Duc de France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Toujours précédé par le titre de courtoisie de « comte de Paris », duc de France est un titre de courtoisie adopté en 1999 par Henri d'Orléans (né en 1933), prétendant orléaniste à la couronne de France. Ce titre est censé rappeler le titre de duc des Francs porté jadis par les premiers Robertiens, ancêtres de Hugues Capet.

"Comte de Paris" et "duc de France", Henri d'Orléans a pris cette double titulature, qui n'a aucun caractère officiel, aussitôt après la mort de son père Henri d'Orléans (1908-1999), qui portait déjà lui-même celle de « comte de Paris ».

Le nouveau « comte de Paris », selon la titulature revendiquée, choisit cette "appellation" double par égard pour sa mère, Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), elle-même titrée « comtesse de Paris », comme son époux disparu, depuis 1931. Henri d'Orléans expliqua en substance qu'il souhaitait éviter qu'il y ait deux « comtesses de Paris » simultanément ; aussi l'adjonction du titre de « duc de France » était-elle censée permettre une désignation de son épouse, Micaela Cousiño y Quiñones de León (née en 1938) (jusqu'alors "princesse de Joinville"), conforme à son "rang".

La République ne reconnaît aucun caractère officiel à ce titre, tout en laissant le prétendant en faire libre usage, à titre de courtoisie. Les néo-légitimistes, attachés à la personne de Louis de Bourbon (né en 1974) - connu quant à lui sous le titre de "duc d'Anjou", qui n'est pas davantage admis par les autorités françaises -, contestent ces titres à Henri d'Orléans, lequel ne serait, selon eux, que "duc d'Orléans" (et autres titres attachés à l'apanage d'Orléans depuis 1660).

Néanmoins force est de constater que la plupart des médias désigne le prince sous ces titres.

À la différence des titres de noblesse héréditaires de l'Ancien Régime ou du XIXe siècle, les titres portés par Henri d'Orléans (ainsi que ceux adoptés par ses aïeux depuis la fin du règne de Louis-Philippe Ier) ne seront pas censés, en principe, apparaître sur ses actes d'état civil, comme il en est de ceux adoptés par Louis de Bourbon et ses aïeux.