Andrew Michael Ramsay

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Andrew Michael ou André Michel Ramsay, dit le chevalier de Ramsay (1686-1743) fut un écrivain et philosophe français d'origine écossaise.

Né en 1686 à Ayr en Écosse, il fut déchiré entre une mère anglicane et un père calviniste, dans une Angleterre déchirée par les querelles dynastiques et religieuses.

Recherchant un équilibre spirituel et une doctrine plus assurée de la vie, il voyagea dans ce but et trouvera auprès de Fénelon qui le baptisa et de Madame Guyon des père et mère spirituels, et se convertit au catholicisme en 1709.

À la mort de Fénelon en 1715, Ramsay rejoint Madame Guyon à Blois où la fondatrice du quiétisme français groupe un petit cénacle de disciples venus de toute l’Europe. À sa mort en 1717, il reprit la route et devint précepteur des fils du prétendant Jacques François StuartRome). Ayant quitté ce prince, il resta par la suite un agent des Jacobites. Il fut ensuite attaché comme gouverneur au duc de Château-Thierry, prince de Turenne et duc de Bouillon Maurice Godefroy de la Tour d'Auvergne (1641-1721).

Il fit en 1729 un voyage en Angleterre, fut admis à la Royal Society et fut initié franc-maçon à la Horn Lodge en mars 1730.

Il introduisit en France la franc-maçonnerie de rite écossais, et développa l'idée d'une fraternité universelle. Il rêvait de soucher sur le catholicisme une conception universelle de la religion, dont la maçonnerie, une maçonnerie chrétienne bien entendu, aurait été la clef de voûte.

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le discours de Ramsay est disponible sur Wikisource.

Son Discours à la loge Saint-Thomas à Paris en 1736, tendant à faire de la franc-maçonnerie l'héritière des ordres chevaleresques de l'époque des croisades, eut une forte influence sur le développement des hauts grades maçonniques entre 1740 et 1780.

Il avait reçu du roi de France l'ordre de Saint-Lazare : c'est ce qui le fait appeler le chevalier Ramsay. Il mourut le 6 mai 1743 à Saint-Germain-en-Laye et fut enseveli dans l'église paroissiale.

On lui doit :

  • Histoire de la vie et des ouvrages de Fénélon , La Haye, 1723,
  • Histoire de Turenne, Paris, 1735,
  • Voyages de Cyrus, 1727, à l'imitation de Télémaque de Fénelon,
  • Discours sur le poème épique, en tête de l'édition de Télémaque de 1717,
  • Principes philosophiques de la religion naturelle et révélée, 1749 (posthume).

Tous ces ouvrages sont en français.

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