CET)

[modifier] convergence uniforme

Analyse réelle (XIXème siècle) :

Dans son cours d'analyse Cauchy avait "oublié" la condition de convergence uniforme pour qu'une série de fonctions continues converge vers une fonction continue, c'est souvent cité, Bourbaki (histoire des mathématiques, ch 12 nombres réels) dit "avait cru un moment" et attribue "l'élucidation de la notion de convergence uniforme" à Weierstrass. Le "un moment" me fait hésiter à corriger le texte de l'article : vous êtes d'accord que c'est à corriger ? Proz (d) 6 février 2008 à 00:49 (CET)

Je viens de vérifier. Tu as partiellement raison... Cauchy énonce dans son cours d'analyse un énoncé faux en tout généralité qui est contredit par un exemple d'Abel du 16 janvier 1826. Mais dans sa démonstration il utilise implicitement que le rang N dans |s-s_N| (somme partielle) tend vers 0 quand N tend vers l'infini indépendamment de x ! La notion de convergence uniforme est introduite non par weierstrass mais par Gudermann. Je corrige.Claudeh5 (d) 25 février 2008 à 14:05 (CET)

En fait, j'ai vu ensuite que dans Bourbaki c'est un poil plus détaillé en ch 20 analyse fonctionnelle, que ch 12, mais tu dois avoir de meilleures références, ce serait plus facile de te suivre si tu les donnais (tu n'as pas un peu trop détaillé, en voulant répondre du coup ?). Proz (d) 25 février 2008 à 19:28 (CET)

Dieudonné, Abrégé d'histoire des mathématiques, tome 1, chap 6: fondement de l'analyse. p 336-354. Hermann, 1978.

[modifier] orthographe

Je remercie tous ceux qui corrigeront mes "éventuelles" mais en tout cas trop nombreuses fautes d'orthographe. Bien sincèrement.Claudeh5 (d) 17 avril 2008 à 11:15 (CEST)

Je m'y mets. En passant, je préfère les tournures impersonnelles pour la rédaction de l'article (étant donné qu'il n'est pas signé). Que dis-tu de reformuler l'introduction ainsi :
L’histoire des mathématiques s'étend sur plusieurs millénaires et dans de nombreuses régions du globe allant de la Chine à l’Amérique centrale. Jusqu'au XVIIe siècle, le développement des connaissances mathématiques s’effectue essentiellement de façon cloisonnée dans divers endroits du globe. À partir du XIXe et surtout au XXe siècle, le foisonnement des travaux de recherche et la mondialisation des connaissances mènent plutôt à un découpage de cette histoire en fonction des domaines de mathématiques.
Par ailleurs, cette introduction ne mentionne pas le XVIIIe. Est-ce voulu ? Ambigraphe, le 17 avril 2008 à 14:59 (CEST)
pour ce qui est de MES fautes, il faut savoir assumer... ! La tournure impersonnelle n'étant pas nécessairement appropriée (somme toute, je ne sais pas si d'autres ont ou non fait des fautes). Quant à l'introduction proposée, pas de problème, elle me convient. Juste une précision: le XVIIIe siècle a été oublié pendant un grand moment. C'est longtemps après avoir rédigé un complément à l'introduction (qui n'etait pas de moi) que je me suis mis au XVIIIe siècle...Claudeh5 (d) 18 avril 2008 à 09:08 (CEST)