Flames d'Atlanta

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Flames d'Atlanta
Fondé en 1967
Disparu en 1980
Siège Atlanta, Géorgie
Patinoire Omni Coliseum
Couleurs Rouge, jaune et blanc
Ligue Ligue nationale de hockey

Les Flames d'Atlanta étaient une franchise de hockey sur glace qui évolua dans la Ligue nationale de hockey de 1972 à 1980. Le club fut transféré à Calgary au début de la saison 1980-81 pour devenir les Flames de Calgary.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'histoire des Flames débute en 1968 quand l'homme d'affaire Tom Cousins et l'ancien gouverneur de la Géorgie Carl Sanders achètent une équipe de la National Basketball Association, les Hawks de Saint-Louis, et l'installent à Atlanta faisant d'elle la troisième franchise de sport majeur professionnel dans la capitale géorgienne.

Les Hawks nécessitaient un endroit acceptable pour jouer; aussi leur fit-on construire le Omni Coliseum. Ce nouvel établissement, propriété de Cousins et du reste du Omni Sports Group Consortium, faisait partie de l'offre déposée à la LNH pour l'obtention d'une nouvelle franchise de hockey.

Il fut annoncé en novembre 1971, soit neuf mois après la fin des travaux de constructions de l'Omni, que la ville d'Atlanta s'était vue attribuer une franchise de la LNH pour la saison 1972-73 et que le hockey s'étendrait vers le sud. Plusieurs observateurs qualifièrent cette décision d'absurde et de loufoque, le hockey sur glace étant un sport nordique et, qui plus est, le bassin de joueurs ayant été fortement dilué par des expansions répétées et par la nouvelle Association mondiale de hockey. Cette expansion n'avait pas été prévue par les dirigeants de la LNH, mais voulant contrer l'AMH, ils décidèrent d'installer des concessions dans deux villes où des installations adéquates venaient d'ouvrir, Atlanta et Long Island (New York). L'équipe débuta néanmoins ses opérations, nommant le jeune Cliff Fletcher comme directeur général. Celui-ci, peu après, nomma le premier entraîneur-chef de l'histoire des Flames : l'ancienne étoile des Canadiens de Montréal Bernard « Boum Boum » Geoffrion.

L'équipe s'avère une agréable surprise à sa première saison, son succès reposant sur le brio des gardiens nouvellement vedettes Daniel Bouchard et Phil Myre, sur une défensive solide assurée par Randy Manery et Pat Quinn ainsi que sur une bonne attaque entre les mains de Rey Comeau, du capitaine Keith McCreary, de Larry Romanchych et de Bobby Leiter. Malgré son inexpérience en tant qu'équipe, les Flames obtiennent du succès dans la première moitié de la saison avec une fiche de 20-19-8, principalement dûe aux performances de leur paire de gardiens. Ils perdirent malheureusement 19 de leurs 31 derniers matchs pour terminer la saison avec 65 points, ratant les séries. Mais 65 points sont une performance honorable pour la jeune équipe, d'autant plus que leurs cousins d'expansion les Islanders de New York terminèrent avec 30 points de moins, croupissant dans les bas-fonds de la division Est.

Le succès de l'équipe sur et hors glace se poursuivit la saison suivante, avec le repêchage de Tom Lysiak et d'Eric Vail, qui devinrent rapidement les meilleurs avants du club. Lysiak mena les marqueurs des Flames à sa saison recrue, au terme de laquelle les Flames terminèrent 4e dans la division Ouest, s'assurant une place en séries (contrastant fortement avec les Islanders, qui encore une fois connaissent une saison exécrable). Ils furent malheureusement balayés en première ronde par les puissants Flyers de Philadelphie.

La troisième saison des Flames fut décevante, l'équipe ne parvenant pas à se tailler une place en séries. Contrairement au repêchage amateur de la LNH 1973 où Fletcher avait choisi des renforts immédiats, celui de 1974 fut particulièrement décevant (les seuls joueurs notables étant Guy Chouinard, le plus jeune joueur jamais repêché, et Pat Ribble). Les blessures vinrent ralentir les meilleurs vétérans à l'attaque, Leiter et Romanchych, de même que l'ancien choix de première ronde Jacques Richard. Le très populaire Geoffrion se désista de son poste et dut être remplacé par l'entraîneur-chef du club affilié des Flames dans la Central Hockey League, Fred Creighton. La saison ne fut pas entièrement noire pour les Flames cependant, car Lysiak a continué sa progression et Vail a marqué 39 buts à sa saison recrue, établissant un record de concession, pour remporter le trophée Calder.

Le jeu de l'équipe s'améliora d'un cran la saison suivante sous les ordres de l'exigeant Creighton. Les Flames enregistrèrent leur première saison gagnante et se qualifièrent de nouveau pour les séries. Lysiak continua à mener les compteurs de l'équipe tandis que Fletcher amenait de la profondeur à tous les postes en allant chercher le robuste attaquant Bill Clement, Claude Saint-Sauveur, un produit de l'AMH, le marqueur Bill Flett et le pilier de défensive Larry Carriere. La deuxième saison de Vail fut cependant écourtée par les blessures et encore une fois, l'équipe tira rapidement sa révérence en séries, s'inclinant face aux Kings de Los Angeles en première ronde. Les premiers signes de difficulté hors-glace se manifestent, le nombre de spectateurs moyen à l'Omni ayant diminué de 1000.

La saison 1976-77 fut marquée par l'addition de jeunes notables en provenance du club-école de Tulsa. Le talentueux attaquant Guy Chouinard était finalement du calibre de la LNH, et le défenseur Ken Houston et l'avant Willi Plett commencèrent à terroriser l'adversaire par leur jeu physique. Les vieux de l'équipe (Quinn, Manery, Romanchych, Leiter et Kerry Ketter, entre autre) ont tous trouvé preneur ailleurs, laissant toute la place au jeune noyau des Lysiak, Vail, Plett et Chouinard.

Dès 1977, le superbe gardien Daniel Bouchard (hockey sur glace) annonce publiquement qu'il veut être le gardien numéro 1 de l'équipe et refuse de continuer à partager le travail avec Myre. En 1978, Myre est échangé à l'ancien employeur de Fletcher, les Blues de Saint-Louis, avec le prolifique marqueur Curt Bennett et l'arrière Barry Gibbs contre l'avant offensif Bob MacMillan et le défenseur Dick Redmond. L'assistance continue encore à décroître de 1500 personnes, tandis que les jeunes Flames continuent de se montrer incapables de franchir la première ronde des séries.

1978-79 commence avec une impressionnante fiche de 12-1-2, dont 10 victoires consécutives, et bien que le rythme ne fut pas conservé toute la saison, les Flames réussissent malgré tout une fiche de 41-31-8, soit 90 points, un record de concession. Bien que Lysiak ait grandement contribué au succès de l'équipe en début de saison, il se blessa pour la première fois de sa carrière, ce qui ralentit sa production offensive. Il fut cédé aux Blackhawks de Chicago dans un échange à sept joueurs qui amena le talentueux centre yougoslave Ivan Boldirev, le rapide Darcy Rota et le fiable défenseur Phil Russell. Chouinard termine la saison avec 50 buts, le premier et seul joueur des Flames d'Atlanta à atteindre ce plateau, tandis que MacMillan remporte le trophée Lady Byng.

1979-80 s'avèrera la dernière saison à Atlanta. Le manque de succès de l'équipe entraine la fin du règne de Creighton à la barre de l'équipe, alors que Al MacNeil arrive comme remplaçant. Fletcher continue d'ajouter du talent à l'équipe, dont le magnifique attaquant suédois Kent Nilsson, le défenseur recrue Paul Reinhart, le défenseur finlandais Pekka Rautakallio et le vétéran attaquant Don Lever. L'équipe participe de nouveau aux séries, mais l'histoire se répète encore - élimination rapide au tour préliminaire.

Le Omni Sports Group ne pouvant plus soutenir financièrement le club à cause de la baisse des ventes de billets, de la hausse des coûts d'opération et de l'absence d'un contrat de télévision majeur, Cousins et le reste de son consortium furent très réceptifs à l'offre faite par un groupe d'hommes d'affaires canadiens mené par l'excentrique entrepreneur américain Nelson Skalbania. Cousins vendit le club pour 16 millions de dollars, un record à l'époque, et la franchise fut installée à Calgary.

Les Flames auront participé aux séries 6 fois à leurs 8 premières saisons, un record amélioré seulement par les Nordiques de Québec, les Oilers d'Edmonton et les Rangers de New York dans toute l'histoire de la ligue, et ils n'affichèrent pas de fiche perdante après 1974. Le succès de l'équipe se poursuivit suite au déménagement, et les Flames de Calgary connurent beaucoup de réussite, remportant même la Coupe Stanley en 1989.

[modifier] Meneurs

[modifier] Joueurs notables

[modifier] Au Temple de la Renommée

Aucun

[modifier] Capitaines

[modifier] Numéros retirés

Aucun

[modifier] Choix de première ronde

Note: Cette liste exclut ceux fait par les Flames de Calgary.

[modifier] Voir aussi