Fondation européenne pour les métiers de l’image et du son
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La fémis, administrativement École Nationale Supérieure des Métiers de l'Image et du Son, est un établissement public d'enseignement supérieur français, relevant de la tutelle du ministère chargé de la culture, qui délivre un enseignement technique et artistique destiné à former des professionnels des métiers de l'audiovisuel et du cinéma. Le CNC exerce également sa tutelle sur l'École.
[modifier] Fonctionnement
Créée en 1986 sous le nom de Fondation européenne pour les métiers de l’image et du son, cette école est l'héritière de l'ancien Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC). Ses locaux sont situés depuis 1999 à Paris, au n° 6 de la rue Francœur, dans ceux des anciens studios Pathé.
Elle est avec l'École Louis-Lumière l'une des deux grandes écoles publiques de cinéma en France et fait partie du cercle fermé des écoles de cinéma de renommée mondiale au même titre que la Tisch School of the Arts de l'Université de New-York, USC à Los Angeles, la NFTS de Londres, le Centro Sperimentale di Cinematografia de Rome, la FAMU de Prague ou le VGIK de Moscou.
Si les enseignements de l'École Louis-Lumière sont à dominante technique, La Fémis se veut plus polyvalente. Parfois considérée par le grand public comme une école de réalisateurs exclusivement, l'École prépare en fait ses élèves à exercer quasiment tous les postes clés des industries audiovisuelles et cinématographiques, de l'idée originale à la commercialisation des oeuvres (réalisateur, scénariste, dialoguiste, directeur de la photographie, cadreur, ingénieur du son, décorateur, costumier, etc.). Elle compte ainsi trois programmes distincts :
- le cursus principal (scénario, production, réalisation, image, décor, son, montage) d'une durée de quatre années ;
- la filière scripte d'une durée de 28 mois ;
- la filière distribution-exploitation d'une durée de 16 mois.
Avec la filière distribution-exploitation, La fémis conforte son rôle incontournable dans le cinéma français, devenant en même temps qu'une école d'art, une école commerciale de haut niveau pour la formation de cadres et dirigeants d'entreprises cinématographiques sensibilisés autant aux problématiques de l'entrepreneuriat que de la création.
L'école est accessible par un concours très sélectif (un admis pour 15 candidats pour l'ensemble des concours hors réalisation, un sur 100 environ en réalisation) ouvert aux titulaires d'un diplôme sanctionnant deux années d'études après le baccalauréat (trois pour le concours distribution/exploitation).
Bien que cet établissement remplisse des missions de service public à caractère administratif (la formation initiale et continue), il a été constitué en établissement public à caractère industriel et commercial par le décret n° 98-371 du 13 mai 1998. La fémis devient alors École nationale supérieure des métiers de l'image et du son. Son statut a été modifié par la loi du 26 juillet 2005 et par le décret du 3 novembre 2006.
Parmi les anciens élèves de La fémis ou de son ancêtre l'IDHEC, on compte entre autres Jean-Jacques Annaud, Alain Corneau, Marin Karmitz, Arnaud Desplechin, Vincent Dieutre, Theo Angelopoulos, Pascale Ferran, Peter Fleischmann, Gérard Krawczyk, Emmanuel Mouret, Patrice Leconte, Louis Malle, Claude Miller, Dominik Moll, Idrissa Ouedraogo, François Ozon, Rithy Panh, Alain Resnais, Volker Schlöndorff, Andrzej Zulawski, Costa-Gavras, Josée Dayan, Claire Denis, Noémie Lvovsky, Laetitia Masson, Jean Grémillon, Marina de Van, Laurent Cantet, Claude Sautet, Christophe Gans, Céline Sciamma, Para One, Jean L'Hôte.
