Flers (Orne)
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Flers | |
Château de Flers |
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Pays | France |
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Région | Basse-Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Canton | chef-lieu de Flers-Nord et de Flers-Sud |
Code Insee | 61169 |
Code postal | 61100 |
Maire Mandat en cours |
Yves Goasdoué 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Flers |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 189 m minimale : 182 m maximale : 276 m |
Superficie | 2 115 ha = 21,15 km² |
Population sans doubles comptes |
16 947 hab. (1999) |
Densité | 801 hab./km² |
Gentilé | Flérien(ne)s |
Site | http://www.agglo-paysdeflers.fr/ |
Flers est une commune française, située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie. Les habitants de Flers sont les Flériens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune de Flers est limitrophe au nord des communes de Saint-Georges-des-Groseillers et d'Aubusson, au nord-est de Ronfeugerai, à l'ouest de La Lande-Patry et de Saint-Paul, au sud-ouest de La Chapelle-Biche, La Chapelle-au-Moine et Messei, et enfin au sud-est de La Selle-la-Forge.
Le territoire de la commune se situe au nord-ouest du département de l'Orne, à environ dix kilimètres de la limite séparative entre l'Orne et le Calvados.
La commune est traversée par la Vère qui se jette dans le Noireau à Pont-Erembourg (commune de Saint-Denis-de-Méré).
[modifier] Climat
Flers appartient à la région s'étendant du Bocage à la forêt d'Écouves, la plus arrosée du département de l'Orne, où les températures sont relativement douces, grâce notamment à sa proximité avec la Manche (effet modérateur de la mer).
La commune bénéficie du climat doux océanique caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés[1].
[modifier] Histoire
Les premières mentions écrites de Flers apparaissent à la fin du XIIe siècle sous la forme de Flers (1164-1179) ou Flex (1188-1221). Certains auteurs estiment que le nom de la ville dériverait du toponyme germanique Hlaeri, qui signifie le terrain marécageux boisé, la friche, ou la vaine pâture. Pour d'autres auteurs, l'origine du nom est à rapprocher du terme germanique Fliessen, du flamand Yliet ou du latin Fluere, désignant l'écoulement des eaux pluviales ou fluviales, le nom équivaudrait alors à bassin de réception des eaux ou à cuvette marécageuse. Une autre étymologie a été envisagée en rapprochant Flers du latin Flexus désignant le tournant, ou le coude d'une route ou d'une rivière. Enfin, il convient de mentionner que le breton conserve un terme assez proche Fler, Flaer ou Flear, qui signifie mauvaise odeur et qui pourrait très bien désigner les émanations nauséabondes provenant des eaux stagnantes. De ces différentes interprétations, il ressort néanmoins que c'est certainement l'eau et la topographie qui ont façonné le nom de la commune.[2]
[modifier] La première implantation au Moyen Âge
À partir du Xe siècle, la famille de Flers est à la tête d'une baronnie.
Au XIe siècle, une tradition veut que deux frères Foulques d'Aunou et Guillaume de Gasprée, épousent deux sœurs, demoiselles de Flers. Foulques d'Aunou reçoit en dot Flers, siège de la baronnie[3].
La construction du château de Flers est entreprise à partir du XIIe siècle, même si à l'origine il ne s'agit que d'un corps de logis en pierre et en bois, sur une butte fortifiée entourée d'eau.
En 1356, les chroniques de la Guerre de Cent Ans ne font pas mention d'un point fortifié à l'emplacement du château de Flers. Cette information laisse penser que le château ne présente pas un intérêt stratégique majeur à l'époque.
[modifier] L'édification du château style Renaissance
Le château de Flers actuel date du XVIe et du XVIIIe siècle.
[modifier] Un centre de la chouannerie normande
En 1790, durant la période révolutionnaire Flers forme un canton appartenant, au district de Domfront dans le département de l'Orne[4].
En brumaire an II (1793) la commune voit une émeute se dérouler dans ses murs, qui met aux prises une population excédée par la conscription et la politique anti-religieuse menée par la Convention, et les administrateurs du district de Domfront chargés de transporter à Condé-sur-Noireau des caisses d'archives et de fonds.[5]
La comtesse de Flers de l'époque, Jacqueline Le Goué de Richemont, femme de Pierre-François de Paule de La Motte-Ango, soutient les contre-révolutionnaires chouans. Le château de Flers devient le quartier général du comte Louis de Frotté, un des principaux meneurs de la chouannerie normande[6]
[modifier] La Révolution industrielle
En 1901, Julien Salles, maire de Flers, achète le château pour le compte de la municipalité.
La commune devient un centre textile important et voit une grève extrémement dure se dérouler (100 jours).
[modifier] Une ville meurtrie par les bombardements
Règne | Identité | |
1901 | Acquisition du château par la ville | |
1820-1901 | Famille Schnetz | |
1806-1820 | Famille de Redern | |
1736-1806 | Famille de la Motte-Ango | |
1547-1736 | Famille de Pelleve | |
1404-1547 | Famille de Grosparmy | |
1396-1404 | Guillaume de Tournebu | |
1320-1396 | Robert III d'Harcourt Robert IV d'Harcourt Robert V d'Harcourt |
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1180-1320 | Foulques d'Aunou Thomas d'Aunou |
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Xe siècle - XIIe siècle | Famille de Flers | |
[modifier] Héraldique
Les armes de la commune de Flers se blasonnent ainsi : |
[modifier] Démographie
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Tableau démographique du XXe siècle
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||||
Période | Identité | Parti | Qualité | ||
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2001 | en cours | Yves Goasdoué | PS | Avocat | |
1989 | 2001 | Michel Lambert | PS | Enseignant | |
Jean Douard | |||||
Mme Madeleine Lointier | |||||
Monsieur Van Der Gutt (père du réalisateur des émissions télévisées de sport de France Télévision) | |||||
Émile Halbout | |||||
Léopold Sabine | |||||
1914 | 1915 | Julien Salles | Républicain | Notaire | |
1898 | 1913 | Julien Salles | Républicain | Notaire | |
An VIII | (1800) | Julien Amiard | |||
An V | (1797) | Jean Dumesnil | |||
An II - An III | (1794 - 1795) | Jean-Baptiste Morieux | |||
1792 | Jean-Baptiste René Guérin | ||||
À partir de Juillet 1791 | Nicolas Dumesnil | ||||
1791 | Julien Le Secq | ||||
1790 | Jean-Baptiste René Delaunay | ||||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Économie
Le taux de chômage de la ville de Flers était d'environ 15,4 % en 1999 et le salaire moyen par ménage s'établissait à environ 15 449 € / an. Flers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Flers-Argentan qui gère l'aérodrome de la ville.
[modifier] Industrie
- Faurecia : entreprise d'équipement automobile, filiale de PSA Peugeot Citroën ;
- Charal : entreprise d'agro-alimentaire, présent depuis 1980, 500 salariés ;
- Charles Amand : producteur d'andouilles ;
- Roval : la conception, le développement, la fabrication et le conditionnement de tous les produits d'hygiène corporelle et capillaire, de soin et de parfumerie à marque de distributeur ou privée. www.roval.fr. CA : 55 M €
[modifier] Transport
- La ville de Flers possède une gare ferroviaire située sur la ligne Paris - Granville.
- Elle dispose aussi d'un réseau de bus qui couvre la majorité de la ville ainsi que les communes périphériques.
- Les lignes de transport départementaux par cars desservent la ville de Flers depuis le département du Calvados et de l'Orne
- Un aérodrome s'y trouve également, avec un site internet (Site de l'ACBN)
[modifier] Anecdotes
- Le carrefour des cinq becs ne doit pas son nom aux cinq rues qui y convergent, mais au nombre de becs de gaz du lampadaire qui s'y trouvaient.[7]
[modifier] Parcs et espaces verts
La commune est une ville fleurie ayant obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris, en 2008, elle obtient une fleur de plus.[8].
[modifier] Monuments et lieux de visite
- La ville possède un château du XVIe et XVIIIe siècles dans lequel se trouve un musée (peintures et sculptures anciennes et XIXe siècle, d'arts décoratifs (ensemble de mobilier et d'objets d'art) et d'histoire locale (cuisine normande). Il est aussi actuellement le centre des services municipaux. Durant la Révolution, il servit de lieu de rassemblement des Chouans. Les "Bleus" l'incendièrent en 1800, la ville le racheta en 1901.
- L'église Saint-Germain (place du marché), 1910, en style néo-gothique, est dotée d'une façade à deux tours. La rosace sur son fronton est l'œuvre de Jean Chaudeurge.
- L'église Saint-Jean (rue de Paris), 1858-1865 en style néo-roman, se caractérise par son portail roman et sa flèche de clocher gothique.
- Le marché couvert, anciennement Halle au blé (1851)
promenade dans le parc du château.
[modifier] Gastronomie
- Charles Amand, célèbre fabricant d'andouilles
[modifier] Personnalités
- Paulette Duhalde 1921/1945 héroïne de la résistance morte en déportation à Ravensbrück
- Fernande Segret, dernière fiancée de Landru, suicidée au château de Flers le 1er février 1968.
- Fernand Fleuret (1883-1945), Poète, fit ses premiers pas dans le journalisme au "Patriote Normand" à Flers.
[modifier] Naissances
- Guy Mollet, président du conseil de 1956 à 1957, en 1905.
- Jean-Pierre Brard, homme politique français, en 1948.
- Gérard Larcher, ancien ministre délégué à l'Emploi, en 1949.
- Patrice Lecornu, ancien footballeur professionnel, en 1958
- François Morel, comédien, humoriste, scénariste, chanteur, en 1959
- Tony Chapron, arbitre de football international et président du SAFE (syndicat des arbitres du football d'élite) en 1972
[modifier] Décès
Fernande Segret : le premier février 1968, à soixante-quatorze ans, la dernière maîtresse de Landru se suicide en se jetant dans les douves du château de Flers. Elle avait conservé une photo du criminel dans sa chambre de la maison de retraite où elle résidait.
[modifier] Culture
La communauté d'agglomération dispose d'une médiathèque, issue de l'ancienne bibliothèque de Flers fondée initialement en 1874. La bibliothèque s'enrichit à l'origine grâce à Jules Appert, bibliophile flérien, d'un legs de 15 000 volumes.
Au début du XXe siècle, Auguste Surville, bibliothécaire, développe le fonds normand et répertorie le chartrier du château, riche de 10 000 documents.
La médiathèque du Pays de Flers
[modifier] Établissements scolaires
- Greta Sud-Normandie
[modifier] Sport
Football Club de Flers : Coupe de Basse-Normandie 2008, vainqueur d'Alençon 1 à 0 (stade d'Ornano de Caen, le 3 mai 2008)
[modifier] Les équipements sportifs
- Piscine
- Bowling
- Piste de skates-Board
- Aéro-club
- Tennis
- Squach
- Club Hippique
- Stade des Closets(rudby)
- Stade du Hazé(football)
- Hand-ball
- Volley
- Escrime
- Basket-ball
- Rugby
[modifier] Santé
[modifier] Cultes
[modifier] Jumelages
- Warminster (Angleterre) depuis 1973 - Warminster (en)
- Poundou (Burkina Faso) depuis 1977
- Wunstorf (Allemagne) depuis 1994 - Wunstorf (de)
[modifier] Notes
- ↑ Climat de l'Orne sur le site Météo France
- ↑ Flers, Flers promotion, 1991 p. 9
- ↑ À la découverte de Flers - Le château p84
- ↑ Source : http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/index.htm - Données sur Flers
- ↑ Source : L'émeute de Flers de Brumaire an II, Pascal Radigue, dans "Bulletin de la société des antiquaires de Normandie", Tome LXI, 1998, pp. 193-211
- ↑ À la découverte de Flers - Le château p. 24-25
- ↑ Flers
- ↑ Source : Villes et Villages Fleuris
[modifier] Bibliographie
- Flers, Flers promotion, 1991 (ISBN 2-9506053-0-3)
- À la découverte de Flers, Itinéraire, Flers Promotion 1997 (ISBN 2-9506053-1-1)
- À la découverte de Flers, Le château, Flers Promotion 2002 (ISBN 2-9506053-3-8)
- Les grandes affaires criminelles de l'Orne, éditions de Borée, Paris, 2008 (isbn : 978-2-84494-814-4).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Sites locaux officiels
- Site officiel de la communauté d'agglomérations du Pays de Flers
- Office du tourisme
- Musée du Château de Flers
- 123flers.com Site d'informations pratiques commerciales sur la ville de Flers
[modifier] Cartes
[modifier] Statistiques et données
- Flers sur le site de l'Insee
- Les comptes de la commune de Flers sur le site du Ministère des finances
- Les prévisions métérologiques pour Flers sur le site Météo France