Feuillants
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Les Feuillants, Folietani, sont les membres d'un ordre monastique bernardin de la règle de Cîteaux, issu de l'ordre des Cisterciens.
(Ce terme désigne autant les membres d’un club politique qui groupait modérés et monarchistes constitutionnels et siégeait dans l’ancien couvent des feuillants près des Tuileries. Du nom de son fondateur Jean de la Barrière abbé des Feuillants.)
Il fut institué en 1577 à l'abbaye Notre-Dame de Feuillant près de Toulouse (Haute-Garonne), par Jean de la Barrière et réformé à plusieurs reprises.
Ils devaient avoir la tête et les pieds nus, dormir sur des planches, manger à genoux, s'imposer des privations surhumaines ; ensuite l'austérité de cette règle fut adoucie.
À la demande d'Henri III une communauté fut établie à Paris en 1587, qui se signala par la part active que ses religieux prirent aux guerres civiles du temps de la Ligue : Bernard de Montgaillard, dit le Petit Feuillant, se signala surtout par la véhémence de ses sermons. La lutte finie, Henri IV les traita avec bienveillance.
En 1630, le pape Urbain VIII sépara les Feuillants d'Italie, sous le nom de Réformés de Saint-Bernard, des Feuillants de France .
Les Feuillants de Paris, devenu chef d'ordre, prirent le vocable de Saint Bernard de la Pénitence. Le monastère de Paris connut un grand développement. Le principal portail fut construit par François Mansart, l'église, fort vaste, se remplit de sépultures illustres. Cette maison de Paris, fondée en 1587, occupait l'emplacement actuel de la rue Castiglione et de la partie de la rue de Rivoli qui longe les Tuileries.
Les Feuillants portaient une robe blanche avec un capuche blanc.
Les Feuillants furent dissouts en 1791, on dénombrait à cette époque 24 maisons.
C'est dans ses bâtiments que se réunira le club conservateur des Feuillants à la Révolution française.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Source
- Nouveau Larousse Illustrée ; Dictionnaire Universel encyclopédique, publié sous la direction de Claude Augé, quatrième tome (E-G), édition année 1900.
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