Basidiomycota
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Basidiomycètes |
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Clitocybe nébuleux (Clitocybe nebularis) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Fungi | ||||||||
Division | Basidiomycota | ||||||||
Taxons de rang inférieur | |||||||||
Classes :
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Les basidiomycètes (Basidiomycota) constituent un vaste embranchement ou division des Mycètes qui regroupe les espèces désignées dans la langue courante par le nom de champignon, ils sont caractérisés par des spores formées à l'extrémité de cellules spécialisées, les basides. Dans cet embranchement, on trouve la plupart des espèces produisant des carpophores comestibles ou non, les basidiomycètes sont couramment appelés "champignons à chapeau". Ces champignons peuvent être classés sur des critères morphologiques (forme du pied et du chapeau, consistance de la chair, couleur des spores), organoleptiques (odeur et saveur) et chimiques.
Sommaire |
[modifier] Evolution de la classification
L'embranchement était précédemment réparti en trois grandes classes :
- Homobasidiomycetes : basides non cloisonnées, appelées homobasides, de forme clavée ou cylindrique, ne produisant pas de spores secondaires. Cette classe comporte la plupart des champignons charnus.
- Phragmobasidiomycetes : basides cloisonnées, production possible de spores secondaires. Cette classe comporte notamment les trémelles et l'oreille de Judas.
- Teliomycetes : basides cloisonnées transversalement. Champignons parasites (rouilles) des végétaux supérieurs ou charbons des graminées.
À ces trois classes, il convient d'ajouter des groupes de transition comportant des champignons difficilement classables, comportant des caractéristiques appartenant à des classes différentes. Parmi ces « inclassables », on peut noter les calocères.
En 2006, un groupe de 67 mycologues a reconnu 3 nouveaux subphyla (Pucciniomycotina, Ustilaginomycotina, Agaricomycotina) et deux nouvelles classes externes (Wallemiomycetes, Entorrhizomycetes) parmi les Basidiomycota[1].
Anciennement tous les Basidiomycota étaient appelés Basidiomycètes, une classe invalide créée en 1959 en parallèle avec les Ascomycètes, mais aucune ne sont reconnues comme des phyla. Les termes basidiomycetes et ascomycetes sont fréquemment utilisés pour Basidiomycota et Ascomycota.
Les Agaricomycotina incluent les anciens Hymenomycetes, Gasteromycetes et Heterobasidiomycetes.
Les Ustilaginomycotina sont constitués principalement des anciens Exobasidiales.
Les Pucciniomycotina incluent les Septobasidium, un ancien groupe de Microbotryomycetes.
Deux classes, Wallemiomycetes et Entorrhizomycetes n'appartiennent pour l'instant à aucun subphylum.
[modifier] Cycle de développement
Le cycle de reproduction peut être asexué ou végétatif. Des basidiospores (appelées conidies) se forment à partir des filaments mycéliens par simple multiplication cellulaire. La reproduction asexuée joue cependant un rôle plus secondaire que chez les Ascomycètes.
La reproduction sexuée ne se réalise plus avec des organes sexuellement différenciés comme dans le cas des Ascomycètes. Il y a une simple fusion entre deux cellules morphologiquement indifférenciées appartenant à deux filaments voisins. Cette fusion, à l'origine du mycélium secondaire, ne concerne que les cytoplasmes des cellules. C’est la plasmogamie. Plus tard, la fusion des deux noyaux parentaux à lieu dans les basides. c’est la caryogamie qui correspond au passage de l’état haploïde (n chromosomes) à l’état diploïde (2 n chromosomes). Après la formation des noyaux diploïdes, les processus de méïose permettent le passage de l’état diploïde (2n) à l’état haploïde (n). Les noyaux migrent à l’extrémité des basides et sont distribués dans les basidiospores. Le nombre de noyaux dans les basidiospores est variable. Les basidiospores sont ensuite émises dans le milieu extérieur grâce à une augmentation de la turgescence de la baside mûre. Ces basidiospores peuvent ensuite être disséminées par le vent, la pluie ou le déplacement des animaux.
[modifier] Quelques espèces comestibles
- rosé des prés (Agaricus campestris)
- amanite vineuse ou amanite rougissante (Amanita rubescens)
- amanite des Césars (Amanita caesarea)
- bolet changeant
- cèpe de Bordeaux
- cèpe tête-de-nègre
- champignon des pins
- chanterelle ou girolle (Cantharellus cibarius)
- chanterelle en tube (Cantharellus tubaeformis)
- clitocybe nébuleux (Lepista nebularis)
- coprin chevelu (Coprinus comatus)
- laccaire améthyste
- lactaire délicieux (Lactarius deliciosus)
- lépiote élevée ou coulemelle (Macrolepiota procera)
- lépiote déguenillée
- marasme des Oréades
- matsutake
- meunier
- pied de mouton (Hydnum repandum)
- pied violet
- tricholome Pied bleu
- pleurote (Pleurotus)
- russule charbonnière (Russula cyanoxantha)
- shiitake (Lentinula edodes)
- sparassis crépu
- tricholome équestre
- tricholome de la Saint-Georges
- trompette des morts (Craterellus cornucopioides)
- vesse de loup
[modifier] Quelques comestibles médiocres
[modifier] Quelques espèces indifférentes
[modifier] Quelques espèces vénéneuses (toxiques ou mortelles)
- amanite phalloïde (Amanita phalloides)
- amanite tue-mouches (Amanita muscaria)
- amanite vireuse
- entolome livide
- psilocybes
[modifier] Notes et références
- ↑ R. Bauer, Begerow, J.P. Samp., M. Weiß & Oberw. The simple-septate basidiomycetes: a synopsis. 2006
- Boiron Patrick, Organisation et Biologie des Champignons. Collection 128, Editions Nathan, 1996.
- Bouchet P., Guignard J.L., Madulo-Leblond G., Regli P. Mycologie Générale et Médicale. collection Abrégés , Masson 1989.
- Courtecuisse Régis, Duhem Bernard: Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
- Phillips Roger : Les champignons (Solar, 1981) - ISBN 2-263-00640-0
- ITIS 14092