Bruno Gaccio

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Bruno Gaccio (à gauche) et José Garcia sur le plateau de Nulle Part Ailleurs installé tous les ans sur la plage privée de l'Hôtel Martinez au festival de Cannes de 1996
Bruno Gaccio (à gauche) et José Garcia sur le plateau de Nulle Part Ailleurs installé tous les ans sur la plage privée de l'Hôtel Martinez au festival de Cannes de 1996

Bruno Gaccio, né le 14 décembre 1958 à Saint-Étienne (Loire), est un auteur humoriste satirique et metteur en scène en particulier des Guignols de l'info de Canal+ depuis 1992.

Sommaire

[modifier] Enfance et formation

En 1973, il est apprenti dans une imprimerie.

[modifier] Carrière

Il est remarqué au début des années 1980 dans l'émission de Philippe Bouvard Le Petit Théâtre de Bouvard, présentant des acteurs de café-théâtre en devenir (les comédiens Chevallier et Laspalès, Michèle Bernier, Smaïn, Muriel Robin, Pierre Palmade, Jean-Marie Bigard ainsi que le groupe comique Les Inconnus, entre autres, feront leurs armes dans cette émission).

Depuis 1992, année où il est entré à Canal+, il est co-auteur puis leader des Guignols de l'info.

En 1996, il essaie un temps à succéder à l'antenne au trublion déconneur comique Antoine de Caunes dans l'émission Nulle Part Ailleurs de Philippe Gildas, aux côtés entre autre du comédien comique José Garcia, avec moins de succès que son prédécesseur.

En juillet 2002, le groupe Vivendi Universal (propriétaire de Canal+) est au bord de la banqueroute avec une perte comptable abyssale de 23 milliards d'euros (record de dette pour une entreprise française) et son PDG Jean-Marie Messier est licencié.

Porte-parole des salariés de Canal+ lors de la « révolte » d’avril 2002 qui fait suite à l’éviction de Pierre Lescure. Il devient la bête noire des dirigeants qui se succèdent dans ce Canal+ en pleine crise. Mais il tient bon et aujourd’hui dans un Canal Plus apaisé il co-dirige aussi l’écriture des fictions françaises produites par la chaîne.

On lui doit aussi la mise en place des mini-fictions sur Canal+ aux côtés du producteur Gilles Galud (La Parisienne d’images).

Il est également l'auteur de plusieurs spectacles interprétés sur scène par Charlotte de Turckheim et Patrick Timsit (notamment du sketch qui a valu à ce dernier des démêlés avec la justice et des associations soutenant les trisomiques).

En 2005 il co-écrit un livre avec le magistrat Philippe Bilger et Gilles Verlant Le Guignol et le Magistrat sur le thème d'un dialogue sur la liberté d'expression et sa révolte contre l'omnipotence de l'argent.

En 2006, il devient directeur adjoint de la fiction française chez Canal +.

À la mi-janvier 2007, Bruno Gaccio annonce qu'il quittera les marionnettes de Canal+ en juin, après les présidentielles, au terme de 15 années d’écriture[1]. Il garde ses responsabilités au département fiction de la chaîne et devient directeur de La Fabrique.

En 2008, il créé Grand Hôtel Productions avec Gilles Galud.

[modifier] Émissions

[modifier] Vie privée

Il a été marié avec la comédienne humoriste Michèle Bernier (fille du comédien humoriste Professeur Choron) avec laquelle il a eu deux enfants, puis il a vécu avec Agnès Michaux, la présentatrice de C'est pas le 20 heure de Canal+, avec laquelle il a eu un enfant.

[modifier] Polémique et Justice

En 2005 Pierre Martinet publie un livre intitulé Un agent sort de l'ombre dans lequel l'ancien agent de la DGSE affirme avoir filé et photographié Bruno Gaccio à la demande de Gilles Kaehlin à l'époque responsable de la sécurité de Canal+[2]. Bruno Gaccio porte plainte contre X pour atteinte à la vie privée d'autrui.

En 2006 il est accusé devant le Tribunal Correctionnel de Paris de violences avec arme par destination. Il a porté un coup dans les jambes d'un journaliste avec l'antivol de son deux-roues, aux abords du musée d'Orsay dans le 7e arrondissement de Paris. Celui-ci accompagnait un photographe qui avait, peu avant, pris un cliché de Bruno Gaccio en compagnie d'une jeune femme[3]. Le 24 janvier 2007, Bruno Gaccio est condamné par tribunal correctionnel de Paris à 2 000 euros d'amende pour ces faits. Il est également condamné à verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la victime, Jean Perrier, et à 800 euros d'amende pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN en garde à vue.

[modifier] Citations

  • « Le mari idéal, c'est celui qui rentre tôt, fait les courses, la vaisselle et s'occupe des enfants... On en conclut que le mari idéal, c'est la femme ! »

[modifier] Bibliographie

[modifier] Références

  1. « Bruno Gaccio quitte les Guignols de l'info », Le Monde 12 janvier 2007
  2. Pierre Martinet, 'Un agent sort de l'ombre', Privé, 2005. , ISBN-13: 978-2350760209
  3. « Bruno Gaccio poursuivi pour agression », Nouvel Observateur du 21 novembre 2006]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes