Alternative libérale

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Alternative libérale
logo d'Alternative libérale 
Président Sabine Herold
Fondation 1er mars 2006
Disparition {{{disparition}}}
Siège 94 boulevard Flandrin
75116 Paris
Secrétaire Général Louis-Marie Bachelot
Trésorier Christian Tarro-Tomà
Vice-présidents Laurence Petit, Jean-Paul Oury, Édouard Fillias, David Poryngier, Christian Tarro Tomà
Portes-paroles Sabine Hérold, Saïd Bouaissi, Marc-Olivier Lamaro
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Présidents du groupe
au Sénat {{{Sénat}}}
à l'Assemblée {{{Assemblée}}}
au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}}
Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs {{{Sénateurs}}}
Idéologie Libéralisme, Libertarianisme
Affiliation européenne {{{européenne}}}
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs violet
Site Web alternative-liberale.fr
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Alternative libérale (AL) est un parti politique libéral français officiellement créé le 1er mars 2006.

Sommaire

[modifier] Origines et influences

Alternative libérale se réfère entre autres aux Progressive Democrats irlandais ou au Parti libéral-démocrate allemand (FDP), et se démarque de l'ancien parti Démocratie libérale en ce que son libéralisme dépasserait la sphère économique dans laquelle DL se serait cantonné. Il aspire à devenir une force entre les socialistes et les conservateurs ; d'où le choix du violet comme couleur, mélange du rouge de la gauche et du bleu de la droite.

Le premier président du mouvement fut Édouard Fillias, et son principal porte-parole, Sabine Herold, son épouse. Ils se sont fait connaître en tant que fondateurs de l'association Liberté, j'écris ton nom (Liberté chérie).

Les associations libérales françaises (Liberté chérie, l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (iFRAP), Contribuables associés ou SOS Éducation) ont diversement accueilli la naissance d'Alternative libérale, constituée en partie par des militants de ces associations.

Pour certains conservateurs tels que Bernard Zimmern, ancien président de l'iFRAP, la fondation d'Alternative libérale ne peut qu'affaiblir le pôle libéral de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)[1]. Les fondateurs d'Alternative libérale réfutent cette analyse, jugeant que l'UMP n'est pas un parti libéral, mais un parti conservateur et étatiste.

Liberté chérie n'a pas communiqué son point de vue sur l'existence de ce parti mais affirme être indépendante de tout parti. Le parti et l'association se sont d'ailleurs affrontés par tribunes interposées dans le Figaro au sujet de la "class action" en août 2006[réf. nécessaire].

Au niveau européen, Alternative Libérale reçoit, lors de son 2e congrès national le 4 février 2007, la visite et le soutien de la présidente Annemie Neyts de l'ELDR, le groupement des partis libéraux au Parlement européen.

Le 3 octobre 2007, Édouard Fillias annonce qu'il ne se représentera pas pour un nouveau mandat à la présidence du parti, celui-ci devant être remis en jeu le 28 octobre[2]. Le 28 octobre 2007, Aurélien Véron est élu nouveau président d'Alternative libérale, remplacé par Sabine Herold le 5 mars 2008.

[modifier] Organisation

Alternative libérale revendique 1500 adhérents en janvier 2007[3], dans toute la France, 219 membres se sont exprimés lors de l'élection du conseil en novembre 2007.

[modifier] Direction

  • Président :
  • Secrétaire général :
    • Louis-Marie Bachelot
  • Trésorier :
    • Christian Tarro-Tomà
  • Vice-présidents :
    • Laurence Petit (contact avec les Fédérations), Jean-Paul Oury (en relation avec les Médias), Édouard Fillias (porte-parole), David Poryngier (Internet et Supports Com), Christian Tarro Tomà (Évènements, Logistique et Informatique)
  • Autres responsables :
    • Sabine Herold (porte-parole), Vincent Mauricard (Président de l'Association de financement d'Altenative Libérale), Jacques Legrand (veille politique), Nicolas Demoures (fédérations), Eliott Maidenberg (action étudiante), Yann Paccard (recrutement), Gilles Franchini (adhérents), Saïd Bouaïssi (porte-parole), Marc-Olivier Lamaro (soutien aux maires et porte-parole)

[modifier] Comités

Le mouvement s'organise sur toute la France et revendiquait au 1er octobre 110 comités locaux et 23 fédérations régionales[4]. Au niveau international, AL annonce 13 comités internationaux répartis sur tous les continents[5]. Enfin, 25 comités d'action étudiante participent d'après AL à la vie étudiante et universitaire au niveau local[6].

[modifier] Stratégie électorale

Alternative libérale a désigné Édouard Fillias comme candidat à l'élection présidentielle de 2007. Le 1er juillet 2006, AL annonçait que « les cinq cent signatures ne sembl[ai]ent pas être un problème à réunir »[7], puis le 28 décembre 2006 qu'« il n'était pas impossible que [le candidat] les obtienne »[8]. Alternative Libérale revendique le parrainage d'Alain Madelin[9]. Finalement Édouard Fillias, n'ayant pas collecté un nombre de signatures suffisantes, a retiré sa candidature à la présidentielle et apporté son soutien à François Bayrou.

AL a présenté des candidats dans environ 50 circonscriptions aux législatives de 2007 ; Sabine Herold s'est présentée dans la 15e circonscription (16e arrondissement nord) de Paris face au sortant UMP Bernard Debré et a obtenu 1,36% des voix. Dans la 12e circonscription de Paris, c'est Édouard Fillias qui a été candidat dans la circonscription remportée par Philippe Goujon (UMP)[10]. Il y a obtenu 0,52%.

[modifier] Programme

Alternative libérale est un mouvement libéral, c'est-à-dire favorable à une "société du libre choix", ce qui implique nécessairement la responsabilité individuelle et doit être garantie par la loi et l'État de droit.

Ce parti souhaite un État qui garantisse la justice, la liberté et prenne en charge les fonctions régaliennes telles que la défense nationale ou la sécurité. Mais il s'oppose à une intervention systématique de l'État dans la vie quotidienne des citoyens, intervention qu'il considère comme exagérée en France et qu'il accuse de déresponsabiliser les Français. Pour AL, chacun doit assumer ses choix.

Du point de vue économique, le programme d'Alternative libérale s'inspire du libéralisme économique tel qu'il a été appliqué en Irlande[11] et se veut assez proche de l'American Libertarian Party.

Du point de vue politique et social, Alternative libérale défend les droits de l'homme, les libertés individuelles fondamentales et l'épanouissement individuel pour tous.

Les mesures phares en sont : allocation universelle, fin du monopole de la sécurité sociale, suppression de la carte scolaire et autonomie des universités, impôt à taux unique, légalisation du cannabis ou encore introduction des actions de groupe.

Ainsi, ils s'opposent tant au socialisme en matière économique et sociale qu'au conservatisme en matière de mœurs. Alternative libérale est généralement classée au centre-droit de l'échiquier politique.

Le programme détaillé est organisé en 18 grands chantiers, disponibles sur le site d'Alternative Libérale.

[modifier] Notes

  1. Alternative libérale fait ses débuts, Le Figaro, 2 mars 2006 (rapporté par AL).
  2. Le blog d'Edouard Fillias
  3. A 1500 adhérents, en six mois de temps, nous faisons une belle percée, Édouard Fillias, le 31 janvier 2007 sur son blog.
  4. Liste des comités locaux et fédérations selon AL.
  5. Liste des comités internationaux selon AL.
  6. Liste des comités d'action étudiante selon AL
  7. Naissance d'un nouveau parti politique, À la Une Vichy, 1er juillet 2006 (rapporté par AL).
  8. Edouard Fillias sur France Inter , France Inter, 28 décembre 2006 (rapporté par AL),
  9. [AL] Bataclan : Un congrès sous le signe de l’ouverture.
  10. Sabine Herold, « mademoiselle Thatcher » , Le Journal du dimanche, 18 juin 2006 (rapporté par AL)
  11. [AL] Retrouver la confiance et la prospérité, c'est possible. L'Irlande nous le prouve !

[modifier] Voir aussi

n:

Wikinews propose des actualités concernant « France : Congrès fondateur d'Alternative Libérale ».

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe