500 kHz
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La fréquence de 500 kHz (désignée aussi par sa longueur d'onde: 600 mètres) est la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie morse sur ondes hectométriques pour les stations du service mobile maritime et aéronautique.
Cette bande de moyenne fréquence est comprise de 415 kHz à 535 kHz, avec une portée d'exploitation jusqu'à 1 000 km.
En France cette fréquence de 500 kHz a fonctionné de 1904 à 1997 avec une veille de détresse jusqu'en 1999. À ce jour, une flotte de navire effectuant des liaisons radiotélégraphiques n’a plus d’interconnection possible avec les stations SMDSM 1999.
[modifier] Utilisation de la fréquence 500 kHz
La fréquence 500 kHz est la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie morse sur ondes hectométrique pour les stations du service mobile maritime et aéronautique. De la disponibilité de cette fréquence dépend l'efficacité de la veille effectuée par les stations côtières. Elle doit être employée pour les appels et le trafic de détresse.
Les messages de sécurité doivent être transmis sur une fréquence de travail après annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz.
Afin de faciliter la réception des appels de détresse, toutes les émissions sur la fréquence 500 kHz doivent être réduites au minimum et ne pas dépasser une minute. Avant d'émettre sur la fréquence 500 kHz, un laps de temps d'écoute suffisant est nécessaire, afin d'être certain qu'aucun trafic de détresse n'est en cours. Cette disposition ne s'applique pas aux stations en détresse.
Chaque navire équipé d'une station radiotélégraphie morse sur ondes hectométrique est en veille sur 500 kHz et c'est là qu'il sera appelé.
Les stations conviennent d'une fréquence de dégagement. Puis, la communication terminée, le navire revient sur 500 kHz.
Depuis le SMDSM 1999, les stations ne sont plus tenues à l'écoute obligatoire du canal 500 kHz.
Durant les périodes de silence radio de 3 minutes, les stations sont parfaitement audibles jusqu'à 3 000 km lorsqu’il fait nuit entre le lieu d'émission et de réception et seulement 1 000 km de jour.
[modifier] Historique
- En France la fréquence de 500 kHz a fonctionné de 1904 à 1997 avec une veille de détresse jusqu'en 1999.
- La fréquence 500 kHz de la bande des 600 mètres a été créée par la Conférence de Berlin de 1906. [1]
- En France, depuis 1901, après avoir déménagé dans plusieurs lieux sur l'île d'Ouessant, la station Ouessant TSF, indicatif FFU (station Française Fixe de Ushant), a été dès 1904 la première station française opérationnelle en liaison avec une flotte de 80 paquebots sur 500 kHz. Détruite en 1944 par fait de guerre, Ouessant TSF n'a jamais été reconstruite. Elle a été remplacée en 1952 par la nouvelle station Le Conquet radio (avec le même indicatif radio FFU) à ce jour fermée.
Plusieurs fréquences ont été transférées sur 500 kHz :
- la fréquence d’appel en radiotélégraphie de 1 000 kHz de la bande des 300 mètres ;
- la fréquence internationale aéronautique en radiotélégraphie de 333 kHz de la bande des 900 mètres ;
- la fréquence maritime en radiotélégraphie de 166 5 kHz de la bande des 1 800 mètres.
- la fréquence d’appel maritime en radiotélégraphie de 143 kHz de la bande des 2 100 mètres.
[modifier] Quelques dates
En France :
- En 1901 : essais par Camille Papin Tissot [2] en radiotélégraphie morse dans plusieurs lieux sur l'île d'Ouessant.
- En 1902 : essais depuis le phare du Stiff de l'île d'Ouessant. (Puis essais du premier radiophare; système opérationnel en juin 1911).
- En 1903 : la station Ouessant TSF dans l'exercices de la Marine nationale de Brest effectue des liaisons radiotélégraphiques.
- En 1904 : la station Ouessant TSF FFU (depuis le Stiff), effectue des liaisons radiotélégraphiques avec une flotte de 80 paquebots.
- En 1906 : Convention de Genève pour le sort des blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer.
- En 1910 : la station Ouessant TSF, FFU (depuis Lampaul), de nuit effectue des liaisons radiotélégraphiques avec l'Afrique du Nord.
- En 1911 : la station Boulogne TSF FFB effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz.
- En 1912 : obligation d'une station radiotélégraphique présente dans tous les paquebots.
- En 1913 : la station FFU du Stiff est définitivement détruite (surtension). La station FFU de Lampaul assure seule les transmissions.
- En 1914 : 50 navires de pêche français sont pourvue en radiotélégraphie morse.
- En 1915 : arrivée d’amplificateurs BF à lampes électroniques (en forme de grosses boules) pour le casque et le haut parleur.
- En 1919 : la station Marseille TSF FFM effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz.
- En 1920 : arrivée dans les stations d’émetteurs et de récepteurs à Tube électronique fonctionnant sur 500 kHz.
- En 1921 : 200 navires de pêche Français sont pourvus en radiotélégraphie morse.
- En 1922 : la station Ouessant TSF, FFU, traite tous les jours 200 radiotélégrammes.
- En 1927 : équipement de récepteur auto-alarme sur la fréquence 500 kHz, à bord des navires qui ne font pas la veille permanente.
- En 1935 : la station Ouessant TSF, FFU effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz chaque premier Lundi du mois avec les phares dotés de la TSF afin de vérifier le bon fonctionnement jusqu'à 1940.
- En 1944 : le 2 septembre, la station Ouessant TSF, FFU est totalement détruite par fait de guerre.
- En 1952 : la station Le Conquet radio FFU (depuis La Pointe du Renard), effectue des liaisons radiotélégraphique sur 500 kHz.
- En 1972 : En France la première femme opératrice radiotélégraphiste (YL en code morse) est embarqué sur un navire de commerce.
- En 1975 : amorce de la baisse du trafic radiotélégraphique.
- En 1976 : la première opératrice radiotélégraphiste (YL) de station côtière prend ça fonction dans la station Le Conquet radio.
- En 1988 : toutes les écoles de radiotélégraphiste de la marine marchande sont fermées.
- En 1996 : la station Le Conquet radio FFU reçoit le centième appel de détresse SOS.
- En 1997 : en France, le métier d'Officier radiotélégraphiste de la marine marchande disparaît. France Télécom arrête la radiotélégraphie.
- En 1999 : en France arrêt de la veille radiotélégraphique sur 500 kHz et sur la fréquence 8 364 kHz .
- Depuis 1999 une flotte de navire effectuant des liaisons radiotélégraphiques n’a plus d’interconnection possible avec les stations SMDSM 1999.
[modifier] Évolution
Depuis le 1er février 1999, dans le cadre du SMDSM, il n’y a plus de veille obligatoire sur les fréquences 500 kHz et 8 364 kHz.
[modifier] Navires
[modifier] Constitution des premiers indicatifs
Pour les stations de bord :
- première lettre : F pour France ;
- deuxième lettre : initiale du nom de la compagnie à laquelle appartenait le bâtiment (M Messageries Maritimes, C Chargeurs Réunis, P Paquet, T Transatlantique, etc.) ;
- troisième lettre : initiale du nom du bâtiment.
Ainsi, l'indicatif FML était l'indicatif radio du bâtiment Lotus des Messageries Maritimes.
Pour les stations de bord militaires :
- premières lettres : FA ou FB ;
- suivies de deux lettres du nom du bâtiment.
[modifier] Certificat de radiotélégraphiste
Depuis le 31 janvier 1997, il n’y a plus de radiotélégraphiste présent dans les navires sous pavillon français.[1]
Pour manœuvrer une station radiotélégraphique de navire,
il était nécessaire de posséder un des certificats suivants :
- certificat général d’opérateur des radiocommunications ;
- certificat d’opérateur radiotélégraphiste de première classe ;
- certificat d’opérateur radiotélégraphiste de deuxième classe ;
- certificat spécial d’opérateur radiotélégraphiste.
Pour configurer, programmer, modifier, réparer une station de bord de navire,
il était nécessaire de posséder un des brevet suivants :
- brevet de radioélectronicien de première classe
- brevet de radioélectronicien de deuxième classe
- brevet de radioélectricien de première classe
- brevet de radioélectricien de deuxième classe
- brevet d'Officier Radioélectronicien de la Marine Marchande
[modifier] Le radiotélégraphiste disparaît
Dans le cadre du SMDSM de 1999, la France interrompt définitivement l'emploi de la radiotélégraphie morse dans les bandes marines depuis les navires français. La fonction d'officier radiotélégraphiste embarqué disparaît alors.[2]
[modifier] Aéronefs
Il n’y a plus de radiotélégraphiste présent dans les aéronefs français.
Pour manœuvrer un poste radiotélégraphique d’aéronef, il était nécessaire de posséder une licence d’opérateur radio-navigant de première ou deuxième classe.
[modifier] Radioamateurs
Depuis 2006, dans quelques pays (pas en France), une bande du service radioamateur est créée entre les fréquences 501 kHz et 510 kHz.
[modifier] Fréquences de 500 kHz et de 8 364 kHz
[modifier] 500 kHz
La fréquence 500 kHz est la fréquence internationale de détresse en télégraphie morse (recommandation de l'Union internationale des télécommunications). Elle doit être employée à cet effet par les stations de navire, d'aéronef et d'engin de sauvetage qui font usage de la télégraphie morse sur des fréquences comprises entre 415 kHz et 535 kHz lorsque ces stations demandent l'assistance des services maritimes. Elle doit être employée pour l'appel et le trafic de détresse ainsi que pour le signal et les messages d'urgence, pour le signal de sécurité et, en dehors des régions à trafic intense, pour de brefs messages de sécurité. Lorsque cela est possible en pratique, les messages de sécurité doivent être émis sur la fréquence de travail, après une annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz. Pour la détresse et la sécurité, les classes d'émission à utiliser sur la fréquence 500 kHz sont les classes A2A, A2B, H2A ou H2B. Il convient toutefois que les stations de navire et d'aéronef qui ne peuvent pas émettre sur la fréquence 500 kHz utilisent toute autre fréquence disponible sur laquelle elles pourraient attirer l'attention.
[modifier] 8 364 kHz
Jusqu'au 1er février 1999, la fréquence 8 364 kHz était désignée pour être utilisée par les stations d'engin de sauvetage[3].
[modifier] Signal de sécurité et vie humaine
Pour la sécurité et vie humaine, la cadence de la manipulation télégraphique est comprise entre 12 à 16 mots par minute.
Dans l’ordre de priorité :
- Détresse (sauf sur un message de détresse déjà en cours)
- Urgence (sauf sur un message de détresse et sauf sur un message d’urgence déjà en cours)
- Sécurité (sauf sur un message de détresse ou d’urgence et sauf sur un message de sécurité déjà en cours)
- Routine (sauf sur un message en cours)
[modifier] Détresse
[modifier] Le navire est en détresse
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse : douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et trois répétitions du groupe SOS en radiotélégraphie pour signaler que son navire est sous la menace d'un danger grave et imminent, avec une demande d'assistance pour hommes en danger.
Il est de la forme :
SOS, SOS, SOS de (Nom du navire), (Nom du navire), (Nom du navire)
SOS (Nom du navire)
- Position (latitude et longitude ou position relative)
- Nature de la détresse
- Secours demandé
- Nombre de personnes à bord
- Intentions
- Tout renseignement supplémentaire qui pourrait être utile (caractéristiques du navire ...)
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
SOS SOS SOS de Titanic Titanic Titanic
SOS de Titanic
Position 41°46'N 50°14'O
Le navire est en train de couler
Demandons assistance immédiate
2201 personnes à bord
Quittons le navire
Paquebot noir de 269 m de long à 4 cheminées
[modifier] Un autre navire est en détresse
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse : douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et du groupe DDD suivie de trois répétitions du groupe SOS suivie du groupe DDD en radiotélégraphie dans l'un des trois cas suivants :
- pour signaler qu'un autre navire ou un aéronef est en détresse si celui-ci n'est pas en mesure de le signaler lui-même ;
- pour demander des secours supplémentaires lorsque, s'étant porté à l'aide d'un navire ou d'un aéronef en détresse, il juge ces secours nécessaires ;
- pour répéter un appel de détresse dont aucun autre navire ou station côtière n'a accusé réception immédiatement, lorsqu'il est dans l'impossibilité de se porter lui-même au secours du navire ou de l'aéronef en détresse.
Le message prend alors cette forme :
DDD SOS SOS SOS DDD, de (Navire relais), (Navire relais), (Navire relais)
SOS (Navire en détresse)
Renseignements contenus dans le messages de détresse.
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
DDD SOS SOS SOS DDD de Carpathia Carpathia Carpathia
SOS Titanic
Position 41°46'N, 50°14'O
Le navire est en train de couler.
Demandons assistance immédiate.
2201 personnes à bord.
Quittons le navire
Paquebot noir de 269 m de long à 4 cheminées.
[modifier] Message de détresse, mesure à prendre par le capitaine
Le capitaine d'un navire en mer qui reçoit, de quelque source que ce soit (y compris d'une radiobalise pour la localisation des sinistres en mer), un message indiquant qu'un navire ou un aéronef ou leurs embarcations et radeaux de sauvetage se trouvent en détresse est tenu de se porter à vitesse maximale au secours des personnes en détresse et de les en informer, si possible. En cas d'impossibilité ou si, dans les circonstances spéciales où il se trouve, il n'estime ni raisonnable ni nécessaire de se porter à leur secours, il doit inscrire au journal de bord la raison pour laquelle il ne se porte pas au secours des personnes en détresse.
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
SOS Titanic Titanic Titanic ici Carpathia Carpathia Carpathia
REÇU SOS
Carpathia part à toute vapeur sera dans 4 h à la position 41°46'N 50°14'O
[modifier] Annulation
Quand le capitaine d'un navire qui a émis le signal d'alarme ou de détresse estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
[modifier] Urgence
[modifier] Message urgent
Dans tous les autres cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message urgent concernant la sécurité d'un navire, d'un aéronef ou d'une personne quelconque se trouvant à bord ou en vue du bord, il doit faire usage du signal d'urgence : trois répétitions du groupe XXX en radiotélégraphie.
Il est de la forme :
XXX XXX XXX de (Nom du navire) (Nom du navire) (Nom du navire)
Dégagement de la fréquence de détresse.
XXX XXX XXX de (Nom du navire) (Nom du navire) (Nom du navire)
- Position (latitude et longitude ou position relative)
- Nature de l’urgence
- Secours demandé
- Nombre de personnes à bord
- Intentions
- Tout renseignement supplémentaire qui pourrait être utile (caractéristiques du navire ...)
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
XXX XXX XXX de Titanic Titanic Titanic
Demandons remorqueurs qrw 480
Sur 480 kHz
XXX XXX XXX de Titanic, Titanic, Titanic
Position 41°46'N 50°14'O
Chaufferies inondées suite à voie d’eau réparée
Demandons remorqueurs
2201 personnes à bord
Paquebot noir de 269 m de long à 4 cheminées
[modifier] Annulation
Quand le capitaine d'un navire qui a émis un signal d'urgence estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
[modifier] Transports sanitaires
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires placés sous la direction d'une partie à un conflit ou d'États neutres, ou d’un navire portant secours aux blessés, aux malades et aux naufragés, le capitaine du navire doit faire transmettre les signaux d'urgence : d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe YYY en radiotélégraphie.
Convention de Genève du CICR sur la radio [3].
[modifier] Historique en zone de combats
La nécessité d'utiliser les radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. En mer, plus de 45 navires-hôpitaux et 4 navires affrétés par le CICR furent coulés ou endommagés par faits de guerre: l'absence de moyens d'identification efficaces fut la cause de la plupart des attaques en surface ou sous-marines. En 1943, un navire-hôpital attaqué par des avions s'efforça de se faire identifier par radio. La station côtière de Malte retransmit le message du navire sous forme d'appel à tous (CQ), mais les avions assaillants ne purent capter cette émission.
[modifier] Navire neutre
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification d'un navire placé sous la direction d'un État neutre à un conflit, le capitaine du navire doit faire transmettre les signaux d'urgence : d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe NNN en radiotélégraphie.
[modifier] Historique en zone de combats
Dès 1944, les navires neutres naviguant en Méditerranée signalaient leur position en émettant toutes les quatre heures un message sur la fréquence de détresse de 500 KHz. Dans l'Atlantique, ils émettaient ce message une fois par jour. Ces messages de position sur 500 kHz étaient prescrits par les belligérants.
[modifier] Sécurité
Dans tous les cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message concernant la sécurité de la navigation ou donnant des avertissements météorologiques importants, il doit faire usage du signal de sécurité : trois répétitions du groupe TTT en radiotélégraphie.
Exemple sur 500 kHz :
- TTT TTT TTT de FFU FFU FFU
- AVURNAV qrw 443,5
(puis dégagement sur 443,5 kHz)
- TTT TTT TTT de FFU FFU FFU
- TTT AVURNAV Brest NR 030 M 016 France
- Le 31 janvier 1997 à 2400z. France Telecom cessera n'importe quel trafic sur la fréquence 500 KHz.
- qsy 500
[modifier] Appel de routine
L'appel de routine permet aux bateaux d'entrer en relation pour les télégrammes avec la terre, d'échanger, entre bateaux, des messages relatifs à la navigation, la météo, d'obtenir des données nautiques concernant les opérations portuaires.
[modifier] L'appel général
L'appel général à toutes les stations.
cq cq cq de ffu ffu ffu
qrw 443.5 =
[modifier] L'appel d’une station
ffb ffb ffb de ffu ffu ffu
qrw 443.5 =
[modifier] Période de silence radio du Temps universel coordonné
- Dans les stations radios internationales, une montre marque l'heure du Temps universel coordonné comme référence.
- Sur la fréquence 500 kHz, les stations effectuent un silence radio de H + 15 à H + 18 et de H + 45 à H + 48.
- L’appel de routine, de sécurité et d’urgence est autorisé aux heures de H + 18 à H + 44 et de H + 48 à H + 14 avec un dégagement sur une fréquence de travail.
- Les radiocommunications pour la détresse sont libres sur la fréquence 500 kHz.
[modifier] Le journal du service radioélectrique
Le journal du service radioélectrique doit être tenu à bord des navires. Ce journal contient :
- Le nom du radiotélégraphiste assurant la veille ;
- les heures de début et de fin de cette veille ;
- les interruptions de cette veille ;
- les communications de détresse, urgence, securité ;
- les communications avec les stations côtières ;
- les opérations d’entretien des batteries ;
- les essais de matériel.
[modifier] Canaux utilisés par les navires
[modifier] Dans la bande hectométrique
La puissance de la station de bord est comprise entre 150 W et 400 W.
Canaux | Utilisations |
---|---|
410 kHz | Fréquence normale de radiogoniométrie en radiotélégraphie morse (positions des navires et des aéronefs) |
425 kHz | Radiocommunications régions 2 et 3 (sauf Europe et Afrique) de navires à navires en télégraphie morse |
454 kHz | Radiocommunications de navires à navires en radiotélégraphie morse |
458 kHz | Radiocommunications région 1 (Europe et Afrique) de navires à navires en radiotélégraphie morse |
468 kHz | Radiocommunications de navires à navires en radiotélégraphie morse |
480 kHz | Radiocommunications de navires à navires en radiotélégraphie morse |
500 kHz | Fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie morse. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H + 18 et H + 45 et entre H + 48 et H + 15. |
512 kHz | Radiocommunications de navires à navires en radiotélégraphie morse. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence comme fréquence d’appel supplémentaire en radiotélégraphie morse lorsque la fréquence 500 kHz est employée pour la détresse. Dans les zones à fort trafic, la fréquence est utilisée pour l'appel de routine. |
[modifier] France Télécom ferme les émissions en radiotélégraphie morse
Jusqu'en 1997 France Télécom était la principale entreprise française travaillant en radiotélégraphie par le Code Morse.
[modifier] Les stations de France Télécom étaient
- Boulogne radio FFB (1911 ; 1997)
- Le Conquet radio FFU (1952 ; 1997)
- Arcachon radio FFC (les dernières années radiopiloté par Le Conquet)
- Marseille radio FFM (1919 ; 1997). (les derniéres années radiopiloté par Boulogne)
- Saint-Lys radio FFL et FFT (1952 ; 1996) en Ondes courtes entre 4 000 kHz à 27 500 kHz
[modifier] Nuit du 31 janvier 1997 au 1er février 1997
- Les dernières émissions en télégraphie sur 500 kHz depuis les stations du Conquet et de Boulogne.
- 23 h 02 Temps universel coordonné
cq cq de ffu ffu
tfc list qrw 443.5 =
cq cq cq de ffu ffu ffu =
tfc list cnfv cnfv uanw uanw uuzb uuzb + du ffu nw lsn 480 K
de ffu nw 500
- 23 h 46 Temps universel coordonné
cq cq cq de ffu ffu ffu
f/cl down broadcast =
this is our final cry on 500 khz before eternal silence stop
nearly all the century round ffu has provided w/t svc at the tip of brittany stop
thank you all for good kii good cooperation over decades and best wishes to those remaining on air stop
good bye from all at brest le conquet radio stop
silent key for ever stop
adieu 31 01 1997 / 2348 gmt b de ffu + + va. ...
- 23 h 58 Temps universel coordonné
ost de ffu bsr vx merci 73
eao de ffu bs gracias 73
oxz de ffu gn 73 tu
gld de ffu ge om thanks and all the best 73 tu
ffu de ffb qsl 73 va
ffb de ffu mci 73 tu
ffu de gpk bon chance mes amis kenavo 73 de gpk
- 0 h 03 Temps universel coordonné
cq cq cq de ffb lst february 1997 00h00 gmt =
this is the last radio telegraphic message transmitted by ffb in a few minutes our 500 kilocycles transmitter will be switched off
thank you all for good cooperation over decades and best wishes to those remaining on air
de ffb operators good luck in the future es best 73 de ffb nw + +
ffb de ffc merci mike pour tout adieu 1 ami 73
- 0 h 12 Temps universel coordonné
ffb de ffu bsr vx et pour la derniere 73 i 73 + . .
ok ff de ffb merci vx kenav ii kenavo = 73 . nw sp
[modifier] Postes radiotélégraphiques en 1922
Stations côtières françaises sur 500 kHz le 1er mars 1922.
- Ajaccio Aspretto FUI.
- Barre de l’Adour FUW.
- Bonifacio TSF FFC.
- Bordeaux TSF FFX.
- Boulogne TSF FFB.
- Havre TSF FFH.
- Marseille TSF FFM.
- Mengam FUE.
- Nice TSF FFN.
- Ouessant TSF FFU.
- Rochefort-sur-Mer FUR.
- Saintes Maries TSF FFS.
- Toulon Croix des Signaux FUX.
- Toulon Mourillon FUT.
- Alger TSF FFA.
- Oran Aïn el-Turck FUK.
- Cabo Finistairerre FAF (Espagne).
- Conakry FCO (Guinée).
- Dakar FDA (Sénégal).
- Port Etienne FUT (Mauritanie).
- Rufisque FRU (Sénégal).
- Tabou FTA (Côte d’Iviore).
- Cap Bon FFT (Tunisie).
- Loango FGO.
- Mutsamudu FLU.
- Diego Suarez FDG.
- Dzaoudzi FDO.
- Majunga FJA.
Autres :
Maroc :
- Casablanca CNP.
- Mogador CNY.
- Tanger CNW.
[modifier] Marine marchande
De nombreux cargos, sont encore équipés du minimum jusqu’en 1970 (un simple Émetteur à ondes amorties d'une puissance de quelques dizaines de watts) pour la portée obligatoie de 250 km.
Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance la plus faible d’un émetteur radio homologué pour la marine est de 150 W et la puissance la plus forte est de 400 W (depuis 1970).
Sur les photos en 1922, une différence dans l’évolution du matériel radio entre les différents navires est évidente.
[modifier] L'appel en bande décamétrique
La bande décamétrique est utilisée pour les radiocommunications à grande distance (portée jusqu'à 12 000 km jour et nuit et le reste du monde plusieurs heures par jour) sans nécessiter de grandes puissances d'émission (la puissance de la station de bord de navire est inférieure à 1 000 W).
APPENDICE 34 Mob-87 :
Tableau des fréquences d'appel assignées aux stations de navires pour la radiotélégraphie morse manuelle de classe A1A ou pour la radiotélégraphie morse automatique de classe A1B à des vitesses de transmission ne dépassant pas 40 bauds.
Largeur des voies dans chaque bande : 0,5 kHz.
(Voir l'article 60 et la résolution 312 (Rév. Mob-87))
Groupe en bande décamétrique | Bande des
4 MHz |
Bande des
6 MHz |
Bande des
8 MHz |
Bande des
12 MHz |
Bande des
16 MHz |
Bande des
22 MHz |
Bande des
25 MHz |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voie commune dans le monde | 4 184 kHz | 6 276 kHz | 8 368 kHz | 12 552 kHz | 16 736 kHz | 22 280,5 kHz | 25 172 kHz |
Les Caraïbes et Océan Atlantique | 4 182 kHz | 6 277 kHz | 8 366 kHz | 12 550 kHz | 16 734 kHz | 22 279,5 kHz | 25 171,5 kHz |
Le Golfe-Mexique | 4 183 kHz | 6 278 kHz | 8 367 kHz | 12 551 kHz | 16 735 kHz | 22 281,5 kHz | |
Pacifique Nord | 4 185 kHz | 6 279 kHz | 8 368,5 kHz | 12 552,5 kHz | 16 736,5 kHz | 22 282,5 kHz | 25 172,5 kHz |
Pacifique Sud | 4 186 kHz | 6 280 kHz | 8 370 kHz | 12 554 kHz | 16 737,5 kHz | 22 283,5 kHz |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources fiables
- Manuel à l’usage des services mobile maritime [4]
- Conférence de Berlin de 1906. [5]
- Convention de Londres de 1912. [6]
- Les livres écrits par Camille Tissot. [7]
- CONVENTION INTERNATIONALE RADIOTELEGRAPHIQUE USA 1914 [8]
[modifier] Liens
- Code Q
- Code Z
- Alphabet morse
- SOS
- Message de détresse
- Télégraphe
- Samuel Morse
- Modulation d'amplitude
- Signal de détresse
- Fréquences maritimes pour la détresse
- Bandes marines
- SMDSM
- MF-HF-VHF
- Poste à galène
- Droit des conflits armés
[modifier] Liens externes
- 500 kHz au USA [9]
- COMITE INTERNATIONAL DU NEW 500 KHZ NETWORK [10]
- 500 kHz Le Centenaire par Thierry BRESSOL [11]
- Station radiotélégraphie d'engin de sauvetage [12]
[modifier] Notes et références
- ↑ Arrêté du 21 avril 1995 dans le cadre du SMDSM
- ↑ L'arrêté du 21 avril 1995. Art. 10. - Les titulaires d'un certificat d'opérateur délivré en application de l'arrêté n° 4052 du 28 décembre 1976 susvisé peuvent utiliser les équipements des stations radioélectriques de navires jusqu'au 31 janvier 1997.
- ↑ Stations d'engin de sauvetage équipées pour émettre sur les fréquences des bandes comprises entre 4 000 kHz et 27 500 kHz et désirant établir avec les stations des services mobiles maritime et aéronautique des communications relatives aux opérations de recherche et de sauvetage.
[modifier] Spectre radiofréquence
Spectre électromagnétique | Radioélectricité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Spectre radiofréquence • Bandes VHF-UHF • Spectre micro-ondes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3 Hz | 30 Hz | 300 Hz | 3 kHz | 30 kHz | 300 kHz | 3 MHz | 30 MHz | 300 MHz | 3 GHz | 30 GHz | 300 GHz | ||||||||||||||||||||||||||
100 000 km | 10 000 km | 1 000 km | 100 km | 10 km | 1 km | 100 m | 10 m | 1 m | 10 cm | 1 cm | 1 mm | ||||||||||||||||||||||||||
ELF | SLF | ULF | VLF | LF | MF | HF | VHF | UHF | SHF | EHF | |||||||||||||||||||||||||||
OL(LW) | OM(MW) | OC(SW) |
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Onde radio • Bandes de fréquences de la télévision terrestre • Spectre micro-ondes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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