Eel River Crossing

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48° 11′ 10″ N 66° 23′ 35″ W / 48.186232, -66.393127

Eel River Crossing
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Administration
Pays
Province
Canada Canada
Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région
Comté ou équivalent Restigouche
Statut municipal Village
Arrondissements
Fondateur
Date de fondation

Constitution 9 novembre 1966
Maire
Mandat en cours
Denis D. Savoie
2008-2012
[ Site officiel de Eel River Crossing]
Démographie
Population 1 168 hab. (2006)
Densité 67,0 hab./km2
Gentilé
Langue(s) officielle(s) Français
Géographie
Altitudes minimale : 0 m.
maximale : ~20 m.
Superficie 17,43 km2
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique
Latitude
Longitude
48° 11′ 10″ Nord
         66° 23′ 35″ Ouest
/ 48.186232, -66.393127
Localisation de Eel River Crossing
Lieux d’intérêts

Eel River Crossing est un village du Comté de Restigouche situé au nord du Nouveau-Brunswick.

Sommaire

[modifier] Histoire

Pour ainsi faciliter la lecture, cette section est divisée en plusieurs sous-sections, dont une chronologie sur le village suivie de chronologie traitants d'infrastructures traitant de l'historique de la paroisse et de l'école...

[modifier] Chronologie du village

Avant 1534

Peu d'information nous provient de cette époque, sauf que les historiens savent que les alentours étaient occupés par la tribu amérindienne des Micmacs.

À l'époque des grandes explorations

Ce fut Jacques Cartier, qui redécouvrit la région à l'été 1534, ayant décrit la région des alentours vu de la côte. Cependant, aucune preuve n'indique qu'il a visité Eel River Crossing.

À l'époque du régime français

Faisant parti de la seigneurie d'Iberville en 1690, en possession du roi de France Louis XIV, au nord de l'Acadie, les tentatives de colonisation pour le futur emplacement du village et le comté de Restigouche à l'époque n'ont pas eu lieu (or, peu de seigneuries ont été colonisées en Acadie à cette époque), bien que la région fût explorée et que la toponymie prit un visage français, dont quelques noms reviennent encore aujourd'hui.

De la fin du régime français au début du XXe siècle

La colonisation commence apparemment vers la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle.

Vers les années 1840, suivant la rébellion de 1838, un des rebelles fuit le Bas-Canada (auj. Québec) et s'établit à Eel River, jadis nommé Rivière-aux-Anguilles (terme français signifiant "Eel River"). Il s'établit alors comme enseignant. Cependant, un scandale dû à du harcèlement sexuel met son emploi en péril et le village sans dessus dessous.

Du développement à l'incorporation (1900 à 1966)

L'essor démographique du village a lieu après la Seconde Guerre mondiale.

Depuis l'incorporation (1966 à auj.)

En 1966, le village fut incorporé et le premier Maire fut Ralph Savoie.

Dans les années 1960, le village a eu le privilège d'accueillir le premier ministre Pierre Elliot Trudeau, qui signa le registre d'invités du village.

Dans les années 1980, on construit un nouveau complexe municipal avec une caserne de pompiers sur la rue Savoie qui remplacera l'ancien local municipal et caserne de pompiers devenu alors désuet. Cet ancien bâtiment, construit en 1957, sera démoli en 1998 pour faire place à un monument commémorant le 50 ans de la brigade d'incendie du village (1948-1998).

Un 20 octobre 1996, un avion rempli de chasseurs américains s'est écrasé dans le village. Une délégation de Lowell, Massachusetts s'est présenté à un service funèbre qui eut lieu à l'Église Ste Trinité de ce même village.

Le 29 novembre 2007, l'usine de pâtes et papiers de Dalhousie ferma ses portes, laissant plusieurs personnes du village sans emploi. En vérité, cette industrie avait été le principal employeur depuis 1930.

[modifier] Historique civile

[modifier] La mairie

Des élections partielles seront organisées le 23 juin 2008 pour choisir le nouveau conseil municipal[1].

mandat fonctions nom(s)
2008 - 2012 maire Denis D. Savoie
conseillers Ronald H. Clark, Laurent Hachey, François Joseph Lévesque, Ghislain Maltais.


Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 en cours Denis D. Savoie -
2001 2008 Fidèle Maltais -
199? 1999 David Aufroid -
199? Adrien Paquet -
1966 Ralph Savoie -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Les pompiers

En 1948, on créa la toute première brigade d'incendie d'Eel River Crossing. Or, on peut encore voir la pompe et le troisieme camion à la brigade actuelle, bien conservés.

Néanmoins, les locaux n'étaient pas adéquats pour l'époque, alors on construisit un édifice plus spacieux sur la rue principale, en 1957 et qui fut démoli en 1998, pour laisser la place à un monument.

Dans les années 1980, on construisit une brigade plus spacieuse, suivi d'un nouvel édifice municipale, derrière la rue Principale, sur la rue Savoie. En plus des installations normales de la brigade d'incendie, on y retrouve une salle de rencontre, un centre de formation (érigé aux alentours de 2002) et une salle multifonctionnelle avec bar dans le sous-sol.[2]

En septembre 1998, on fêta le 50e anniversaire des pompiers. Une messe eut lieu à l'Église Ste-Trinité, suivi de festivités sur l'emplacement de la brigade.

Chefs pompiers

  • William Glencross (1948-1962)
  • Albert Bujold (1962 à 1974)
  • Graydon Whalen (1974 à 1987)
  • Maurice Bujold (Depuis 1987 a ?)

[modifier] Historique de l'école Arthur-Pinet

Vers les années 1960, les écoles locales (un.e enseignant.e pour 8 niveaux) furent fusionnées afin d'offrir un meilleur service à la communauté. En 1960, on construisit une école moderne pour satisfaire aux besoins de la société changeante. Par la suite, l'école fut baptisée "École Arthur-Pinet" en l'honneur d'un surintendant scolaire de l'époque.

À partir de ce moment, l'école Arthur-Pinet devint un lieu clé du village d'Eel River Crossing. Par ailleurs, elle figure sur l'emblême du village au même titre que l'Église Ste-Trinité, le poste d'incendie, l'anguille et la croix de St-André (qui dénote un passage à niveau avec une voie ferrée).

Vers le tournant du siècle, la diminution démographique des élèves força le Ministère de l'éducation du Nouveau-Brunswick à ordonner la création de classes combinées, c'est-à-dire, à plusieurs niveaux. Bref, la nouvelle fut accueillie avec mécontentement. Il y eut même un boycott des classes à un certain moment donné.

[modifier] Historique religieuse

Dans le village, deux paroisses chrétienne se chevauchaient, soit la Paroisse catholique de Ste-Trinité et la Paroisse anglicane de (à compléter).

[modifier] Paroisse (catholique) Ste-Trinité

La première Église du village fut en fait bâtie en bois. Toutefois, la paroisse n'eut un curé résident qu'en 1954, où l'on construisit un presbytère près du site de l'Église actuelle.

Afin d'accommoder les grandes famille et la population grandissante du village, on construisit en 1965 une Église moderne pouvant accueillir près de 2 000 paroissiennes et paroissiens au sein de celle-ci.

En 2003, lors d'une réforme effectuée par l'évêque de Bathurst, la paroisse perdit son dernier prêtre résidant, Pr. William Arseneault. Par la suite, des messes furent célébrées par l'interim d'un curé résidant à Dalhousie qui s'occupait des quatre paroisses d'Eel River C., Dundee, Dalhousie et Charlo. Toutefois, l'administration des paroisses se faisaient toujours par Églises et non par curés.

Suite à ces événements, on décida de démolir le presbytère en août 2007.


Curés

  • Pr. ?* (à compléter)
  • Pr. Maheux (1954 à 195?)
  • Pr. Doucet (195? à 196?)
  • Pr. Hermel Daigle (196? à 1975)
    • Ce dernier contribua à instaurer le système de Chevaliers de Colomb de la paroisse.
    • Il mourut en service à l'automne 1975.
  • Curés remplaçants (automne 1975 à janvier 1976)
  • Pr. Léo Lanteigne (1976 à 1987)
    • Grâce à une énorme contribution au Base-Ball local, on nomma les champs du parc municipal en son honneur.
  • Pr. Roméo Morrison (1987 à 2000)
  • Pr. William Arseneault (2000 à 2003)
  • Pr. Yvon Doiron en alternance avec Pr. Léo Lanteigne (2003 à 2006)*
    • Yvon Doiron abandonna la prêtrise au printemps 2006.
  • Pr. Régent Landry (2006 à auj.)*

* Curé non-résident.

[modifier] Paroisse anglicane

(à compléter) Cette petite Église était située le long de la rue Principale, non loin de la

En ~1993-1994, à cause d'une diminution de pratiquants, la paroisse anglicane d'Eel River Crossing fut démantelée et le terrain fut vendu à deux résidents locaux. Par la suite, l'Église fut déménagée dans la rue d'Église, non loin de la rivière, où elle se déterriora, soumise au vandalisme et aux intempéries.

[modifier] Géographie

Les caractéristiques géographiques les plus importantes de ce village sont situées dans le nom de celui-ci.

  • La rivière à l'Anguille : Cette rivière traverse le village. Sur le site du village, elle se divise en deux près de l'emplacement du parc municipal (champ de Baseball Léo Lanteigne), donnant à la rivière, deux affluents, dont la rivière Eel Nord (en direction de Dundee) et la rivière Eel Sud (en direction de Balmoral, passant derrière les terrains de la rue l'Anse). En aval de cette rivière, on peut apercevoir des terres marécageuses (dû au barrage situé près de l'embouchure de celle-ci). En montant, à partir du Manoir de La Rivière jusqu'au parc municipal, d'un côté, on peut apercevoir un marais et de l'autre, une falaise. Un sentier (avec certaines section en trottoir de bois) suit son parcours à partir du bureau de poste jusqu'au terrain de baseball (parc municipal) totalisant environ 1 à 2 kilomètres.
  • Les sentiers panoramiques : Il existe quelques sentiers panoramiques qui parcourent le village, situés soit le long de la rivière Eel ou en parallèle à celle-ci. En particulier, le sentier partant de la rue de l'Église jusqu'à la route 11 d'une longueur de 2 Mi (3,2 km). Le long de ce dernier se trouve un pont dédié à Roland Thériault, un conseiller qui contribua grandement à faire développer le village, récipiendaire du prix prix Louis-J.-Robichaud en 2003[3]. En fait, c'est un peu grâce à lui que ce réseau de sentier à vu le jour.

[modifier] Culture

La culture est surtout acadienne. Il est courant de voir les gens décorer leur maisons pour le 15 août. Néanmoins, on retrouve les traces de familles d'origines britanniques (Anglais, Gallois, Écossais, Irlandais).

[modifier] Économie

Le Parc Industriel Restigouche est un des centres d'économie du village. Bref, ce parc contient près d'une dizaine d'industries et de commerce comme Léon Chouinard & Fils, Dynamik Transport, Champinord, Fenêtre Super-Seal, Aliant, Énergie N.-B. et Chaleur Trailer Sales.

Aussi, le village vit de d'autres petites PME éparpillées un peu partout sur sa superficie.

Cependant, l'économie du village et de cette région est menacée par un exode massif de la population active. Ceci est dû aux difficultés sur le bois d'œuvre, qui constitue une des économies prédominantes dans la région de Dalhousie-Restigouche-Est.

Eel River Crossing est aussi le lieu d'une station électrique.

[modifier] Transport

Le village est traversé par la voie ferrée (CN). Bien qu'il n'y ait plus de gare, cette voie est utilisée pour le trajet quotidien Montréal-Halifax de Via Rail ainsi que par les trains de marchandise. En fait, à une époque, la gare a vraiment bénéficié à la croissance du village.

[modifier] Démographie

Il y avait 1 335 habitants en 2001, comparativement à 1 446 en 1996, soit une baisse de 7,7%. Le village compte 540 logements privés, a une superficie de 17,43km² et une densité de la population de 76,6 habitants au km². Malgré son nom anglais, 86% de la population parle le français.

[modifier] Personnalités ayant vécu à Eel River Crossing

  • Joseph-Théophile Allard, curé catholique (séjourné au début des années 1880)
  • Raymond Furlotte, Artiste (natif d'Eel River Crossing)

[modifier] Localités adjacentes

Dalhousie Junction
(Paroisse de Dalhousie)
Pointe La Nim, Dalhousie Eel River 3
Dundee N (Paroisse de Dalhousie), Charlo
O    Eel River Crossing    E
S
Balmoral Balmoral Charlo
Enclave:

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. (fr) Élections NB - Renseignements sur les élections partielles municipales
  2. Le présent contenu se base sur une analyse du terrain.
  3. AFMNB, "Roland Thériault, Village de Eel River Crossing", Récipiendaires du prix Louis-J.-Robichaud, [en ligne], 2003, http://www.afmnb.org/recipiendaire.cfm?id=13, consulté le 9 novembre 2007

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

Autres langues