Fasciolopsis buski

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Fasciolopsis buski
Fasciolopsis buski
Fasciolopsis buski
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Platyhelminthes
Classe Trematoda
Ordre Echinostomida
Famille Fasciolidae
Genre
Fasciolopsis
Looss, 1899
Nom binominal
Fasciolopsis buski
(Lankester, 1857)
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Fasciolopsis buski, la grande douve de l'intestin est un trématode, parasite normal du porc. C'est un ver de grande taille qui vit dans le duodénum de l'homme, déterminant la distomatose intestinale du Sud-Est asiatique

Sommaire

[modifier] Répartition géographique

Affection souvent grave, elle est très répandue de l'Inde à la Chine et à l'Archipel malais, y touchant plus de 20 millions d'habitants.

[modifier] Morphologie

L'adulte, foliacé (qui a l'apparence d'une feuille), ovale sans cône céphalique, est grisâtre et mesure de 30 à 70 mm sur 15 mm.

[modifier] Biologie

Fixé par ses ventouses à la muqueuse duodénale, il pond des oeufs operculés caractéristiques (130 microns sur 75) qui sont éliminés avec les selles.
Le cycle évolutif à travers un seul hôte intermédiaire, mollusque aquatique (planorbe), aboutit à des métacercaires enkystées infectieuses fixées à diverses plantes aquatiques, la châtaigne d'eau (Trapa natans) en particulier.
C'est en consommant ces châtaignes d'eau, qu'il décortique avec les dents, que l'homme s'infecte, le cycle étant bouclé quand les métacercaires, libérées par la digestion, vont se fixer à la muqueuse intestinale. L'eau de boisson polluée par des métacercaires enkystées détachées des plantes est également dangereuse.

[modifier] Clinique

Un grand nombre de parasités, n'hébergeant que peu de vers, font des formes latentes, avec fatigue et anémie légère.
Dans les foyers plus importants, on trouve des formes intestinales moyennes (jusqu'à 100 parasites) caractérisées par des douleurs abdominales avec diarrhée jaune verdâtre, fétide, de l'asthénie, de l'amaigrissement et une anémie avec éosinophilie à 20 - 25 %. Ces formes évoluent en quelques mois par crises successives.
Les réinfestations constantes amènent aux formes graves (jusqu'à 3.000 douves) caractérisées par l'action toxique des métabolites parasitaires, avec oedèmes, épanchements séreux, prostration, qui se terminent souvent par la mort par OAP ou cachexie.
Enfin, chez l'enfant, la parasitose s'accompagne souvent d'un arrêt de croissance et d'un développement retardé.

[modifier] Diagnostic

Le diagnostic de certitude est obtenu par l'examen des selles, soit direct soit après concentration, qui montre la présence des oeufs caractéristiques.

[modifier] Traitement (1980)

On emploiera le tétrachloréthylène puis on administrera, 7 à 8 h. après, une purgation saline.
On peut également utiliser l'hexachloroparaxylol dont une dose unique de 0,5 g/kg par voie orale, répétée 2 semaines après, donnerait une élimination totale des vers.
La niclosamide est également efficace (2 gr en une prise).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes