Herry Caouissin

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Herry Caouissin (7 mai 1913, Pleyber-Christ -12 février 2003), de son nom français Henry ou Henri Caouissin, était un éditeur, écrivain, illustrateur, réalisateur de films sur la Bretagne. Il était marié à Janig Corlay.

Il est journaliste à Paris pour le compte des publications catholiques Cœurs Vaillants, Pierrot, Lisette, l'Intrépide. Dès 1932 il est secrétaire de l'abbé Perrot, fondateur du Bleun-Brug, exécuté par la Résistance pendant l'Occupation allemande. Il est membre du Parti national breton et de l'organisation bretonne Seiz Breur. En 1934, il lance la production d'une bande dessinée Feiz ha Breiz evit ar Bugale. Il est Secrétaire général du Bleun-Brug de 1934 à 1948. Il lance les éditions Brittia, publie des livres d’histoire de Bretagne et la revue Ôlolé avec son frère, et Vefa de Bellaing en novembre 1940 pour les enfants. Il est assigné à résidence à Asnières-sur-Seine après la guerre. De nombreux militants nationalistes bretons se retrouvent en banlieue parisienne, ou en exil (comme François Jaffrenou, Roparz Hemon, Alan Heusaff). La fille de Jean-Jacques Le Goarnic évoque l'arrivée de Glenmor dans sa famille au milieu des années 50 dans ces termes :« C’était le temps de la colonie bretonne de Keranna à Yerres où s’étaient retrouvées des familles comme les Kerlann, mes parents, les Louarn, les Caouissin … ». [1]

Avec son frère Ronan Caouissin, il met sur pied une activité cinématographique bretonne éphémère Brittia Films qui produira plusieurs films, dont Le mystère du Folgoët, Gwerzenn Morized et Le Meilleur de ma Jeunesse en 1954. Il s’occupera dans les années 50 et 60 de l'organisation des scouts bretons Bleimor, dont la revue portera les noms de Sturier, et Sturier-Yaouankiz. Il lance en 1970 L’appel d’Ololê, revue bimensuelle pour enfants qui disparaît en 1973 après 22 numéros. Il écrit aussi dans Al Liamm.

En 1993, il est décoré de l'Ordre de l'Hermine.

[modifier] Publications

[modifier] Bibliographie

  • Les frères Caouissin, bretons sans entrave. Sur la route au but lointain, Université de Haute-Bretagne, 1990. de Gwenaël Foucré.

[modifier] Notes

  1. André-Georges Hamon, dans La voix du clan : Glenmor, 1990, p.154