Anton Wilhelm von L'Estocq
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Anton Wilhelm von L'Estocq | |
Naissance : | 16 août 1738 Celle |
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Décès : | 5 janvier 1815 (à 77 ans) Berlin |
Origine : | Royaume de Prusse |
Faits d'armes : | Bataille d'Eylau |
Distinctions : | 1761 : Pour le mérite 1807 : Ordre de l'Aigle noir |
Anton Wilhelm von L'Estocq (né le 16 août 1738 à Celle, mort le 5 janvier 1815 à Berlin) était un général de cavalerie prussien, célèbre pour son action à la bataille d'Eylau.
Sommaire |
[modifier] Début militaire
Il est le fils d'un officier prussien. En 1757, il devient élève officier du régiment de gendarmes de Berlin. Pendant la guerre de Sept Ans, il participe aux batailles de Zondorf, Kunesdorf, et Torgau. Après la bataille suivante près de Langensalza, il reçoit la médaille Pour le Mérite.
En 1768 il est nommé premier lieutenant et sert dans le régiment de hussards du général Von Zieten. Il est successivement promu, capitaine, lieutenant-colonel, et colonel. En 1790 , le roi Frédéric II de Prusse le nomme commandant d'un bataillon du régiment von Eben (2e régiment de Hussards).
Au cours de la première coalition contre la France révolutionnaire, L'Estocq participe aux batailles de Kaiserslautern, Morsbrunn, et Trippstadt. En 1794, il prend le commandement du 2e régiment de Hussards qui, en 1795, après de traité de Bâle, est affecté en Westphalie pour garder la frontière avec la France.
[modifier] Bataille d'Eylau
Pendant la guerre de la quatrième coalition, L'Estocq et son chef d'état-major Gerhard von Scharnhorst, commandent quelques 15 000 hommes basées à Toruń en décembre 1806 ainsi qu'à Kisielice en janvier 1807. Du 2 au 8 février, harcelé par le maréchal Ney, il s'engage avec ses hommes dans une marche forcée à travers les forêts enneigés de Prusse-Orientale, pour apporter du renfort au général russe Von Bennigsen, durement pressé par le maréchal Davout à la bataille d'Eylau.
Conduisant la dernière unité opérationnelle de l'armée prussienne, L'Estocq n'amène que huit bataillons, vingt-huit escadrons, et de deux batteries d'artillerie à cheval (environ 7000 à 9000 hommes). À son arrivée à Preußisch Eylau, Bennigsen demande de diviser le petit contingent prussien pour renforcer ses troupes affaiblies. Cependant Scharnhorst lui conseille au contraire d'attaquer avec toute sa cavalerie devant les lignes russes. L'attaque soudaine jettent dans le désarroi dans les rangs des Français épuisées. Après la bataille, le corps de L'Estocq se retire sur Preußisch Friedland pour maintenir les communications avec la Russie.
[modifier] Honneur militaire
Alors que l'armée prussienne est écrasée depuis le 14 octobre 1806 à la bataille d'Iéna, les troupes de L'Estocq's ont restauré l'honneur militaire de la Prusse. Pour leur conduite exemplaire, L'Estocq reçoit l'Ordre de l'Aigle noir et Scharnhorst la médaille Pour le mérite. Malgré la défaite, von der Goltz attribue ce succès militaire, au plan de Scharnhorst et à l'initiative et la volonté de L'Estocq.
Après la défaite des armée de la coalition à la bataille de Friedland et l'humiliant traité de Tilsit, L'Estocq fait partie de la commission d'enquête chargée d'établir les causes de la défaite de la Prusse. Le 12 novembre 1808, il est nommé gouverneur de Berlin, puis de Wrocław en 1814. Après sa mort à Berlin, le 5 janvier de l'année suivante, L'Estocq est inhumé dans le cimetière de la garnison.
[modifier] Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Anton Wilhelm von L'Estocq ». dans sa version du 2 juin 2008