Centre national des indépendants et paysans

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Centre national des indépendants et paysans
 
Président Annick du Roscoät
Fondation 6 janvier 1949
Disparition {{{disparition}}}
Siège 6, rue Quentin Bauchart
75008 Paris
Secrétaire général Bernard Beaudet
Porte-parole Gilles Bourdouleix
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Présidents du groupe
au Sénat -
à l'Assemblée Jean-François Copé
au Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}}
Représentation du parti
Députés
Sénateurs
Idéologie Droite, Conservatisme
Affiliation européenne {{{européenne}}}
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs bleu
Site Web www.cni.asso.fr
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Le CNI, abréviation de Centre national des indépendants devenu Centre national des indépendants et paysans (CNI) après l’absorption provisoire du Parti paysan de Paul Antier (en 1951), est un mouvement politique français, créé le 6 janvier 1949.

Il regroupe les courants de la droite classique hostile au dirigisme des partis de gauche (PCF, SFIO) ou du centre (MRP), tels le Parti républicain de la liberté (PRL), les Républicains indépendants ou l’Action républicaine et sociale.

Sommaire

[modifier] Personnalités

Le CNI a été fondé par Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux. Sa figure la plus populaire a été Antoine Pinay. Son parlementaire le plus brillant Paul Reynaud.

Une des originalités du CNI de la IVe République fut d'être relativement imperméable aux querelles portant sur la position des uns et des autres au cours de la première moitié des années 1940 : il accueillit dans son groupe parlementaire Maître Isorni, ancien résistant, mais aussi ancien avocat du Maréchal Pétain en 1945, Antoine Pinay qui fut brièvement membre du gouvernement siégeant à Vichy, Joseph Laniel, résistant historique, mais très tôt partisan d'une amnistie effaçant des condamnations de la période dite d'épuration.
Jean-Marie Le Pen est député de la Seine de 1958 à 1962 sous l'étiquette CNI.

[modifier] Historique

Avec quelque 90 députés, il a joué un rôle central au cours de la deuxième législature de la IVe République en parvenant à diviser le RPF (27 députés votant l’investiture de Pinay). Sa députation est restée sensiblement identique pendant la 3e législature avec 95 députés mais son rôle politique a été moindre dans une assemblée penchant plus à gauche. En politique étrangère, les positions de la majorité du CNI sous la IVe République étaient assez voisines de celles du parti démocrate-chrétien MRP : engagement en faveur de l'intégration européenne et de l'alliance atlantique.

Le CNI a favorisé le retour au pouvoir de De Gaulle, malgré les réticences initiales de Roger Duchet, un de ses co-fondateurs, et contribué à la chute du gouvernement Pierre Pflimlin en se retirant de sa majorité fin mai 1958. Il a obtenu 120 sièges aux élections de novembre 1958, sous l'appellation "Indépendants et Paysans d'Action Sociale" (IPAS), faisant presque jeu égal avec l'UNR. Antoine Pinay a réussi la réforme monétaire de décembre 1959 (nouveau franc). Les indépendants se sont divisés sur la question algérienne.

Le 5 octobre 1962, 107 députés CNI ont refusé la confiance au gouvernement Georges Pompidou, se séparant de la majorité gouvernementale sur la question de la réforme constitutionnelle instituant l'élection du président de la République au suffrage universel direct, provoquant ainsi la scission des Républicains indépendants (Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Mondon, Louis Jacquinot, Jean de Broglie, Raymond Marcellin), favorables à la réforme constitutionnelle et à la poursuite de l’alliance avec les gaullistes de l'UNR-UDT. Avec 11 députés répartis dans deux groupes aux élections de 1962, le CNI ne jouait plus de rôle significatif et ce parti n’a eu qu’un rôle d’appoint à la formation dominante de la droite (UDR, RPR et aujourd’hui UMP).

Des tentatives eurent lieu pour faire du CNI la « passerelle » entre la droite parlementaire et le Front national. Aux législatives de 1986, on retrouve des membres du CNI sur les listes d'unions RPR-UDF. Néanmoins, le CNI présentera des listes communes avec le Front national dans trois départements (Paris, l'Essonne et le Val-d'Oise). Le président du mouvement, Yvon Briant, est d'ailleurs élu sur une liste Front national-Rassemblement national, et siège quelques mois le groupe parlementaire FN avant d'en être exclu. Mais le refus de la majorité des dirigeants du RPR et de l'UDF de s'entendre avec le FN sur le plan national (après, il est vrai, quelques tiraillements) ont fait de cette stratégie une impasse politique.

Le CNI s'est ensuite allié avec le RPR et le MPF (candidatures communes avec ce parti lors des élections législatives de 1997, sous l'étiquette La Droite indépendante (LDI), avant d'adhérer à l'UMP comme personne morale associée en 2002.

Le conseil national du CNI a décidé le 7 juin 2008 de « reprendre son entière indépendance vis-à-vis de l’UMP » et annoncé son intention « de présenter ses propres listes aux élections européennes »[1].

[modifier] Actualité

Aujourd'hui, le CNI compte six parlementaires dont le sénateur Philippe Dominati et les députés Christian Vanneste, Gilles Bourdouleix.

Le maire du VIIIème arrondissement de Paris, François Lebel a annoncé en avril 2008 avoir rejoint le CNI.

Le candidat proposé par vote à l'élection présidentielle de 2007 est Jean-Michel Jardry, vice-président du CNI, qui a reccueilli 341 promesses de parrainage. Il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à la suite d'un Conseil national et d'un vote des adhérents le 17 février 2007 (57 % en faveur de Nicolas Sarkozy, 16 % pour François Bayrou, 12% pour Philippe de Villiers et 5 % pour Jean-Marie Le Pen). Jean-Michel Jardry se retire ainsi de la course à la présidence de la République.

Les Jeunes Indépendants ou Jeunes CNI est le mouvement de jeunesse du CNI dont la présidente est Marie-Caroline Mérand. Le CNI est le seul parti politique français à avoir à la tête de son mouvement et de son mouvement jeune deux femmes, Annick du Roscoät et Marie-Caroline Mérand.

[modifier] Présidents du CNI

La fonction créée en 1973 a été assumée par :

[modifier] Sources

  1. [1] Communiqué en date du 7 juin 2008 publié sur le site officiel du CNI consulté le 9 juin 2008

[modifier] Liens externes