Utilisateur:Gerbois Goby/Plan histoire générale du Christianisme

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Longtemps, dresser l’histoire du christianisme fut une entreprise difficile[1]. En effet, elle fut longtemps cantonnée dans l'apologie de l'église dominante dans le contexte géopolitique où se situait le candidat historien[2]. Depuis Walter Bauer[3], on sait qu'aucune unité doctrinale n'existait dans le christianisme ancien et, depuis Adolf von Harnack[4], que le dogme crée le schisme et que l'hérésie et l'orthodoxie font système. Ainsi, l'histoire du christianisme est une longue suite de fractures mais, si sa composition a souvent relevé de la justification a posteriori et anachronique - sans rapport avec une stricte recherche de la restitution de faits -, la méthodologie historique et l'évolution de disciplines telles que la science des religions permettent désormais d'en cerner les vicissitudes et d'éclairer les enjeux qui ont présidé à son développement.

Sommaire

[modifier] Du christianisme ancien à l'établissement de la Papauté

(qui ne se fait pas avant 800 si l'on veut envisager la conception moderne de la papauté). Dans ce chapitre, il faut renvoyer à christianisme ancien. Dans christianisme ancien, il faudrait préciser non seulement la chronologie donnée par Hadrien dans sa sous-page mais aussi quitter le seul plan théologique "comment le christianisme se sépare-t-il du judaïsme ?". Il ne le fait pas de sa seule force mais aussi du fait de la situation spirituelle de l'empire greco-romain où les monothéismes sont bien vus dans les classes aristocratiques. La rivalité avec le judaïsme rabbinique (celui d'après Jamnia) mais aussi la rivalité avec celui-ci qui est religio licita au contraire des paleo-chritianismes qui sont superstitio, fleurit avec Marcion, Tatien et Justin de Naplouse. Justin est à l'origine du supersessionisme et d'une certaine façon de l'anti-sémitisme. Il faut penser que les évangiles tels qu'ils nous sont parvenus ont été ré-écrits vers cette période (135-158)si l'on suit le Vaganay Amphoux que Mogador cite parfois (ce qui m'a rempli d'admiration)

LES CONDITIONS DE DIFFUSION DU CHRISTIANISME DANS L'EMPIRE ROMAIN Sylvie Honigman, Université de Caen, Conférence pour l'APHG Basse-Normandie, juillet 1996

[modifier] art sciences et culture

[modifier] littérature

litérrature patristique

Eusèbe de Césarée, Origène, Grégoire de Nysse, Grégoire de Naziance, Théodoret, Théodore de Mopsueste

litérrature apologétique

[modifier] sciences et techniques

  • le papyrus, le parchemin, la onciale

[modifier] architecture

le plan basilique

[modifier] Rivalités et échanges avec le christianisme oriental.

[modifier] chronologie

tableau de dates

[modifier] politique religieuse des empereurs au bas empire

  • à part Constantin, il ne faut pas oublier Constance et Julien, qui, chacun dans son gtenre, donnent un coup de frein à une expansion monolithique
  • le code de Théodose 1er institutionalise "l'Eglise" qui n'est pas, à cette époque la catholique romaine mais quelque chose de plus vaste et de plus indistinct
  • chaque siècle produit uine dissidence et parfois plusieurs qui sont réprimées sous orme d'hérésie] à distinguer de hétérodoxie. Le code de Théodose entame la justification et la légalisation de ces répressions
  • il faudrait faire un article sur la mystique de l'UN qui est un substrat philosophique à la démarche . Ce phénomène commence avec Plotin et repose sur le moyen puis le neo-aristotélisme
  • théodose II sous la coupe d'Ambroise de Milan à partir de l'édit d'intolérance contre les juifs et les valentiniens.
  • le code de Justinien

ressources les livres de Louis Brehier et Hélène Arweilher

[modifier] les débats théologiques

[modifier] survol avec renvoi aux artiles détaillés

La construction du christianisme oriental suit chronologiquement le parcours dogmatique et l'élaboration des confessions de foi. Paul Veyne montre que l'empereur est le "président" de l'église catholique pas encore romaine à cette époque. Il faut montrer les conditions de la montée du patriarcat occidental et sa lutte pour obtenir une reconnaissance. Il faut prendre au sérieux le titre d'empereur d'occident de Charlemagne et montrer en quoi sa politique se dresse contre les empereurs d'orient. De ce point de vue, il utilise le patriarcat romain pour tailler sa place. Ne se comprend pas sans lé'tude des rivalités entre les empereurs (en particulier, comment Constantin se débarrasse de ses co-empereurs, ce qui ne se fait pas sans trace et comment ses successeurs...). Cette rivalité est aussi commerciale. Les étapes en sont le brigandage d'Ephèse, le filioque, le pillage de constantinople au profit des Vénitiens pour des intérêts commerciaux. On peut ranger là-dedans les questions relatives aux "Barbares", la plupart d'entre-eux ariens ou néo-ariens, donc chrétiens et régler son compte aux préjugés contre les vandales (magnifique archéologie autour de Carthage et Tunis)

[modifier] la canonisation et l'émergence de l'antisémitisme chrétien

article détaillé Canon (Bible)
article détaillé : critique textuelle
article détaillé : le brigandage d'Ephèse, schisme de 1053

[modifier] Echanges et rivalités avec l'Islam

[modifier] chronologie d'orient et d'occident

[modifier] en Orient chronologie du recul de Byzance

  • 633, prise de Hira, la capitale du petit royaume lakhmide qui formait au sud la marche de l'Empire sassanide,
  • 634, la victoire remportée sur les Byzantins à Adjnadayn
  • 635, Damas prise par Khalid
  • 637, prise de Jérusalem
  • 639 à 641, conquête de la Mésopotamie,
  • 640, début de la conquête de l'Égypte
  • 642, conquête de Dvin, la capitale de l'Arménie.
  • 647, incursions en Cappadoce et en Phrygie
  • 649, Chypre est attaquée
  • 701, Rhodes, attaque qui matérialise la remise en cause par les Arabes de la supériorité navale byzantine.


[modifier] en Occident

qui devrait renvoyer à un article spécifique. Un fil rouge existe depuis 711, la défaite visigothe devant Abu Zayd (je sens que je me trompe sur le nom du général) jusqu'au partage des pays pétroliers de 1917, via la colonisation. Face à quoi, El Andalus n'est pas seulement un mythe, le développement technique et scientifique de l'occident dans la première révolution technique médiévale, les croisades, le débat intellectuel entre Thomas d'Aquin, Ibn Rushd, Moïse Ben Maimon, le retour des manuscrits lors de la prise de constantinople 1453 à laquelle répond la prise de Grenade 1492 alors qu'un traité de paix "perpétuelle" existait pour cette région.

En longue durée, comme disait Braudel, la rivalité avec le christianisme d'orient et la rivalité avec l'Islam sont structurants de l'histoire du christianisme. Toutefois, la France est protectrice des chrétiens d'Orient, depuis Napoléon III, sans interuption après la loi de séparation car "la laïcité n'est pas un article d'exportation" disait Jules Ferry dans sa phase anticléricale et colonisatrice. Le roi puis le président de la france est "ambassadeur du Saint-Siège auprès de la Sublime Porte" car le Vatican ne veut pas y aller soi-même, jusquen 1924. La protection de la France s'étend aux chrétiens d'Extrême Orient y compris la Chine. Ils seraient certainement contents de le savoir. [Remplacez cette mention par le lien avec http suivi d'un espace et du titre que vous voulez lui donner]

[modifier] récit des principaux évènements avec renvoi aux articles détaillés

[modifier] articles détaillés

  • la conquête de l'Espagne
  • la convivencia n'est pas la tolérance, les hjauts et les bas d'el Andalus, réalités et développement du mythe
  • les croisades
  • la reconquista
  • la scolastique : Thomas d'Aquin, Averroes, Maïmonide
  • la prise de constantinople 1453
  • la prise de grenade 1492

......

  • les poilus d'Orient
  • l'effondrement de l'empire ottoman,


  • etc


[modifier] Diffusion du christianisme par la colonisation

  • Dans un premier temps, c'est l'empire romain qui fait le christianisme (voir la voie romaine de Rémy Brague).
  • Dans un deuxième temps c'est la croisade qui conforte les chrétiens d'Orient quoique commence une conversion forcée au christianisme "romain", c'est à dire ocidental.

Le christianisme goth et wisigoth est le fruit de la volonté de stabilisation aux marges de Constantin (Déjà, Dioclétien et les arméniens) avec l'épiisode Wulfilla. Le christianisme de Moscou est aussi le fruit d'une politique de stabilisation voulue par les byzantins.

  • Lors de "la première mondialisation"[5], nommée aussi "grandes découvertes" le traité de Tordesillas partage le monde entre espagnols et portugais. L'extreme orient présente un christianisme de langue portugaise parfois espagnole selon les succès de la rivalité des empires. Les églises uniates sont le fruit de la re-colonisation catholique romaine sur les christiansimes orientaux.
  • L'amérique du Sud devient latine avec la conquête des chasseurs d'Eldorado mais aussi avec les réductions jésuites.
  • La colonisation du 19ème siècle est suivie par les missionnaires. La rivalité entre missionnaires anglais (anglicans ou protestants s'ils sont américains) et français (catholiques) reproduit la rivalité coloniale entre anglais et français. Elle trouve un écho dans l'encyclique Qui Pluribus Impar où le pape de l'époque se lamente sur tout l'argent dépensé pour la distribution gratuite de Bibles "en toutes sortes de langues vulgaires". Cette activité missionnaire intense est à la racine de l'oecuménisme, le premier, celui des sociétés bibliques.

[modifier] la lutte du sacerdoce et de l'empire découle directement de la politique de Charlemagne.

[modifier] chronologie

  • la chronologie des 4 réformes du christianismes dont seules 2 sont mises en valeur dans les manuels scolaires : la Réforme protestante et la Contre Réforme

[modifier] récit et renvoi aux articles détaillés

  • L'anglicanisme, le gallicanisme sont des soubresauts de la société aristocratique contre l'emprise romaine. Mais la théorisation de la théocratie est faite par Joseph de Maistre et Hubert de Bonald et débouche sur l'ultramontanisme puis, dans les années 20-30, toutes sortes de nationalismes qui s'opposent au printemps des peuples, ceux-là démocratiques. Mutatis mutandis, Il n'y a pas loin entre les chrétiens allemands et le national catholicisme de Charles Maurras. La lutte du sacerdoce et de l'empire dure bien plus longtemps que la période traditionnellement nommée comme cela.
  • Elle débouche sur la querelle de la sécularisation. En quelque sorte, ce qu'on nomme l'anticléricalisme, issu de la critique des Lumières, est une réponse à la mainmise du christianisme occidental sur la société civile. C'est schématique mais cela se creuse facilement. AU contraire, le caractère polycentrique du christianisme oriental le soumet au pouvoir impérial et d'aucuns attribuent la soumission des orthodoxies aux pouvoirs communistes à cet aspect de son histoire. Le concile de Moscou de 1919 tente d'empêcher cela sans succès.

[modifier] l'irruption des sciences religieuses et l'archéologie biblique

[modifier] chronologie

Attention

la chrono des sciences religieuses pour son aspect transmission et révision des textes commence avant le 19ème siècle. En fait, il faut faire une chrono sur la critique textuelle "traditionnelle" et la critique scientifique qui, elle démarre au milieu du 19ème grosso modo quand François Guizot invente l'histoire documentaire.

[modifier] récit et renvoi aux articles détaillés

puis l'archéologie tout court sont facteur de rénovation du christianisme. D'une façon générale, les "savants" sont en Europe et les plus conservateurs aux colonies (cela reste à affiner). En même temps que la deuxième Quête,, l'affaire Darwin cristallise les fronts internes aux christianismes. Le synode des églises réformées de 1872 et Vatican II traitent du même problème : "faut-il faire confiance aux exégètes ?" et aux scientifiques en général?

La réponse n'est pas la même ni de manière apparente comme le perçoivent les gens du temps non plus que dans la perspective a posteriori que peuvent en avoir nos contemporains. Le résultat des 2 demeure l'invention du fondamentalisme. Ce débat là s'exporte, entre autres du fait de l'arrogance de Renan mais aussi du fait de l'expérience avortée de Bonaparte (CF. rivalités et échanges avec l'Islam)

[modifier] Art Sciences et Culture

devrait ouvrir sur de nombreux articles détaillés au lieu de focaliser sur l'apologétique des 2ème siècles et la suite qui ne sont pas le meilleur du christianisme. Ne pas omettre Mauriac, Rousseau, Jung et, bien évidemment, le cinéma


[modifier] notes et références

  1. Pour le tépoignage, : Yves Congar o.p., Journal d'un théologien, CERF, dans lequel il raconte ses ennuis avec le saint Office au jour le jour à propos de la réédition de son ouvrage "chrétien désunis", version de cet ouvrage non publiée en ligne sur le site du CERF ; pour l'histoire détaillée des choses et le deserrement de l'étau : François Laplanche, La crise d el'origine, la science catholique ..., Albin MIchel
  2. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, éd. CERF, coll. Initiations, 2001 ISBN 2204062154 cf. introduction
  3. Walter Bauer, Orthodoxy and Heresy in Earliest Christianity, éd. Sigler Press, 1996 ISBN 100962364274 (rééd.); Traduction originale en anglais (1934) en ligne
  4. Adolf von Harnack, Histoire des dogmes, éd. Le Cerf, 2e éd. corr., 1993 ISBN 2204049565
  5. nom de l'auteur sur le bout de la langue, je ne connais que lui