Discuter:Frédéric II de Prusse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ce redirect de "Frédéric II" sur "Frédéric II de Prusse" est très agaçant : il me semble que si il doive exister un frederic II sans indication de pays c'est bien l'empereur Frederic II du XIIème et pas un roi de Prusse du XVIIème. Je sais pas comment on fait pour l'enlever si un admi pouvait le faire ce serait bien... Il me semble que comme les papes, les empereurs ont droit à ne pas avoir u nom de pays : dire "Charles Ier du Saint-Empire romain" au lieu de "charlemagne" c'est se conformer plus a des normes typo qu'a une réalite historique.Cornelis 24 mar 2004 à 12:41 (CET)

Solutionné Frédéric II est devenu une page d'homonymie, à enrichirTreanna 24 mar 2004 à 12:47 (CET)

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Merci également de vérifier que d'autres liens de l'article ne sont pas morts. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 22 janvier 2006 à 17:47 (CET)

Il faut le remplacer par http://www.latlon-berlin.de/ Trassiorf 20 février 2006 à 17:14 (CET)

[modifier] J.S. Bach

Bonjour, On ne fait nul part mention dans l'article de la visite de Bach à la cours de Frédéric II de Prusse. Le second étant admirateur du premier, je pense que cette notification mettrait d'avantage en lumiere le fait que le roi Frédéric était un esthète amoureux des arts.

Fait --Diligent 16 janvier 2007 à 09:39 (CET)

[modifier] Homosexualité

L’une de nos sources quant au personnage de Frédéric II nous vient de Voltaire, auteur de La Vie privée du Roi de Prusse. Il y fait plusieurs allusions à l’homosexualité du monarque. Il remarque par exemple que, contrairement au Roi Sergent, ce n’est pas la grandeur de ses soldats qui lui importe, mais leur beauté : « Le Roi, fon fils, qui aimait les beaux hommes, & non les grands hommes, avait mis ceux-ci chez la reine fa femme en qualité d’Eduques. » D’une façon générale, Voltaire met l’accent sur les différences essentielles entre le fils et son père. Frédéric-Guillaume est d’ailleurs exaspéré par la conduite de son fils, qui est très cultivé alors que lui-même est un rustre. Cela explique pourquoi le Dauphin se met en tête de fuguer, accompagné, comme le mentionne Voltaire, de « deux jeunes gens fort aimables, Kat et Keit. » Il est retrouvé par son père. Ici, Voltaire fait mention d’un épisode hétérosexuel de jeunesse, qu’il décrit comme passager, avec une médiocre musicienne, qui jouait du clavecin, pendant qu’il l’accompagnait à la flûte : « Ce Prince avoit une efpece de maitreffe, fille d’un maître d’école de la ville de Brandebourg, établie à Potzdam… il crut être amoureux d’elle, mais il fe trompait : fa vocation n’était pas pour le fexe. » Voltaire entend par-là qu’il n’était pas fait pour l’amour des femmes ; en effet, au XVIIIème siècle, le mot « sexe » suffit pour qualifier la gent féminine et il n’est pas utile de lui adjoindre des épithètes telles que « beau » ou « faible. » Frédéric-Guillaume punit son fils en l’emprisonnant sans domestique pendant presque une année, mais obtient finalement le droit d’être servi par un jeune homme, sur le compte duquel Voltaire fait des allusions : « On lui donna un foldat pour le fervir, ce foldat jeune bien fait, & qui jouait de la flûte, fervait en plus d’une manière à amufer le prifonnier. Tant de belles qualités ont fait depuis fa fortune. Je l’ai vu à la fois Valet-de-chambre, & premier Miniftre, avec toute l’infolence que ces deux poftes peuvent infpirer. » Frédéric-Guillaume oblige son fils à assister au spectacle de l’exécution de son ami Kat et a été prêt de l’exécuter lui aussi. En réalité, il finit par être libéré. C’est alors que Voltaire se trouve à Bruxelles pour affaires personnelles que son correspondant monte sur le trône, et l’envoie chercher. Frédéric était alors à Strasbourg aux côtés de son frère Henri et d’Algarotti. Voltaire les rejoint et, attablée, la compagnie discute de diverses matières, dont « l’immortalité de l’âme », « la liberté » et des « androgines de Platon », ce qui procède naturellement de l’intérêt pour l’antique qu’un homosexuel peut légitimement manifester. Voltaire était amoureux de Madame du Châtelet et expose au roi qu’il a besoin de la retrouver, ce que ce dernier comprend et accepte « quoiqu’il n’aimât pas les femmes. » Après avoir été écarté de l’Académie française, Voltaire se réfugie de nouveau chez le roi de Prusse ; Voltaire en profite pour évoquer la vie quotidienne du prince depuis qu’il est arrivé au trône : « Quand Sa Majefté était habillée et botée, le ftoïque donnait quelque momens à la fecte d’Epicure ; il faisait venir deux ou trois Favoris, foit Lieutenant de fon Régiment, foit Page, foit Euduque ou jeune cadet ; on prenait le Café, celui à qui on jettait le mouchoir reftait demi-quart-d’heure tête à tête ; les chofes n’allaient pas jusqu’aux dernières extrémités, attendu que le Prince du vivant de fon pere, avait été fort mal traité dans fes amours de paffade, & non moins mal guéri. Il ne pouvait jouer le premier rôle, il fallait fe contenter des feconds. Ces amufements d’écoliers étant finis, les affaires d’Etat prenaient la place. » En ce qui concerne la salle du souper, elle est singulièrement décorée d’un tableau mettant en scène toutes sortes d’ébats licencieux : « On foupait dans une petite falle, dont le plus fingulier ornement était un tableau dont il avait donné le deffein à Pene, fon Peintre, l’un de nos meilleurs coloriftes. C’était une belle Priapée ; on voyait de jeunes gens embraffant de jeunes femmes ; des Nymphes fous des fatyres, des amours qui jouaient au jeu d’encolpes & des gitons ; quelque perfonnes qui fe pâmaient en regardant ces combats ; des tourterelles qui fe baifaient, des boucs fautans fur des chevres, & des beliers fur des brebis. » Il faut rappeler qu’il est ici fait une fois de plus référence à l’univers de l’homosexualité antique. Encolpe et Giton sont deux personnages du roman le Satiricon, longtemps attribué à Pétrone et qui met en scène toutes sortes d’ébats. Voltaire se fait également d’une affaire judiciaire dans laquelle le Roi avait son mot à dire, puisqu’elle impliquait la peine capitale. Un paysan était accusé de zoophilie. Le roi l’absout, écrivant « au bas de la Sentence, qu’il donnait dans fes Etats liberté de confcience & de f….. » Ainsi le roi est conséquent avec lui-même puisque, combattant toutes les superstitions et obscurantismes attachées à l’Eglise, il ne tient pas rigueur à ses sujets d’une liberté sexuelle qu’il prend lui-même, alors qu’il n’y était pas forcé ; il lui était en effet possible de jouir de son statut sans se soucier du sort des sodomites de moins bonne extraction. Une fois morte Madame du Châtelet à Lunéville chez le roi Stanislas, Voltaire raconte de quelle façon Frédéric a déployé des tentatives de séduction qu’il juge rétrospectivement insincère : « Il était accoutumé à des démonftrations de tendreffe finguliere avec des favoris plus jeunes que moi ; & oubliant un moment que je n’étais pas de leur âge, & que je n’avais pas la main belle, il me la prit pour la baifer, je lui baifai la fienne, & je me fis fon efclave. » Frédéric II s'intéresse de très près au couple d'amis introduits dans son Enéide par Virgile : Nisus et Euryale. Il s'en ouvre à Voltaire dans une lettre du 21 octobre écrite à Remusberg : "Tendre et vaillant Nisus, vous, sensible Euryale, Héros dont l'amitié, dont le divin transport Sut resserrer les nœuds de votre ardeur égale Jusqu'au sein de la mort."

- Bonjour, dommage que le message précédent ne soit pas signé ! Surtout, ne pas croire que Voltaire était édenté, ou que sa machine à écrire coinçait entre F et S. Pour qui ne le saurait pas, jusqu'au XVIIIe siècle, on donnait à l' -s- initial ou intérieur la même forme qu'un -f- sans barre (l' -s final étant tracé comme aujourd'hui). Inutile donc de s'évertuer à recopier tous les -s- « fous la forme d'un -f-. Falut. » Ptyx 16 novembre 2007 à 13:24 (CET)
Je ne crois pas que l’anonyme ait recopié : il a fimplement fcanné. Favez-vous que le s long existe en informatique ? Voici le texte après que j’ai introduit cette lettre :

On lui donna un ſoldat pour le ſervir, ce ſoldat jeune bien fait, & qui jouait de la flûte, ſervait en plus d’une manière à amuſer le priſonnier. Tant de belles qualités ont ſait depuis ſa ſortune. Je l’ai vu à la ſois Valet-de-chambre, & premier Miniſtre, avec toute l’inſolence que ces deux poſtes peuvent inſpirer. » Frédéric-Guillaume oblige son fils à assister au spectacle de l’exécution de son ami Kat et a été prêt de l’exécuter lui aussi. En réalité, il finit par être libéré. C’est alors que Voltaire se trouve à Bruxelles pour affaires personnelles que son correspondant monte sur le trône, et l’envoie chercher. Frédéric était alors à Strasbourg aux côtés de son frère Henri et d’Algarotti. Voltaire les rejoint et, attablée, la compagnie discute de diverses matières, dont « l’immortalité de l’âme », « la liberté » et des « androgines de Platon », ce qui procède naturellement de l’intérêt pour l’antique qu’un homosexuel peut légitimement manifester. Voltaire était amoureux de Madame du Châtelet et expose au roi qu’il a besoin de la retrouver, ce que ce dernier comprend et accepte « quoiqu’il n’aimât pas les femmes. » Après avoir été écarté de l’Académie française, Voltaire se réfugie de nouveau chez le roi de Prusse ; Voltaire en profite pour évoquer la vie quotidienne du prince depuis qu’il est arrivé au trône : « Quand Sa Majeſté était habillée et botée, le ſtoïque donnait quelque momens à la ſecte d’Epicure ; il ſaisait venir deux ou trois favoris, ſoit Lieutenant de ſon Régiment, ſoit Page, ſoit Euduque ou jeune cadet ; on prenait le Café, celui à qui on jettait le mouchoir reſtait demi-quart-d’heure tête à tête ; les choſes n’allaient pas jusqu’aux dernières extrémités, attendu que le Prince du vivant de ſon pere, avait été ſort mal traité dans ſes amours de paſſade, & non moins mal guéri. Il ne pouvait jouer le premier rôle, il ſallait ſe contenter des ſeconds. Ces amuſements d’écoliers étant finis, les aſſaires d’Etat prenaient la place. » En ce qui concerne la salle du souper, elle est singulièrement décorée d’un tableau mettant en scène toutes sortes d’ébats licencieux : « On ſoupait dans une petite ſalle, dont le plus ſingulier ornement était un tableau dont il avait donné le deſſein à Pene, ſon Peintre, l’un de nos meilleurs coloriſtes. C’était une belle Priapée ; on voyait de jeunes gens embraſſant de jeunes ſemmes ; des Nymphes ſous des ſatyres, des amours qui jouaient au jeu d’encolpes & des gitons ; quelque perſonnes qui ſe pâmaient en regardant ces combats ; des tourterelles qui ſe baiſaient, des boucs ſautans ſur des chevres, & des beliers ſur des brebis. » Il faut rappeler qu’il est ici fait une fois de plus référence à l’univers de l’homosexualité antique. Encolpe et Giton sont deux personnages du roman le Satiricon, longtemps attribué à Pétrone et qui met en scène toutes sortes d’ébats. Voltaire se fait également d’une affaire judiciaire dans laquelle le Roi avait son mot à dire, puisqu’elle impliquait la peine capitale. Un paysan était accusé de zoophilie. Le roi l’absout, écrivant « au bas de la Sentence, qu’il donnait dans ſes Etats liberté de conſcience & de f….. » Ainsi le roi est conséquent avec lui-même puisque, combattant toutes les superstitions et obscurantismes attachées à l’Eglise, il ne tient pas rigueur à ses sujets d’une liberté sexuelle qu’il prend lui-même, alors qu’il n’y était pas forcé ; il lui était en effet possible de jouir de son statut sans se soucier du sort des sodomites de moins bonne extraction. Une fois morte Madame du Châtelet à Lunéville chez le roi Stanislas, Voltaire raconte de quelle façon Frédéric a déployé des tentatives de séduction qu’il juge rétrospectivement insincère : « Il était accoutumé à des démonſtrations de tendreſſe ſinguliere avec des ſavoris plus jeunes que moi ; & oubliant un moment que je n’étais pas de leur âge, & que je n’avais pas la main belle, il me la prit pour la baiſer, je lui baiſai la ſienne, & je me ſis ſon eſclave. » Frédéric II s'intéresse de très près au couple d'amis introduits dans son Enéide par Virgile : Nisus et Euryale. Il s'en ouvre à Voltaire dans une lettre du 21 octobre écrite à Remusberg : "Tendre et vaillant Nisus, vous, sensible Euryale, Héros dont l'amitié, dont le divin transport Sut resserrer les nœuds de votre ardeur égale Jusqu'au sein de la mort." »
Gustave G. (d) 12 décembre 2007 à 06:28 (CET)
Je me suis permis de placer l'e mis pour l'ordinal du siècle concerné dans la remarque précédente en exposant car c'est je crois l'usage même si joindre ainsi utile & agréable me paraît "fi fort fun"...!!! Qui a dit que la nature avait horreur du vide? Ah pas mi! Aruspice (d) 12 décembre 2007 à 01:46 (CET)

Je ne sais pas si Jean-Paul Bled traite loyalement des penchants homosexuels dans sa récente biographie de Frédéric. Si quelqu'un à des informations là-dessus, il peut l'écrire. Mais de toute façon, je ne crois pas, étant donné ses opinions politiques. N'est-il pas parmi ces historiens qui, par "pudeur", écrivent qu'un grand personnage comme lui n'a pas pu être homosexuel, malgré toutes les preuves dont nous disposons, témoignages extérieurs foisonnants et propres écrits de l'intéressé ?

Awarerates (d) 13 décembre 2007 à 21:41 (CET)

Je dis cela parce qu'il m'est arrivé d'ouvrir son Histoire de la Prusse et au moment où il s'agit de parler de Frédéric II, il lance comme ça que Keith était son pourvoyeur en danseuses ou quelque chose comme ça, une sorte de maquereau. Ca m'a paru si gros que j'ai bien vu que son but était de faire gober, comme ça en passant, que le roi n'était pas homosexuel, alors que le prince de Ligne, qui a discuté avec lui de la chose, l'écrit, que Casanova, qui a vu les "billets doux" que Frédéric a écrit à l'une de ses connaissances le dit, que Voltaire le dit et que Frédéric II lui-même fait des allusions claires à l'homosexualité dans ses écrits et ses lettres ; par exemple, lorsque Fredersdorff se marie, il lui conseille de garder un page avec lui ; si tout cela, et d'autres choses encore ne sont pas des preuves des penchants homosexuels du roi, alors je me demande ce que c'est. Il faudrait avoir des raisons vraiment particulières pour nier tout cela et j'emploierai d'autres mots que pudeur.

Ou alors c'était peut-être dans le livre de Michel Kerautret.

Awarerates (d) 13 décembre 2007 à 21:52 (CET)