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Page du CH en production | Carré de sable du CH

Canadiens de Montréal
Nos bras meurtris vous tendent le flambeau, à vous toujours de le porter bien haut
Fondation 1909
Propriétaire George Gillet
Aréna Centre Bell (21273 sièges)
Lieu Montréal
Couleurs Bleu, blanc, rouge
Ligue Ligue nationale de hockey
Entraîneur-chef Guy Carbonneau
Entraîneurs associés Roland Melanson et Doug Jarvis
Entraîneur adjoint Kirk Muller
Directeur général Bob Gainey
Capitaine Saku Koivu
Assistants capitaines Sheldon Souray et Craig Rivet
Représentant des joueurs au sein de l'AJLNH Mike Johnson
Assistant du représentant des joueurs au sein de l'AJLNH Mike Komisarek
Site Web Le Canadien de Montréal

Le Club de Hockey Canadien (ou les Canadiens de Montréal, le Canadien de Montréal, les Glorieux, le Tricolore, le bleu-blanc-rouge, le CH, les Habs pour « habitants » ; le maillot est souvent surnommé la Sainte-Flanelle) est le plus prestigieux club de hockey sur glace professionnel, membre de la Ligue nationale de hockey (LNH). Il fait partie du Original Six, soit des six équipes composant la LNH à sa période de grande stabilité. Cependant l'équipe existait même avant la fondation de la LNH en 1917 et en fut l'une des quatre fondatrices. Le C du logo signifie « Canadiens », et le H signifie « hockey », contrairement à une croyance que ce dernier évoquerait le terme habitants. En fait, habitants ou habs est devenu populaire lorsque le propriétaire du Madison Square Garden (New York) a parlé des joueurs en les traitant d'habitants, faisait ainsi référence à une bande de fermiers. Encore aujourd'hui, les Fans du Canadien crient « Go Habs Go »...
 

Sommaire

[modifier] Dynastie de la LNH

Logo de l'édition 1910.
Logo de l'édition 1910.

Cette équipe a remporté 24 Coupes Stanley, un record de la LNH. Elle détient aussi le record inégalé de cinq coupes Stanley consécutives, de 1956 à 1960, exploit qu'elle a faillit répéter de 1965 à 1969 avec quatre championnats. Elle gagna aussi une autre série de quatre coupes d'affilée (de 1976 à 1979), ce moindre record étant plus tard égalé par une seule autre équipe, les Islanders de New York entre 1980 et 1983. Le Club de Hockey Canadien est donc l'équipe la plus renommée, sous plusieurs aspects, de toute la LNH. Statistiques à l'appui, le Canadien arrive bon premier du côté des assistances totales, et ce, depuis 1996 (hormis une saison où le Canadien termine deuxième derrière les Red Wings de Detroit), l'année de l'inauguration du Centre Molson, qui est devenu le Centre Bell, le plus grand aréna de Hockey en Amérique du Nord.

[modifier] Genèse du Club de Hockey Canadien

À l'origine, ce club était majoritairement composé de Canadiens français, chose visée lors de sa genèse, d'où son nom de Canadiens de Montréal. En effet, ce sont les francophones qui étaient alors étiquetés comme Canadiens, une allégeance coloniale à la couronne Britannique étant encore très forte du côté anglophone. C'est aussi pour cette raison que les couleurs officielles du club sont le bleu-blanc-rouge : le « Tricolore », symbole rappelant aux supporteurs francophones la filiation de l'équipe avec les origines françaises du peuple « canadien ». Au début du vingtième siècle, et suite au constat d'un bassin de bons joueurs de l'est de Montréal (dans la population francophone des quartiers ouvriers de la ville), on cherchait à créer un nouveau club de hockey pouvant rivaliser avec les Wanderers de Montréal, son pendant anglophone du quartier McGill College... Avec toutes les rivalités que cela pouvait imposer, tel un exutoire social. Bien entendu, plusieurs éléments anglophones ponctuèrent la gloire de cette équipe à ses débuts (ainsi que les débuts de la LNH), notamment Howie Morenz, Joe Malone, autant que plus tard avec les Frank et Pete Mahovlich, Steve Shutt, Ken Dryden, Larry Robinson, Dickie "Digger" Moore, Doug Harvey, Bob Gainey, Toe Blake, Elmer Lach, l'entraîneur Scotty Bowman, etc...

Les grandes équipes que formèrent le Club de Hockey (CH) Canadien de Montréal virent sa bande de Frogs complètement dominer les autres équipes par leur vitesse et leur habileté. Rappelons que le hockey représentait alors l'une des rares portes offertes aux Canadiens français de l'époque, qui leur permettait de s'affranchir du statut de citoyen de seconde zone alors réservé aux francophones, de s'affirmer, à la limite de l'émancipation sociale, et ce, jusqu'à la Révolution tranquille qui marqua le début des années 1960. Bref, c'est ainsi que naquirent les mythiques « Flying Frenchmen » (français volants) du CH, des « conquérants » longtemps redoutés à travers la LNH, et ce, jusqu'au jour où le privilège bien avantageux d'obtenir le premier choix québécois à chaque début de saison leur fut retiré. Sous l'inspiration du fougueux Maurice the Rocket (la fusée) Richard, puis plus tard celle des autres flying frenchmen menés par Jean La Classe Béliveau (dit aussi Le Gros Bill), le Démon Blond Guy Lafleur et le Big Three, la plus fameuse dynastie du hockey fit sa place parmi les grandes gloires du sport moderne, plusieurs des plus hauts faits d'armes du hockey composant les pages d'histoire de cette équipe.
 

[modifier] Contes et légendes : le CH mythique

Le Canadien de Montréal est au hockey ce que les Yankees de New York sont au baseball : une équipe ayant dominé et fait rayonner son sport comme nulle autre, porteuse d'innovations évolutives.


Les Flying Frenchmen sur le chemin de la gloire
++ Photos Newsy-Laviolette-Joliat ++
++ texto en cours ++
++ citation Jean Béliveau ++
++ photo Richard-Béliveau-Lafleur ++


Howe Morenz, première étoile de la LNH
++ photo ++ ++ texto en cours ++


La Coupe Stanley veut Montréal - 1947  : après le 5e match, la série finale entre le Canadien et les Maple Leafs de Toronto se transporte à Toronto avec les Leafs en avant 3-2. Malheureusement pour eux, la coupe a été oubliée à Montréal et les Leafs ont été privé de cette dernière pour célébrer leur triomphe après leur victoire dans le 6e match. La coupe annonçait sa préférence pour les décennies à venir...


Image:Richard apres commotion.jpg
Maurice Richard après son but donnant le championnat au CH

Maurice Richard, la fierté d'un peuple, adulé dans toutes les villes de hockey de par le monde, et dont la seule présence suffisait à remplir les amphithéâtres : à New York au Madison Square Garden, le gros Earl Siebert s'accroche à ses épaules afin de le ralentir et éventuellement le faire tomber, mais le Rocket réussi néanmoins à le traîner ainsi jusqu'au but de Harry Lumley, en maniant son bâton (et la rondelle) d'une seule main, pour finalement terminer cette littérale chevauchée avec un but; son fameux combat contre le rude Bob Dill; ses huit points obtenus dans un match après avoir passé une journée éreintante à déménager des meubles; sa résurrection suite à une commotion cérébrale subie lors d'un match, et qui lui permit à la toute fin de marquer le but donnant la victoire de la série demi-finale contre Boston... Il fut le tout premier joueur à marquer 50 buts en 50 matchs. Le trophée remis au meilleur buteur de la LNH durant la saison porte son nom.

Aux côtés de ses coéquipiers Elmer Lach et Toe Blake, il était le pilier de la glorieuse Punch Line, la plus célèbre et spectaculaire ligne d'attaque de la LNH. Vedette populaire de la Grande Noirceur et victime de son époque, il devient malgré lui porte-étendard de l'émancipation des québécois. À travers ses actes qualifiés d'héroïques pouvait-on puiser l'inspiration permettant aux canadiens français de garder la tête haute, malgré le racisme latent dont ils étaient victimes en leur propre pays, telle une condamnation au bas d'une stratification sociale ségrégationniste.

L'émeute, premier pas vers la Révolution tranquille — Le 5 mars 1955, le président de la Ligue, Clarence Campbell, impose à Richard une suspension qui l'empêcha de participer aux séries éliminatoires. Deux jours plus tard, Campbell se présente au Forum de Montréal et prend son siège. S'éveille alors une rumeur grandissante dans tout le Forum : la foule ne pardonnait pas à Campbell d'avoir puni si sévèrement son idole, et considérait sa présence au match (annoncée sur un ton de défit) telle l'arrogance élitiste des anglophones de cette époque envers les francophones. L'étincelle mit le feu au poudre : une bombe lacrymogène fut alors lancée en sa direction, forçant les policiers à faire évacuer le Forum. Rue Sainte-Catherine, des gens saisirent cette occasion pour renverser et brûler des voitures, fracasser les vitrines des commerces, et piller cette « zone d'anglais coloniaux » qu'était l'ouest de la rue Sainte-Catherine. Montréal n'avait pas vécu de telles scènes depuis les manifestations contre la conscription. L'inspiration et la fierté de tout un peuple sonnait alors son éveil, en marche vers la Révolution tranquille : après qu'un groupe d'artistes, les Automatismes, eut mis la table à l'aide d'un manifeste intitulé Le refus Global (qui pointait du doigt une église fondamentaliste et complaisante envers Duplessis ainsi qu'envers un pouvoir anglo-saxon se voulant colonialiste), le paradoxal flamboyant-réservé qu'était Maurice Richard fut une bougie d'allumage vers la Révolution Tranquille. Bien à son insu, et lors d'une soirée de hockey, dans un amphithéâtre de sport!


Jacques Plante et son fameux masque
Jacques Plante et son fameux masque

Outre la manière de jouer, ou de gérer des « clubs ferme », la plus spectaculaire des innovations du CH pourrait être le port d'un masque protecteur rigide pour les gardiens de but, mis de l'avant par le cerbère Jacques Plante à la fin des années fastes de 5 Coupes Stanley consécutives (durant les dernières années du fantastique et légendaire Rocket -la fusée- Maurice Richard).

Jacques Plante étendu, suite à l'accident qui le poussa à porter son masque

New York, Madison Square Garden, le 1er novembre 1959. Un tir foudroyant du joueur de centre Andy Bathgate fracture le nez de Jacques Plante. Heureusement aux portes de la pause entre deux périodes de jeu, ce dernier peut retourner au vestiaire et s'y fait littéralement « tricoter serré », de nombreux points de suture étant nécessaires afin de refermer la plaie ouverte (notons qu'à cette époque, les gardiens de but ne portaient pas encore de masque protecteur durant les matchs : c'était alors considéré comme « peureux » ou « anti-brave ». Seul Plante l'utilisait durant ses séances d'entraînement). À sa sortie de la clinique, il interpella son entraîneur, Toe Blake, et lui mentionna qu’il reviendrait dans la joute à la seule condition d’utiliser son masque - à l’époque, chaque équipe ne possédait qu’un seul gardien de but régulier. Alors Toe, qui ne voulait rien entendre depuis près de quatre saisons, n’eut d’autre choix que d’acquiescer à sa demande. Le Canadien est revenu de l’arrière pour remporter la joute ainsi que les onze rencontres suivantes, pour finalement remporter la coupe Stanley au terme de la saison. Plus jamais n'a-t-on demandé à Plante d’enlever son masque, les adversaire en étant par ailleurs intimidés. Une légende était née...


Image:Boomer slapshot.jpg
Boom Boom Geoffrion, Terrorisant les gardiens de la LNH avec son Lancer frappé novateur : le Slapshot

Boom-Boom, voici le lancer-frappé (Slapshot)! Si Jacques Plante est reconnu comme l'inventeur du masque de gardien de buts, tous reconnaissent que Bernard Geoffrion a inventé le tir frappé accidentellement.

Lors d'un match, frustré de rater la cible avec des lancers du poignet et des lancers du revers, il se met à frapper la rondelle comme si c'était une balle de golf. Résultat : la rondelle fusa vers le filet pour marquer un but, médusant tout le monde dans l'aréna y compris lui-même ! Une nouvelle manière de lancer, foudroyante, venait de naître. Alors que Geoffrion pratiquait ses lancers pendant un entraînement au Forum, un journaliste du journal The Gazette nommé Charlie Moore épiait ses gestes. Après avoir entendu le son des lancers frappés de Geoffrion, un son lorsqu'après l'élan arrière, le bâton frappe la glace au contact de la rondelle (un premier "Boom"), puis un autre lorsque la rondelle percute la bande de bois en bout de parcours (un second "Boom"), Moore lui colla dès lors le sobriquet de « Boom Boom Geoffrion », qui devint plus tard le Boomer.


Armée Rouge contre le Canadien de Montréal -

L'inoubliable 31 décembre 1975 ref. Ceux qui y étaient, ceux qui ont vu ce match en parlent encore comme du plus grand duel de l'histoire du hockey, un match d'anthologie dont on se souvient encore trente ans plus tard. Le hockey à son meilleur, tout en finesse et rapidité, sans aucune animosité comme ce fut le cas pour les autres rencontres entre les équipes de la LNH et les Soviétiques. Trois jours plus tôt, ces derniers ont aisément vaincu les Rangers de New York 7 à 3. En pleine Guerre froide, le match revêt dès lors indéniablement un certain caractère politique : pour les joueurs des deux meilleures équipes au monde, il est impératif de gagner, et à talent brut contre talent brut, tous se préparaient à vivre une grande soirée de hockey. Ce qui est considéré comme l'un des plus beaux matchs de l'histoire n'a pas fait de vainqueur (une nulle 3 à 3), mais continue d'alimenter les discussions dans les salons et les bars trois décennies plus tard. Yvan Cournoyer et Vladislav Tretiak, auteur de 35 arrêts, furent choisis joueur par excellence de leur camp respectif. Aux yeux de l'entraîneur Viktor Tikhonov, Bob Gainey est cependant le joueur le plus complet au monde. Déjà couronnée championne en 1971 et 1973, en cette veille du Jour de l'An, Montréal s'apprêtait à vivre une séquence de quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley, un défi titanesque que seule son équipe a pu accomplir par le passé.

  • Le Démon Blond Guy Lafleur - Il est le tout premier joueur de la LNH à marquer plus de 50 buts en une saison durant six années consécutives. Outre ses nombreux jeux dignes d'anthologie, il fit les manchettes avec Mireille Mathieu, sa chanteuse préférée (Mme Mathieu semblait apprécier ce sport rapide et viril) : cette dernière, assistant à un match au Forum de Montréal et ne pouvant plus se contenir, vint presque enjamber la bande afin de donner un bisou à cet athlète qu'elle admirait tout autant... Guy marqua trois buts magnifiques ce soir la, un tour du chapeau en toute révérence de gentleman.

On a volé la Coupe Stanley : le Démon Blond démarre une nouvelle tradition. 1979 : tout de suite après la parade dans les rues de Montréal célébrant la victoire de la coupe Stanley, Lafleur prit cette dernière et partit en voiture sans en avertir le responsable officiel. Lafleur se présenta à la maison de ses parents à Thurso, et plaça la coupe sur le parterre à l'avant de la maison, où tous les gens pouvaient venir se faire photographier en sa compagnie. Guy Lafleur rendit la coupe plus tard ce soir là, et reçu un avertissement de la part de la ligue de ne plus recommencer. Mais dès lors, chaque joueur et membre du staff de l'équipe gagnante a le droit de faire ce qu'il veut de la Coupe durant deux jours d'été, dont la présenter à son village, sa ville natale, son lieu de résidence familiale. Elle fut déjà transportée aux plus hautes cimes des rocheuses canadiennes par un joueur, visita plusieurs contrées d'Europe de l'Est.

  • Les fantômes du Forum - Les fantômes sont un petit groupe très sélect de joueurs qui hantaient le Forum, mais qui selon certains, n'en ont pas encore déménagé vers le Centre Bell. Ce groupe est composé de Georges Vézina, Newsy Lalonde, Joe Malone, Howie Morenz, Aurel Joliat, Hector "Toe" Blake, Bill Durnan, Jacques Plante, Doug Harvey et Dickie Moore, plus tard Jean Béliveau dit Le Gros Bill, Serge Savard dit Le Sénateur, Henri Richard le Pocket Rocket (fusée de poche), aussi flamboyant que son aîné Maurice Rocket Richard et détenteur du record pour le joueur ayant gagné le plus de Coupes Stanley (11), entre autres : ces derniers visitaient souvent le Forum à différents moments, surtout lors des séries éliminatoires. Par cette habitude qu'avaient les plus grands joueurs de l'histoire de venir épauler les plus jeunes, c'est aussi à eux et tous les autres « Glorieux » de cette grande équipe tricolore que fait référence le fameux verset gravé dans le bronze au centre de la chambre des joueurs : Nos bras meutris vous tendent le flambeau, a vous toujours de le porter bien haut.... Les effigies de tous les joueurs de l'histoire du CH admis au Temple de la Renommée, sont gravées dans le bronze, juste au-dessus de l'inscription. La plus réputée victime à en faire les frais et à invoquer ces fantômes, fut le coloré entraîneur des Bruins de Boston Don Cherry : à son grand désarroi, son équipe ne réussissait jamais à passer à travers le Canadien de Montréal durant les éliminatoires pour la Coupe, et toujours le Canadien s'arrangeait pour éclipser l'excellence de Boston, la plus grande rivalité d'alors en la LNH nourrissant les confrontations entres ces deux équipes.

[modifier] Les 100 ans de l'organisation

Les Canadiens de Montréal ont dévoilés le logo de leur 100e anniversaire qui sera célébré en 2008-09.
Les Canadiens de Montréal ont dévoilés le logo de leur 100e anniversaire qui sera célébré en 2008-09.

Le décompte du centenaire est commencé et les dirigeants ont annoncé plusieurs événements spéciaux pour souligner les 100 ans du Club de hockey Canadien. L'organisation retirera une série de chandails, dont trois qui ont été retirés déjà en 2005-2006. Si tout va pour le mieux pour les Canadiens, le calendrier 2009 sera fort chargé. Un film de 2 heures sur l'histoire de Canadien sera réalisé au coût de 5 millions de dollars pour souligner l'évènement. Celui-ci devrait sortir dans les salles à l'automne 2008. L'équipe a annoncé qu'elle a présenté sa candidature pour l'organisation du Championnat mondial junior 2009, débutant à la fin décembre 2008 et se prolongeant au début de janvier 2009. Finalement, c'est la ville d'Ottawa qui fut choisie. Le club veut également organiser le Match des étoiles 2009, ainsi que la séance de repêchage amateur de la même année. La dernière fois que Montréal avait été hôte du match des étoiles était en 1993, et la séance de repêchage en 1992, soit la même année que leur dernière coupe Stanley.

[modifier] Historique

Le Club de Hockey Canadien en 1942
Le Club de Hockey Canadien en 1942
  • Fondation : 1909 ;
  • Domicile : Centre Bell (capacité 21 273 places). Connu sous le nom de Centre Molson avant 2002. Était auparavant au Forum de Montréal, pendant près de soixante-dix ans ;
  • Couleurs d'uniforme : bleu, blanc, rouge ;
  • Dessin du logo : un C avec un H au milieu (le C pour Club et Canadien, le H pour Hockey, signifiant Club de Hockey Canadien).

34 participations à la finale de la Coupe Stanley (24 victoires, 9 défaites, 1 annulation) au terme des saisons suivantes : 1915-1916, 1916-1917 (défaite), 1918-1919 (annulation), 1923-1924, 1924-1925 (défaite), 1929-1930, 1930-1931, 1943-1944, 1945-1946, 1946-1947 (défaite), 1950-1951 (défaite), 1951-1952 (défaite), 1952-1953, 1953-1954 (défaite), 1954-1955 (défaite), 1955-1956, 1956-1957, 1957-1958, 1958-1959, 1959-1960, 1967-68, 1968-1969, 1970-1971, 1972-1973, 1975-1976, 1976-1977, 1977-1978, 1978-1979, 1985-1986, 1988-1989 (défaite), 1992-1993.

[modifier] Trophées

L'organisation du Canadien décerne à ses joueurs deux trophées à la fin de chaque saison.

[modifier] Coupe Molson

Image:CMolson.jpg
Coupe Molson

La Coupe Molson est remis au joueur ayant amassé le plus de points au classement des trois étoiles établi à la fin de chaque match. Chaque étoile donne 5 points au classement et, en cas d'égalité, celui qui aura amassé le plus de premières étoiles sera le vainqueur.

Joueurs ayant obtenus le plus grand nombre de trophées en carrière:

[modifier] Historique

Le nom du trophée tire son origine des brasseries Molson principaux commanditaires de l’équipe depuis 1957, lors de l’acquisition du club la première fois par Hartland de Montarville Molson. La compagnie Molson resta associée au Canadien malgré le changement de propriétaires dans les années 1970, d’autant plus qu’elle était commanditaire de La Soirée du Hockey à la Société Radio-Canada.

La Coupe Molson peut être perçue comme le mélange entre le trophée Hart et le trophée Lester B. Pearson de la LNH, avec de légère différences.

[modifier] Récipiendaires de la Coupe Molson


[modifier] Trophée Jacques Beauchamp

Image:Beauchamps.jpg
Trophée Jacques Beauchamp

Le Trophée Jacques Beauchamp est remis au joueur ayant joué un rôle déterminant dans les succès de l'équipe sans en retirer d'honneur particulier. Le vote est recensé auprès des journalistes de Montréal.

Joueurs ayant obtenu le plus grand nombre de trophées en carrière :


[modifier] Histoire

Jacques Beauchamp, un journaliste pionnier du défunt journal le Montréal-Matin et un des fondateurs du Journal de Montréal, reçu une offre pour prendre en charge la section des sports. Ayant toujours été affecté à la couverture du Canadien et étant très près de l’organisation, Beauchamp aura même l’occasion de signer un contrat avec l’organisation à titre de gardien substitut à Jacques Plante en 1959 . Il participera régulièrement aux entraînements de l’équipe mais il ne sera jamais appelé à remplacer Plante durant de vrais matchs. Il est un des premiers journalistes de la presse écrite admis au Temple de la Renommée en 1984.

[modifier] Récipiendaires du Trophée Jacques Beauchamp


[modifier] Les 24 Coupes Stanley

Année Finaliste Résultat
1992-93 Kings de Los Angeles 4-1
1985-86 Flames de Calgary 4-1
1978-79 Rangers de New-York 4-1
1977-78 Bruins de Boston 4-2
1976-77 Bruins de Boston 4-0
1975-76 Flyers de Philadelphie 4-0
1972-73 Blackhawks de Chicago 4-2
1970-71 Blackhawks de Chicago 4-3
1968-69 Blues de Saint-Louis 4-0
1967-68 Blues de Saint-Louis 4-0
1965-66 Red Wings de Detroit 4-2
1964-65 Blackhawks de Chicago 4-3
1959-60 Maple Leafs de Toronto 4-0
1958-59 Maple Leafs de Toronto 4-1
1957-58 Bruins de Boston 4-2
1956-57 Bruins de Boston 4-1
1955-56 Red Wings de Detroit 4-1
1952-53 Bruins de Boston 4-1
1945-46 Bruins de Boston 4-1
1943-44 Blackhawks de Chicago 4-0
1930-31 Blackhawks de Chicago 3-2
1929-30 Bruins de Boston 2-0
1923-24 Maroons de Vancouver (PCHA) 2-0
1915-16 Rosebuds de Portland (PCHA) 3-2

[modifier] Les joueurs

[modifier] Joueurs actuels

En date du 28 décembre 2006 [1]

Gardiens de but
Numéro Nationalité Joueur Attrape Obtenu Lieu de naissance
30 Suisse Suisse David Aebischer G 2006 Échange, Colorado Fribourg (Suisse)
39 France France Cristobal Huet G 2004 Échange, Los Angeles Saint-Martin-d'Hères (France)
Défenseurs
Numéro Nationalité Joueur Lance Obtenu Lieu de naissance
6 Finlande Finlande Janne Niinimaa G 2006 Échange, Dallas Raahe (Finlande)
8 États-Unis États-Unis Mike Komisarek D 2001 Repêchage, 1re ronde West Islip (États-Unis)
25 Canada Canada Mathieu Dandenault D 2005 Joueur autonome Sherbrooke (Canada)
32 Suisse Suisse Mark Streit G 2004 Repêchage, 9e ronde Englisberg (Suisse)
44 Canada Canada Sheldon Souray (A) G 2000 Échange, New Jersey Elk Point (Canada)
51 États-Unis États-Unis Francis Bouillon G 2002 Ballotage, Nashville New York (États-Unis)
52 Canada Canada Craig Rivet (A) D 1992 Repêchage, 3e ronde North Bay (Canada)


79 Russie Russie Andrei Markov G 1998 Repêchage, 6e ronde Voskresensk (Russie)
Attaquants
Numéro Nationalité Joueur Lance Position Obtenu Lieu de naissance
11 Finlande Finlande Saku Koivu (C) G C 1993 Repêchage, 1re ronde Turku (Finlande)
14 République tchèque République tchèque Radek Bonk G C 2004 Échange, Los Angeles Krnov (République tchèque)
15 Russie Russie Sergei Samsonov D AG 2006 Joueur autonome Moscou (Russie)
20 Canada Canada Mike Johnson D C/AD 2006 Échange, Phoenix Scarborough (Canada)
21 États-Unis États-Unis Christopher Higgins G C/AG 2002 Repêchage, 1re ronde Smithtown (États-Unis)
22 Canada Canada Steve Bégin G C/AG 2003 Ballotage, Buffalo Trois-Rivières (Canada)
27 Russie Russie Alexei Kovalev G AD 2004 Échange, Rangers de New York Togliatti (Russie)
35 République tchèque République tchèque Tomas Plekanec G C/AG 2001 Repêchage, 3e ronde Kladno (République tchèque)


42 Russie Russie Alexander Perezhogin G AD/AG 2001 Repêchage, 1re ronde Oust-Kamenogorsk, (Kazakhstan)
47 Canada Canada Aaron Downey D AD 2006 Ballotage, Saint-Louis Shelburne (Canada)
57 Canada Canada Garth Murray G C/AG 2005 Échange, Rangers de New York Regina (Canada)
73 Canada Canada Michael Ryder D AD 1998 Repêchage, 8e ronde Bonavista (Canada)
84 Canada Canada Guillaume Latendresse G AD/AG 2005 Repêchage, 2e ronde Sainte-Catherine (Canada)

Nationalité des joueurs:

[modifier] Au Temple de la renommée


[modifier] Les capitaines du Canadien


[modifier] Numéros retirés

Jacques Plante (aussi porté par Georges Vézina, George Hainsworth, Bill Durnan, et Gump Worsley) (7 octobre 1995)
1
Doug Harvey (26 octobre 1995)
2
Jean Béliveau (aussi porté par Aurel Joliat) (9 octobre 1971)
4
Bernard Geoffrion (11 mars 2006)
5
Howie Morenz (2 novembre 1937)
7
Maurice Richard (6 octobre 1960)
9
Guy Lafleur (16 février 1985)
10
Dickie Moore et Yvan Cournoyer (12 novembre 2005)
12
Henri Richard (aussi porté par Elmer Lach) (10 décembre 1975)
16
Serge Savard (18 novembre 2006)
18
Ken Dryden (sera retiré le 29 janvier 2007)
29
Wayne Gretzky (retiré pour toutes les équipes de la LNH en 1999)
99

[modifier] Les présidents de l'histoire du Canadien

[modifier] Les directeurs-généraux de l'histoire du Canadien

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Liens externes

Modèle:Entraîneur Canadiens

Modèle:LNH

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