Gérald Godin
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Gérald Godin (13 novembre 1938 à Trois-Rivières - 12 octobre 1994 à Montréal) est un écrivain et homme politique québécois.
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[modifier] Biographie
Le poète Gérald Godin a d’abord été journaliste au Nouvelliste (de 1958 à 1963). Il s’est ensuite établi à Montréal où il fut longtemps recherchiste à Radio-Canada. Il a aussi travaillé pour le magazine Maclean de 1963 à 1969. Il a travaillé pour Québec-Presse à titre de directeur de l’information de 69 à 73 puis comme directeur général intérimaire à partir de 1973 jusqu’en 1974. Godin a été victime des arrestations arbitraires pendant la crise d’octobre 1970. Il a enseigné à l'UQAM à titre de chargé de cours, il a quitté l’enseignement en 1976 au début de la grève des enseignants en devenant candidat du Parti québécois dans la circonscription de Mercier.
Il bat Robert Bourassa dans Mercier à l'élection de 1976, il est à partir de 1979 adjoint parlementaire du ministre des affaires culturelles puis du ministre de la justice avant de devenir ministre de l’immigration en 1980. Réélu en avril 1981, il est nommé ministre des communautés culturelles et de l'immigration et membre du conseil du trésor. Il a été de 1982 à 1983 ministre responsable de l’application de la charte de la langue française (loi 101) de 1982 à 1983 avant de devenir ministre délégué aux affaires linguistiques en 1984. Réélu en 1985, il fait parti de ceux qui ont convaincu Pierre-Marc Johnson de quitter le parti et Jacques Parizeau d’y revenir.
Réélu à l'élection de 1989, il est remplacé à titre de candidat en 1994, alors qu’il continuait de se battre contre un cancer au cerveau qui est venu à bout de lui le 12 octobre de cette année. Il était l'époux de Pauline Julien.
Son poème Tango de Montréal a été reproduit sur un mur à coté de la station de métro Mont-Royal.
L’anthologie de ses œuvres poétiques, préparée par André Gervais, à été publié en 2001 par les éditions de l’Hexagone sous le titre « Ils ne demandaient qu’à brûler ». Son œuvre poétique se caractérise par une utilisation de la langue populaire du Québec. On y trouve parfois des sacres et plusieurs mots crus qui reflètent très bien la réalité linguistique des gens d’ici.
Un CÉGEP de l'Ouest-de-l'Île de Montréal porte son nom, le Cégep Gérald-Godin bâti à la fin des années 1990. Il est le seul cégep francophone de cette partie de l'Île de Montréal. Petit cégep, il est reconnu pour son avancé technologique et pour les relations enseignants / élèves qui sont excellentes. Le prix littéraire de la Ville de Trois-Rivières porte son nom: Prix de littérature Gérald-Godin.
[modifier] Honneurs
- 1969 - Grand prix littéraire de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie
- 1987 - Prix Québec-Paris, Ils ne demandaient qu'à brûler
- 1987 - Grand prix du livre de Montréal, Ils ne demandaient qu'à brûler
- 1987 - Prix du Gouverneur général
- 1987 - Prix Ludger-Duvernay
- 1994 - Prix littéraires du Journal de Montréal
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Gouvernement Jacques Parizeau
- Gouvernement René Lévesque
- Gouvernement Pierre Marc Johnson
- Mercier (circonscription provinciale)
- Parti québécois
[modifier] Liens et documents externes
- (fr) Gérald Godin, tendre et emporté — Archives de Radio-Canada
- (fr) Gérald Godin — Assemblée nationale du Québec
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