Claude François Marie Primat
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Claude François Marie Primat (Lyon 26 juillet 1747 - Toulouse 10 octobre 1816), prélat français, fut évêque constitutionnel des départements du Nord puis de Lyon avant de devenir archevêque de Toulouse sous le Premier Empire.
Primat fit ses études à Lyon aux frais du chapitre de Saint-Jean et entra dans la Congrégation de l'Oratoire. Il enseigna la rhétorique et la théologie à Dijon puis, ayant été ordonné prêtre, il fut nommé curé de l'église Saint-Jacques à Douai.
Il adhéra à la révolution et accepta de prêter serment à la constitution civile du clergé. En 1791 il fut nommé évêque constitutionnel du département du Nord nouvellement créé, résidant à Cambrai. Il succédait à l'archevêque Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan, prince de Guéméné, qui avait refusé le serment et trouvé refuge à Mons, avant d'être finalement destitué. Devant les excès de la terreur Primat remit ses lettres de prêtrise à la Convention le 13 novembre 1793 et abdiqua. Il rentra ainsi en grâce auprès du Comité des Évêques Réunis et en 1795 devint collaborateur aux Annales de la Religion. Il présida à Lille un synode diocésain en 1797, et participa au concile des évêques constitutionnels à Paris en 1798 où il fut nommé évêque de Lyon.
Primat devait ensuite faire une brillante carrière sous l'Empire: après le concordat et avec l’appui de Fouché il obtint le 9 avril 1802 l'archevêché de Toulouse. Il assista au sacre de Napoléon et reçut le pallium le 16 janvier 1805. De 1806 à 1815 il siègea au Sénat conservateur et fut nommé comte d'Empire. Il fut aussi membre de l'Académie de Toulouse et de l'Académie des Jeux floraux. Pendant les Cent-Jours il siégea à la Chambre des Pairs.
[modifier] Sources
- Biographie Universelle ancienne et moderne, Michaud frères, Paris, 1811
- De Hoefer Jean Chrétien Ferdinand, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Firmin-Didot 1862
- Annales historiques de la révolution française - n° 337
