Auguste Brizeux

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Auguste Brizeux
Auguste Brizeux

Julien Pélage Auguste Brizeux est un poète romantique breton, né le 12 septembre 1803 à Lorient (Morbihan) et mort le 3 mai 1858 à Montpellier (Hérault). C'est cependant à Scaër (Finistère) que, le plus souvent possible, il préférera venir se ressourcer.

Il perd son père très tôt. Il fait ses études à Vannes, puis à Arras, enfin à Paris. C’est là qu’il publie son premier livre Marie, roman (1836), où il se remémore son enfance et ses amours dans la campagne bretonne. Son second livre Les Ternaires (1841), où il essaie un rythme nouveau, lui est inspiré par l’Italie, où il a voyagé en compagnie d’Auguste Barbier. Il traduit également la Divine Comédie en 1843. Sa plume revient au pays natal avec Les Bretons (1845).

Né en Bretagne bretonnante, il parle le breton cornouaillais, mais c’est en léonard qu'il choisit d’écrire sa poésie (sous l’influence de Le Gonidec). Ses poésies bretonnes (Telenn Arvor, 1844) et sa collection de proverbes (Furnez Breiz) ont été rééditées par Roparz Hemon dans la revue Gwalarn en 1929.

Il a été appelé « le prince des bardes bretons »[1].

Sommaire

[modifier] Oeuvres

[modifier] Voir aussi

[modifier] Source partielle

« Auguste Brizeux », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)

  1. D'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997, (En Bretagne, au moins quatorze rues portent son nom.)

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