Hennebont

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Hennebont est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France.

Le nom breton de la commune est Henbont.

Ses habitants s'appellent les Hennebontais et Hennebontaises.

Hennebont / Henbont

Carte de localisation de Hennebont / Henbont
Pays France France
Région Région Bretagne Bretagne
Département Morbihan Morbihan
Arrondissement Arrondissement de Lorient
Canton Canton d'Hennebont
(Chef-lieu)
Code Insee 56083
Code postal 56700
Maire
Mandat en cours
Gérard Perron
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Lorient
Latitude
Longitude
47° 48′ Nord
         3° 17′ Ouest
/ 47.8, -3.28
Altitude 0 m (mini) – 82 m (maxi)
Superficie 18,57 km²
Population sans
doubles comptes
14 300 hab.
(2005 estimatif)
Densité env. 722 hab./km²

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Née du Blavet et de ses ponts, Hen Bont signifie en effet chemin du pont ou vieux pont, selon les étymologistes bretons. Dès la période de l'âge du fer, un oppidum gaulois est installé sur le site de Polvern, le long du Blavet. À l'époque médiévale, la seigneurie des Kémenet-Héboé établit une motte féodale sur l'éperon rocheux au-dessus de Saint-Caradec, petit village de la rive droite. Une situation stratégique qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière.

Au milieu du XIIIe siècle, le duc de Bretagne Jean Le Roux (1237-1286) démantèle la motte féodale des seigneurs d'Hennebont et entreprend la construction des fortifications sur la rive gauche du Blavet, la ville close. Hennebont devient très vite une place forte importante du Duché de Bretagne, ce qui lui vaudra de nombreux sièges durant cette époque.

Par exemple en 1342, pendant la guerre de succession du duché de Bretagne, Charles de Blois assiège les murs de la ville. En l'absence de son mari Jean de Monfort, prisonnier des Français, Jehanne de Flandres organise victorieusement la résistance et vient se réfugier derrière les murs d'Hennebont.

Le XVIe siècle est marqué par la paix et la prospérité pour l'ensemble de la région. C'est au cours de ce siècle que la basilique Notre-Dame-de-Paradis / Itron Varia er Baradoz est bâtie à l'initiative du maréchal-ferrant François Michard et avec l'aide de la population.

Jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région vit essentiellement du commerce maritime et agricole. La commune compte alors entre 1 500 et 2 000 habitants.

Hennebont est aussi une ville commerçante et administrative de taille moyenne. Si, en 1666, la fondation de Lorient sonne le glas de sa primauté, Hennebont n'en reste pas moins, tout au long du siècle, une ville d'une grande vitalité. Les hôtels particuliers de cette époque témoignent de cette prospérité. La prépondérance administrative et judiciaire de la sénéchaussée hennebontaise décline cependant au profit de Lorient, où s'installe la Compagnie des Indes au milieu du XVIIIe siècle.

En 1857, les Haras nationaux s'installent sur le site de l'ancienne abbaye de la Joye Notre-Dame. Hennebont devient alors un lieu important pour le développement du cheval breton. Avec l'ère industrielle, la ville bénéficie d'une importante activité grâce à l'implantation à Kerglaw, sur la commune d'Inzinzac-Lochrist, des Forges d’Hennebont.

Celles-ci assurent le développement du trafic sur le Blavet avec l'importation du charbon d'Angleterre et permettent l'essor de l'industrie régionale de la conserve de fer blanc. Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît, entre les deux guerres, un développement urbain important avec la construction de nouvelles zones d'habitat sur les périphéries.

Le 7 août 1944, une grande partie du centre-ville est détruite par les bombardements des troupes allemandes retranchés dans la célebre "poche de Lorient"; bilan: une vingtaine de tués, 180 blesés et une ville en feu, les quartiers les plus anciens sont très touchés. Les allemands organisent une terrible vengeance:les allemands font sauter les ponts sous les yeux des americains et des résistants, deux allemands, dans une partie non liberée de la ville, ont lancé une grenade dans un abri; bilan: 4 morts. La même chose s'est pour un autre abri ou étaient massées 150 personnes, mais fort heureusement, il n'y a eu aucune victimes. Après la guerre vient naturellement l'ère de la reconstruction qui se poursuivra jusqu'au milieu des années soixante. C'est à peu près à cette époque que les Forges d'Hennebont ferment leurs portes dans un climat de lutte ouvrière. Cette période a fortement marqué de son empreinte la ville.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
Emile Symphorien Trottier
1945 1959 Ferdinand Thomas
1976 1982 Eugène Crépeau PC
1982 2001 Jean Le Borgne PC
2001 2008 Gérard Perron PC
mars 2008 Gérard Perron PC
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[1]INSEE[2])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- 4 847 4 678 4 887 4 477 4 749 4 552 4 668 4 710
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 755 4 675 5 112 5 498 6 050 5 988 6 519 6 972 8 074
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 702 9 121 8 605 8 682 8 297 8 148 8 690 8 217 11 279
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
11 690 11 799 12 273 12 963 13 624 13 412 14 300 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Monuments et lieux touristiques

  • Enceinte médiévale (remparts et Ville close).
  • Église gothique du XVIe siècle (Notre-Dame-de-Paradis).
  • Haras nationaux.
  • Parc Botanique de Kerbihan.
  • Saint-Caradec et la Vieille ville.
  • Vallée du Blavet.
  • Présence de Mégalithes

[modifier] Jumelages internationaux

La ville est jumelée avec :

[modifier] Personnalités

  • Jean de Montfort (1294-1345), Duc de Bretagne
  • Jean Groix, militant autonomiste mis en cause à tort dans un crime pour lequel Michel Fourniret et son épouse ont été condamnés.
  • Aurore Hado citoyenne d'honneur de la ville d'Hennebont en 2006 pour son ouvrage sur le tourisme dans les Mascareignes et la Bretagne.
  • Jean le Cam ( champion du monde de catamaran en 2006,07)

[modifier] Sport

[modifier] Tennis de table

En moins de trois saisons parmi l'élite des clubs français, Hennebont remporte le titre de champion de France à Argentan, une victoire historique tant pour le club que pour la Bretagne pongiste. Fruit de nombreuses années de travail pour bien des bénévoles et des professionnels qualifiés, le succès de La Garde du Vœu Hennebont fait suite à de bons classement régionaux depuis vingt ans.

La Garde du Vœu Hennebont, section tennis de table, a été créée en 1969 et est présidée actuellement par Bruno Abraham ; elle compte 200 licenciés.

Le club dispose aussi d'un centre de formation (CEFC) qui a pour objectif la formation des jeunes vers le haut niveau. Entre 12 et 20 heures d'entraînements par semaine le tous encadrés par des entraîneurs compétents.

Le club est solidement ancré dans le paysage sportif régional, national et européen car l’équipe première, championne de France des équipes de Pro A en 2005, 2006 et 2007 participe également à la ligue des champions. [1]

La saison prochaine (2008-2009), la GVHTT s'offre un renfort de choix: le champion olympique 2004, le Coréen RYU SEUNG MIN. Avec cette arrivé le club espère enfin un bon résultats en ligue des champions.

[modifier] Échecs

  • Hennebont compte un club très dynamique [2].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  2. Hennebont sur le site de l'Insee