Radioamateur

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L'Union internationale des télécommunications définit l'activité des opérateurs des services d'amateur appelés radioamateurs comme « services de radiocommunication ayant pour objet l'instruction individuelle, l'intercommunication et les études techniques, effectuées par des amateurs, c'est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s'intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire ». Cette règle s'applique dans la plupart des pays dans les mêmes termes.

L'émission d'amateur est donc une activité de loisir technique qui permet, à ceux qui la pratiquent, d'établir des liaisons radio avec les radioamateurs du monde entier. Elle permet d'acquérir des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l'électronique et de développer des liens d'amitié entre amateurs de différents pays.

Les communications sont moins réglementées que par le passé et les amateurs peuvent non seulement discuter de technique radio mais également d'autres sujets scientifiques comme la météorologie, l'informatique, etc. Ils peuvent également aborder la vie associative ou des questions plus personnelles, pour autant qu'ils discutent en leur nom propre et pas au nom de tierces personnes. Les radioamateurs ont un devoir de réserve et s'interdisent d'aborder les thèmes politiques et religieux.

Les amateurs partageant cette passion appartiennent à la « communauté des radioamateurs ».

Pour clarifier une confusion fréquente, les radioamateurs, radioécouteurs (SWL) et cibistes partagent tous la passion pour la radio de loisir. Les différences sont surtout réglementaires et techniques, car il est courant de passer d’une activité à l’autre.

La licence radioamateur, grâce aux diverses bandes et à la puissance supérieure qu’elle autorise, donne plus de possibilités que la CB, qui reste limitée à la bande des 27 MHz et aux faibles puissances. Cependant, de nombreux cibistes pratiquent le même genre de trafic que les radioamateurs.

Quant aux radioécouteurs encore appelés SWL, abréviation de Short Wave Listener, ce sont souvent de futurs radioamateurs, en attente de franchir le pas vers un matériel plus complet et une licence d’émission.

Le shack ou station d'un opérateur avec un décamétrique en bas à gauche (calé sur 7 MHz, bande des 40 m). En haut à droite, il est indiqué l'azimut de l'antenne.
Le shack ou station d'un opérateur avec un décamétrique en bas à gauche (calé sur 7 MHz, bande des 40 m). En haut à droite, il est indiqué l'azimut de l'antenne.


Sommaire

[modifier] Législation

[modifier] Règles internationales

Le spectre hertzien est une ressource naturelle. Son utilisation est réglementée par l'Organisation des Nations Unies.

L'Union internationale des télécommunications (IUT) au sein de l'ONU est en charge de définir la répartition et les modalités d'utilisation des fréquences hertziennes. L'IUT-R (division radiocommunication) édite le Règlement des Radiocommunications (RR). Ce traité international est utilisé par les pays l'ayant ratifiés pour établir leur propre réglementation nationale.

Le règlement des Radiocommunications est révisé tous les 3 ans lors de conférence mondiale des radiocommunications (CMR).

La Conférence Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT) régule et réglemente l’utilisation des radiocommunications au niveau européen. Elle émet des avis, des recommandations et des décisions en se basant sur le Règlement des Radiocommunications. Elle est composée de 44 membres (européen, pays d’Europe centrale et orientale).

Les recommandations significatives

  • T/R 61-1: libre circulation des radioamateurs dans les pays membres de le CEPT
  • T/R 61-2: harmonisation des réglementations nationales (certificat d'opérateur, programme de l'examen)[1]

L'activité radioamateur est accessible à tous, quel que soit le niveau d'instruction, y compris aux enfants bien que certains pays limitent l'âge minimum à 13 ans.

La connaissance du code Morse n'est plus obligatoire pour utiliser les fréquences en dessous de 29,7 MHz depuis la refonte de l'article 25 du Règlement des radiocommunications (RR) lors de la Conférence mondiale des radiocommunications 2003, mais certains pays, dont la Russie continue de l'exiger. En Europe, la recommandation T/R 61-01 ne fait plus référence à l'examen de morse pour obtenir un certificat d'opérateur du service amateur. En France, suite à la décision ART 04-316, les opérateurs de classe 2 sont autorisés à trafiquer sur les bandes inférieures à 30 MHz.

Il est possible de s'entraîner seul ou en communauté dans un Radio Club. Cette dernière solution est vivement recommandée pour une plus grande efficacité. Fin 2006, le taux de réussite à l'examen était inférieur à 50% en France qui comptait seulement 16149 radioamateurs au 31/12/2005 (>80000 en Allemagne, >60000 en Angleterre, >40000 en Espagne...). Ceci malgré la mise en place d'une licence très simplifiée pour "novices". Le radioamateurisme français souffre d'une quasi inexistante représentativité auprès du grand public.

[modifier] Indicatif et licence

L'indicatif délivré par l'administration est l'identifiant de la station d'amateur, une sorte de numéro d'immatriculation, et l'opérateur certifié utilisera cet indicatif pour transmettre. L'indicatif étant rattaché à la station d'amateur, il peut y avoir plusieurs opérateurs utilisant la station d'amateur. On parle alors d'opérateur occasionnel. C'est le cas d'une station d'amateur de radio-club notamment. Chaque opérateur doit respecter les prérogatives (bandes de fréquence, puissance, type de transmission) de son certificat lorsqu'il opère sur une station d'amateur. Il utilisera l'indicatif du radio club suivi de son propre indicatif lors des transmissions.

La « licence » (document spécifique) a été supprimée unilatéralement par la France en 1995 et remplacée par une « Autorisation administrative » malgré l'obligation de délivrance faite par l'Union Internationale des Télécommunications à tous ses membres à travers le Règlement des Radiocommunications.

On utilise en jargon radioamateur le terme de « pirate » pour désigner toute émission hors des réglementations : puissance , limites de bande, usurpation d’indicatif ou trafic sans licence ou autorisation. Ces infractions peuvent être poursuivies et sévèrement sanctionnées, surtout en cas de brouillage d'autres services

[modifier] Licence débutant

La CEPT envisage la création d'une licence novice radioamateur européenne qui donnerait accès à certaines bandes radioamateurs en ondes courtes (HF) avec une puissance réduite comme cela se fait déjà en Belgique[2] et au Royaume-Uni. L'examen serait plus élémentaire pour les futurs radioamateurs novices, tout en étant attrayant car les communications à grande distance (DX) seraient plus abordables. En effet, pour faire des contacts à longue distance en HF (entre 10 et 160 m), les Français doivent actuellement être titulaires de la licence F4 qui demande un niveau technique élevé. Par comparaison, la licence F0 donne seulement droit au 144 MHz avec une puissance de 10 watts qui ne permet de communiquer qu'avec des pays européens, et à condition d'avoir une très bonne antenne directive et l'aide d'une bonne propagation. En revanche, avec une antenne modeste (par exemple un doublet demi-onde de 5 mètres) et moins de 10 watts sur 28 MHz un radioamateur peut facilement contacter l'autre bout du monde si la propagation le permet. Cette licence européenne a été rejetée par les associations françaises de radioamateurs.

Le rapport 32 (septembre 2005) définit la licence novice : il s'agit d'un programme d'examen d'un niveau intermédiaire entre la licence de base et la licence HAREC. Elle a été adoptée par l'Allemagne (préfixe DO), par les Pays-Bas (PD), par la Suisse (HB3) et par le Danemark (OZ), mais d'autres pays sont prêts à suivre le mouvement. En Allemagne, par exemple, les privilèges pour ces stations novices sont : 1 810 kHz-1 850 kHz 100 W PEP, 1 850 kHz-1 890 kHz 75 W PEP, 1 890 kHz-2 000 kHz 10 W PEP; 3 500 kHz-3 800 kHz, 21 000 kHz-21 450 kHz et 28 000 kHz-29 700 kHz : pour toutes ces bandes 100 W PEP; 2 m et 70 cm 75 W PEP et 10,0 GHz-10,5 GHz 5 W PEP

La recommandation (05)06 (Octobre 2005) établit la réciprocité entre les pays qui ont adopté la licence novice. Elle ne concerne actuellement que les DO, les PD, les HB3 et les OZ.

Le rapport 89 (Paris, octobre 2006) définit un niveau d'entrée qui serait semblable à la licence de base belge.

[modifier] En France

Le Code des Postes et Communications Électroniques réglemente l’utilisation des radiocommunications (CPCE).

Le ministre chargé des communications électroniques

  • fixe les conditions d’obtention du certificat d’opérateur du service amateur
  • fixe les modalités d’attribution des indicatifs

L’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) est en charge en autre de :

  • l’attribution des fréquences
  • fixer les conditions d’utilisation des installations radioamateur

L'Agence Nationale des Fréquences (ANFR)

  • assure la gestion des indicatifs et des fréquences
  • organise le passage des examens pour le compte du ministre chargé des communications électroniques.

Toute personne désireuse d'émettre sur les fréquences allouées aux services amateurs (AMAT/AMSAT) doit remplir les conditions suivantes:

  • obtenir un certificat d'opérateur du service amateur.
  • disposer d'un indicatif d'appel (transmis par l'ANFR suite à l'obtention du certificat d'opérateur)
  • s'acquitter d'une taxe annuelle.

Les radioamateurs sont autorisés à émettre sous la double condition d'avoir subi avec succès l'examen permettant la délivrance du « certificat d'opérateur des services d'amateur » après quoi, sous réserve de paiement d'une taxe spéciale annuelle, est délivrée l'autorisation administrative accompagné de l'indicatif d'appel.

[modifier] En Belgique

  • le ministre chargé des télécommunications, dans le cadre des lois régissant les télécommunications :
    • fixe les conditions d’obtention des certificats d’opérateur du service amateur
    • fixe les modalités d’attribution des indicatifs (un choix existe cependant)
    • fixe l’attribution des fréquences
    • fixe les conditions d’utilisation des installations radioamateur.
  • L'autorité de régulation est l'IBPT ou Institut belge des postes et télécommunications. Elle a notamment pour objet de :
    • gérer les télécommunications et ses conditions d'utilisation fixées par le ministre
    • organiser les examens d'obtention des licences,
    • gérer l'attribution des indicatifs,
    • percevoir les taxes de surveillance,
    • contrôler l'usage et la conformité des stations d'émission-réception, etc.

[modifier] En Suisse

Le radioamateurisme est supervisé par l'office fédéral de la communication (OFCOM), dans le cadre des lois régissant les télécommunications.

La possession de scanners est libre en Suisse, mais leur utilisation est restreinte :

  • l'écoute des fréquences accessibles au public est libre : radiocommunication aérienne, bandes radioamateurs, radiocommunication à usage général (CB, PMR446), radio, télévision, etc.
  • il est par contre interdit d'écouter des fréquences non publiques (GSM, UMTS, services de sécurité, service du feu, radiocommunication professionnelle, etc.). Il s'agit d'infractions soumises au code pénal.

[modifier] Les diverses activités

Un relais en montagne
Un relais en montagne
Activité en plein air avec des équipements en hyperfréquences
Activité en plein air avec des équipements en hyperfréquences

Plus que le message lui-même, c'est la façon d'établir le contact qui passionne le radioamateur. Les communications radioamateurs ne doivent pas être comparées aux communications de type Internet ou téléphones portables. Les radioamateurs utilisent bien sûr Internet pour s'échanger des informations, des nouvelles etc., mais le but final reste toujours celui de la radio : tout mettre en œuvre pour réussir un contact utilisant les ondes radio et les phénomènes naturels par le biais desquels elles peuvent se propager. Dans certains cas un contact est un véritable exploit personnel.

C'est ainsi que pour s'affranchir de la courbure terrestre (lorsque les ondes se propagent comme la lumière, en ligne droite) certains radioamateurs utilisent des satellites (construits par des radioamateurs!) ou des relais terrestres. Mais ils savent aussi utiliser les phénomènes naturels comme les réflexions sur la Lune, sur les traînées météoritiques, sur les nuages de pluie ou encore sur les aurores polaires. Pour pouvoir exploiter de tels modes de propagation (non conventionnels il faut bien l'admettre!), il est nécessaire de surveiller les indices géomagnétiques, l'activité solaire, les éphémérides etc. C'est bien là que se trouve le charme des communications radioamateurs.

Certains préfèrent émettre avec de faibles puissances (inférieures à 5 watts mais souvent quelques milliwatts), pratiquant un type de trafic appelé « QRP », ou sur des fréquences de plusieurs dizaines de gigahertz dans un domaine où l'expérimentation est de mise et les réalisations personnelles sont obligatoires.

Certains privilégient l'activité presque sportive de la chasse aux contacts rares, aux concours, aux diplômes. D'autres développent la télévision amateur, ou se dévouent aux opérations de secours, ou au support des plaisanciers.

[modifier] Aspect scientifique et technique

Une réalisation radioamateur
Une réalisation radioamateur

L'émission d'amateur est un vaste terrain fertile pour l'expérimentation technique. Nombreux sont les radioamateurs qui prennent plaisir à construire eux-mêmes leur propres antennes et postes radio. Cette activité est l'occasion pour beaucoup d'entre eux de s'intéresser aux sciences et d'enrichir leur culture personnelle. Certains candidats ont tout simplement appris à calculer par le biais des cours dispensés dans les radio-clubs pour préparer le passage de la licence ! Pour beaucoup d'autres c'est la continuité d'une passion précoce pour la technique. L'apport technique et scientifique des radioamateurs est bien réel dans le développement des techniques de transmission. Aujourd'hui cela est peut être moins le cas avec la rapidité du progrès dans les domaines des télécommunications mais le radioamateurisme reste par essence une activité favorisant l'instruction individuelle et le partage de la connaissance pour les sciences et les techniques. Un exemple de réalisation individuelle où l'intelligence du radioamateur devrait résoudre les problèmes liés au coût de l'équipement...

L'avènement de la licence pour novices "F0" (pas de technique, uniquement de la réglementation) mais aussi la technologie peu accessible des matériels commerciaux tendent à faire baisser le niveau technique des nouveaux radioamateurs depuis quelques années.

[modifier] Les Radio-clubs et les activités associatives

Station radio-amateur du radio-club F6KPL lors d'un concours de nuit
Station radio-amateur du radio-club F6KPL lors d'un concours de nuit

Les Radio-clubs sont des associations "locales" regroupant les radioamateurs d'une ville ou d'une région. Le club permet aux radioamateurs de se regrouper et de partager leur passion. C'est un excellent endroit pour avoir un premier contact avec le radioamateurisme. C'est un lieu d'échange, de formation, d'activité autour de projets. La vie associative est aussi structurée autour d'associations départementales et nationales. Ces associations ont pour vocation de fédérer les radioamateurs autour de projets et d'activités aussi diverses que:

  • la sécurité civile
  • l'aérospatial (ballons et satellites)
  • la télévision amateur
  • l'aide aux radioamateurs handicapés
  • la construction et la maintenance d'un relais
  • etc.

Le monde radioamateur est donc naturellement un monde associatif autant sur le plan international que local.

[modifier] Radioamateurs et sécurité civile

C'est Hiram Percy Maxim, co-fondateur de l'ARRL, l'association radioamateur américaine qui attribua pour la première fois en 1914 une fonction de service à la population aux activités radioamateurs en répartissant des stations radio relais le long des six principales routes qui traversaient les États-Unis. Aujourd'hui, les réseaux MARS et ARES assurent ce service en collaboration avec la protection civile et l'armée qui interviennent chaque fois qu'un désastre est annoncé.

L'Angleterre a mis en place le réseau RAYNET tandis que la Belgique travaille en collaboration avec la Croix-Rouge de Belgique.

Il existe en France une Fédération Nationale des Radiotransmetteurs au service de la Sécurité Civile (FNRASEC). Le mot radiotransmetteurs a remplacé radioamateurs en 2001. Ses membres sont susceptibles d'assurer deux types de mission de soutien aux pouvoirs publics :

  • assurer des communications radio en cas de catastrophe naturelle : Plan Orsec, Plan rouge ;
  • participer aux recherches de balises de détresse en cas d'accident (crash) d'avion (plan de sauvetage aéroterrestre dit « SATER »).

La FNRASEC regroupe des Associations Départementales des Radiotransmetteurs au service de la Sécurité Civile (ADRASEC). La FNRASEC est affiliée à la Fédération nationale de protection civile (FNPC), une association de secouristes bénévoles. Il existe aussi des associations départementales indépendantes de la FNRASEC.

[modifier] Radioamateurs et éducation

Contact ARISS dans une école organisée par des radioamateurs
Contact ARISS dans une école organisée par des radioamateurs

Les radioamateurs œuvrent également à l'éveil des jeunes dans le domaine de la technique. Certains groupes de radioamateurs viennent animer des ateliers dans les classes où les enfants réalisent des petits montages électroniques. Ils ont permis aussi, et c'est peut-être le côté le plus spectaculaire, de réaliser des contacts entre les élèves et les astronautes de la Station spatiale internationale ISS. Ces contacts se réalisent dans le cadre du projet ARISS. Les questions posées aux astronautes sont préparées par les enfants et les instituteurs. Lors du contact, les radioamateurs rentrent en liaison radio avec l'astronaute à bord, lisent les questions et les enfants peuvent alors entendre les réponses. Le passage ne dure que 10 minutes, mais chacun gardera bien plus longtemps avec lui le très bon souvenir de ce moment de bonheur.

De façon générale, la pratique du radioamateurisme peut être la base d'une solide formation technique et représente ainsi une chance de pouvoir aborder le côté « pratique » d'un savoir théorique.

[modifier] Les "maritime mobile"

De nombreux plaisanciers navigateurs sont également des radioamateurs, en utilisant un indicatif XXXXX/MM leur indicatif suivi du suffixe "maritime mobile". Outre le plaisir des contacts, leur soucis est également concret: donner des nouvelles aux proches et obtenir un support technique ou météo, parfois de secours . Mais selon les pays, les échanges personnels peuvent être limités aux appels de détresse ou de simple position. Pour permettre ces contacts , des stations terrestres organisent des "réseaux" avec des fréquences et des horaires connus. Hors des eaux territoriales, le maritime mobile fait souvent des entorses à la législation, en utilisant les fréquences de trafic maritime "navire à navire", ou des fréquences commodes proches des bandes amateur, ainsi "radiococotier" a fonctionné très longtemps entre les plaisanciers des Antilles, en utilisant une fréquence hors bande radioamateur (13 970 kHz). Une émission Thalassa a été consacrée également à "Herb" un amateur canadien qui fournissait en permanence la météo et des conseils de route aux plaisanciers en traversée atlantique.

[modifier] L'indicatif radioamateur

Une carte QSL avec les indicatifs des stations contactées
Une carte QSL avec les indicatifs des stations contactées

Cet indicatif obéit à un format standard de la forme PPxSSSS défini par le règlement des Radiocommunications :

  • PP préfixe permettant d'identifier le pays, parfois en rapport avec son nom : F pour la France, HB pour la Suisse (Helvetischer Bund), G pour le Royaume-Uni (Great Britain), I pour l'Italie, OE pour l'Autriche (Oesterreich), D pour l'Allemagne (Deutschland), etc. parfois non : ON à OT pour la Belgique, VE pour le Canada, etc. Ces préfixes sont identiques à ceux utilisés pour identifier les aéronefs ou les bateaux ;
  • x un chiffre qualifiant la classe de licence ou la zone géographique ; quelques fois il peut y a voir plusieurs chiffres par exemple pour célébrer une année spéciale dans le domaine de la radio.
  • SSSS le suffixe personnel attribué au titulaire constitué généralement de 1 à 3 caractères, mais pouvant aller jusqu'à 4 caractères compte tenu de l'augmentation du nombre de radioamateurs et du fait que les anciens indicatifs ne sont pas réutilisés, si possible..
  • Ce groupe de caractères est complété par le suffixe /P pour les activités portables, /M pour les activités mobiles et /MM pour les activités maritimes mobiles.

Exemples : F5ABC, est une station radioamateur française fixe disposant de tous les privilèges ; ON3ABC est une station radioamateur belge utilisée par un amateur disposant d'une licence de base (novice) ; VE2AAA est une station radioamateur canadienne située au Québec.

Dans certains pays, par exemple au canada, le préfixe associé à un chiffre est déterminé par la région où se trouve la station. En Russie les chiffres dépendent de l'Oblast (région) dans laquelle réside l'amateur.

Le détail des indicatifs selon les pays et provinces peut être obtenu sur les sites radioamateur, comme l'ARRL.

[modifier] Indicatifs spéciaux

Si on suit cette nomenclature, il peut exister des indicatifs en trois lettres du genre « PPnS » tel que l'indicatif « C3W » attribué à une station de Chypre (5B). Il s'agit d'un indicatif spécial.

Aux États-Unis on les appelle les indicatifs « 1x1 » et sont réservés à la commémoration d'événements spéciaux.

Des indicatifs plus longs sont autorisés, en respect de la législation. La plupart des pays utilisent ce format raccourci à 3 ou 4 caractères car d'une part il permet d'identifier rapidement la station célébrant un événement, ce qui attire les amateurs, et d'autre part cela accélère les contacts. (QSO).

En parallèle, les administrations nationales peuvent distribuer des indicatifs particuliers (que certains logiciels radioamateur et parfois les radioamateurs eux-mêmes ne reconnaissent pas toujours comme étant valides) tel que « Z3100A » qui célèbre le centième anniversaire d'une institution. En 2005, l'indicatif HE1TELE[3] est attribué aux radioamateurs valaisans[4] de Suisse (HB), pour le Téléthon!

[modifier] Indicatif personnalisé

En général c'est l'administration de tutelle qui délivre l'indicatif au radioamateur en fonction de sa classe de licence ou de son lieu de résidence selon le cas.

Certaines administrations autorisent l'utilisateur à choisir lui-même le suffixe et parfois le chiffre qu'il souhaite utiliser dans son indicatif, mais ce n'est pas le cas en France où le chiffre correspond à la classe d'indicatif.

Certaines opératrices (appelées YL pour Young Lady dans le jargon radioamateur) peuvent parfois obtenir un indicatif se terminant par... YL (exemple : F4XYL ou HB9XYL).Des radioamateurs régulièrement en voyage à l'étranger, demandent parfois « X » après le chiffre, tel « 5U7X ».

[modifier] Les codes et abréviations

Pour faciliter les communications qui peuvent s'étendre à l'ensemble des pays du monde, les radioamateurs communiquent majoritairement en anglais (avec un vocabulaire souvent restreint) en utilisant le code Q et des abréviations internationales admises par tous. Exemple des termes les plus courants utilisés en téléphonie :

  • un OM est un radioamateur, abrégé de Old Man : mon vieux
  • une YL (young lady) désigne une radioamateur, ou l'épouse d'un radioamateur
  • le « rig » (machine) est l'émetteur
  • le « shack » (cabane) est le local de la station
  • un « contest » est un concours
  • un « net » est un réseau organisé sur une fréquence
  • un « pile-up » est l'accumulation d'appels vers une seule station
  • un DX est un contact lointain

Enfin l'abréviation CQ (Seek you) utilisée en phonie ou graphie (abréviations de : téléphonie et télégraphie) est le début de tout « Appel à tous ».

Les radioamateurs utilisent le code Q universel en attribuant à certains codes une signification adaptée à leur pratique dont voici quelques exemples :

  • QRA : local où est située la station d'émission-réception
  • QRM : brouillage
  • QRN : parasite atmosphérique
  • QRT : terminer ses émissions
  • QRX : interrompre ses émissions pour un court instant
  • QRZ? : pour demander « qui m'appelle ? »
  • QSL : accusé de réception, carte qui confirme le contact
  • QSO : communication radio bilatérale
  • QTH : nom du lieu d'émission

Pour de plus amples informations, voir Code Q.

Ces codes et abréviations, initialement prévus pour simplifier la transmission de messages en télégraphie, sont aussi utilisés en phonie. L'usage de ces codes en télégraphie dispense (dans une certaine mesure) de connaître l'anglais ou la langue du correspondant.

[modifier] La technique

[modifier] Modes d'émission

Au début du XXe siècle, et durant plusieurs dizaines d'années, les radioamateurs communiquaient essentiellement en télégraphie à l'aide du code Morse dite CW (continuous wave). Ce mode de transmission permet d'effectuer des liaisons à longue distance avec une faible puissance car il est plus facile à décoder que la téléphonie lorsque les signaux sont faibles et moins sujet aux interférences. De plus un code international autorise des contacts avec le monde entier en s'affranchissant de la barrière linguistique. Dans chaque bande radioamateur, des plages de fréquences sont réservées par l'IARU à ce type de transmission. Actuellement, de nombreux modes sont utilisés :

[modifier] Les fréquences

Les radioamateurs peuvent émettre sur une vingtaine de bandes réparties régulièrement sur tout le spectre des ondes radio .

Bandes de fréquences utilisables dans la Région 1 de l'UIT (France et l'Île de la Réunion, Suisse) :

  • 135,70 kHz à 135,80 kHz (bande limitée à la télégraphie avec 1 W PIRE, autorisée depuis la CAMR de 2007)

Bandes HF (Ondes courtes)

  • 1 810 kHz à 1 850 kHz (ou bande 160 m, s'étendant à 1 875 kHz en Belgique)
  • 3 500 kHz à 3 800 kHz (ou bande 80 m), bande partagée avec d'autres services
  • 7 000 kHz à 7 100 kHz (ou bande 40 m, s'étendant jusqu'à 7 200 kHz dans certains pays, comme la Suisse et la Belgique, en statut secondaire jusqu'en 2009 date à laquelle la plage de 7 100 kHz à 7 200 kHz sera complètement attribuée aux radioamateurs)
  • 10 100 kHz à 10 150 kHz
  • 14 000 kHz à 14 350 kHz (ou bande 20 m)
  • 18 068 kHz à 18 168 kHz
  • 21 000 kHz à 21 450 kHz (ou bande 15 m)
  • 24 890 kHz à 24 990 kHz
  • 28 000 kHz à 29 700 kHz (ou bande 10 m)

Bandes VHF/UHF

  • 50,200 MHz à 51,200 MHz (avec des restrictions selon le département, dues aux interférences avec la bande 1 de télévision)
  • 144,000 MHz à 146,000 MHz (ou bande des 2 mètres)
  • 430,000 MHz à 440,000 MHz (remarquons que sur la fréquence 433 MHz les radioamateurs sont prioritaires et ont des puissances d'émission notables et donc que les installations domestiques sans licence et de très petites puissances risquent d'être perturbées)
  • 1 240,000 MHz à 1 300,000 MHz
  • 2 300,000 MHz à 2 450,000 MHz (remarquons que sur la fréquence 2 400 MHz les radioamateurs sont prioritaires et ont des puissances d'émission notables et donc que les installations domestiques Wifi sans licence et de très petites puissances risquent d'être perturbées)

Bandes hyperfréquences

  • 5 650,000 MHz à 5 850,000 MHz
  • 10 000,000 MHz à 10 500,000 MHz
  • 24 000,000 MHz à 24 250,000 MHz
  • 47 000,000 MHz à 47 200,000 MHz
  • 75 500,000 MHz à 81 000,000 MHz
  • 119 980,000 MHz à 120 020,000 MHz
  • 142 000,000 MHz à 149 000,000 MHz
  • 241 000,000 MHz à 250 000,000 MHz

Les bandes des 10 MHz, 18 MHz et 24 MHz sont parfois appelées "bandes WARC" par les radioamateurs car elles leur ont été affectées plus récemment par une conférence du WARC (world administration radio conference devenue World Radio Conference).

La largeur des bandes de fréquences peut être légèrement différente pour les Amériques (Région 2 de l'UIT) et pour l'Asie/Océanie (Région 3 de l'UIT), et quelques bandes de fréquences supplémentaires allouées (comme la bande 220 MHz).

[modifier] La propagation

Les ondes décamétriques (HF entre 1,8 MHz et 29,7 MHz) en particulier les bandes historiques des 80 m, 40 m, 20 m, 15 m, 10 m , permettent des liaisons lointaines par réflexion ionosphérique, selon la densité des couches réflectrices, liées elles-même au cycle solaire de 11 ans. Il y a donc des pics de propagation et des creux, tous les onze ans.

Les bandes au dessus de 30 MHz permettent surtout des liaisons en vue optique, avec cependant de nombreuses propagations exceptionnelles, par exemple sur la couche E sporadique, ou sur les essaims de météorites. La plus utilisée est la bande 144 MHz-148 MHz (bande des deux mètres), où de nombreux répéteurs amateurs permettent d'effectuer des liaisons lointaines avec un matériel économique.

Les bandes situées au-dessus de 2 300 MHz sont très favorables à l'expérimentation, tant pour la réalisation du matériel que pour les communications entre points hauts à (relativement) grandes distances.

[modifier] Le matériel

un émetteur récepteur radioamateur moderne
un émetteur récepteur radioamateur moderne

Les premiers amateurs devaient construire leur équipement entièrement, mais leur nombre croissant a amené des constructeurs a proposer les matériels de base pour HF et VHF. De plus l'évolution vers des modes de transmissions plus complexes, bande latérale unique ou BLU ou SSB en anglais, RTTY, Packet, où les précisions de fréquence et les filtrages demandent des techniques complexes, a fait que la majorité des amateurs utilisent du matériel commercial. Les mordus des fréquences hautes au-dessus de 2 300 MHz, doivent au contraire réaliser en grande partie leur équipement, parfois à partir de récupération.

Les marques historiques, presque mythiques, des années 60-70, comme Collins, Swan, Drake, Heathkit, ont laissé progressivement la place aux trois fournisseurs asiatiques Icom, Kenwood et Yaesu. Le matériel de base est aujourd'hui un "transceiver" combinant émetteur et récepteur, en bandes HF ou VHF, avec une puissance de 100 W environ. En HF, il est parfois complété par un amplificateur linéaire de 500 W ou 1 000 W.

[modifier] Les antennes

Une antenne multibandes de type Yagi appelée communément beam
Une antenne multibandes de type Yagi appelée communément beam

Les antennes sont encore le domaine le plus ouvert aux réalisations personnelles, quoique beaucoup utilisent des antennes commerciales, en particulier la classique Yagi tribande à 3 éléments sur les bandes 20 m, 15 m, 10 m. En fréquences basses (160 m, 80 m, 40 m), les dipôles filaires sont largement utilisés, alors que en VHF, c'est l'antenne yagi éventuellement en plusieurs nappes (stacking) qui équipe la plupart des stations.

[modifier] Le trafic

La plupart des contacts se font en alternat, en utilisant la même fréquence en émission et réception. La procédure ressemble donc a la procédure professionnelle de radiocommunication, avec quelques simplifications.

Entre deux stations qui ne se connaissent pas, les règles sont assez strictes :

  • l'indicatif est donné en début et fin de transmission
  • on échange le report (qualité de réception) le prénom et le lieu et les informations sur la carte de confirmation (QSL)
  • chaque transmission se termine par un code d'alternat (par exemple "PSE K" en graphie ou "à vous" en phonie).
  • On peut ajouter des informations sur le temps (WX) la station (Rig) l'antenne, etc.

Entre stations qui se connaissent, ou qui conversent à plusieurs, la procédure est simplifiée, le code d'alternat est inutile, l'habitude suffit pour s'insérer entre deux mots, grâce à la commutation automatique des émetteurs modernes (VOX).

En cas de "pile-up" sur une station rare (DX), les fréquences d'émission et réception peuvent être décalées pour éviter le brouillage , et la procédure est très simplifiée pour faire passer le maximum d'amateurs. En concours (contest ou TEST en graphie) c'est encore plus succinct, un simple échange avec trois mots suffit.

Les modes numériques modernes comme le packet utilisent un protocole automatique, qui fait ressembler le contact à un échange de mails, sur un logiciel comme Airmail[1] ressemblant à un logiciel de messagerie internet.

Les liaisons par satellites amateurs utilisent le full duplex, avec émission et réception sur deux bandes VHF différentes.

[modifier] Compétitions

[modifier] Concours

Les associations nationales ou les revues internationales comme CQ-magazine, organisent annuellement des concours radioamateur. Pendant ces compétitions amicales mais parfois intenses qui durent un ou plusieurs jours, les participants essaient d'accumuler un maximum de contacts. En final, un décompte de points dont les règles dépendent du règlement du concours définit un classement. Aucun prix n'est à la clé, simplement un diplôme en papier, et la fierté de son score.

Par exemple le CQ-WW[5] dure deux jours, en téléphonie et en télégraphie. Pendant ce concours, considéré comme une sorte de championnat du monde des radioamateurs, les mieux placés accumulent plusieurs milliers de contacts avec des centaines de pays différents.

Certains participants installent temporairement des stations très performantes sur des points hauts ou des îles bien placées, pour bénéficier d'une propagation idéale et de l'intérêt des autres participants.

En France, la coupe du REF[6] est organisée par l'association REF Union.

Les concours sont des activités appréciées dans les radio-clubs
Les concours sont des activités appréciées dans les radio-clubs

[modifier] Expéditions

La recherche des liaisons lointaines ou rares, donc difficiles, (les "DX"), est une des facettes de l'activité radioamateur. Elle peut parfois ressembler à un sport, voire une compétition par la lutte qui en résulte.

Les radioamateurs les plus mordus de trafic organisent des expéditions vers des points isolés pour ajouter temporairement un pays DX actif au monde radioamateur et bénéficier d'un intérêt intense pendant cette période. Ainsi plusieurs radioamateurs américains dans les années 60 ont fait le tour du monde en bateau, allant d'île en île pour ajouter des contacts possibles à la communauté. Des radioamateurs français ont organisé une expédition vers l'îlot isolé et inhabité de Clipperton uniquement dans ce but[7].

Des expéditions scientifiques récentes ont également emporté une station radioamateur pour augmenter leur sécurité en cas de panne des autres liens , et pour l'aspect éducatif, par exemple J.L. Etienne.

[modifier] QSL's et Diplômes

Les contacts rares concrétisés par une "QSL" de confirmation font la fierté du "shack" et permettent d'accéder à des diplômes. Les diplômes sont de toutes sortes, selon la fréquence, le mode utilisé, et son règlement, allant du diplôme amical d'une ville, jusqu'au classement mondial des chasseurs de DX, le DXCC.

Le DXCC donné par l'ARRL, association des radioamateurs des USA [2], récompense le contact avec 100 pays différents. Les mieux classés dans le classement du DXCC ont à leur actif plus de 330 pays contactés ( Dans les conventions du DXCC, une île lointaine d'un pays compte comme un "pays" différent, ce qui explique ce chiffre)

[modifier] Historique

les "surplus" des années 50
les "surplus" des années 50

[modifier] chronologie

  • 1923 : le 26 novembre, la première liaison transatlantique bilatérale en onde courte est réalisée sur 2,72 MHz (110 m) entre un radioamateur américain, Fred Schnell, 1MO, et le radioamateur français Léon Deloy, 8AB à Nice. C'est à cette occasion que la bande des « 200 mètres » et en dessous jugée a priori sans intérêt pour les communications à longue distance par les autorités sera utilisée par les radioamateurs de manière assidue.
  • 1961 : lancement du premier satellite radioamateur (seulement 4 ans après Spoutnik 1). Depuis lors une quarantaine de satellites de fabrication radioamateur ont été lancés.
  • 2003 : environ 2 500 000 radioamateurs dans le monde qui expérimentent et communiquent en différents modes de modulation et en sur des fréquences s'étendant des LF (135,7 kHz) aux ondes millimétriques (250 GHz).
  • 2006 : le nombre de radioamateurs en France est de 15 706 opérateurs (-2,7 % par rapport à 2005) selon l'ANFR. En Belgique, il est de l'ordre de 6 000 radioamateurs.
Icône de détail Article détaillé : histoire de la radio.

[modifier] L'évolution en Europe

Aprés la guerre , les magasins de "surplus" militaires permettent de trouver des émetteurs et récepteurs à bas prix, comme les "command set" américains ou les "fug" allemands, modifiables pour les bandes amateurs , ainsi que des composants spéciaux en abondance comme les "quartz". Le récepteur HF le plus recherché est le BC342 des surplus, ou le "HRO" américain.

un "Geloso" des années 60
un "Geloso" des années 60

Dans les années 60, des fournisseurs américains proposent des équipements spéciaux pour radioamateurs, comme "Hallicrafter". En Europe l'italien "Geloso" propose récepteurs, émetteurs ou modules. Les kits adaptés aux "hobbyists" comme "heathkit" apparaissent. Mais les amateurs construisent toujours leur matériel, en télégraphie ou téléphonie, ou modifient les équipements aéronautiques déclassés pour démarrer en 144MHz. La modulation BLU apparaît en HF et supplante progressivement la modulation d'amplitude.

Les amateurs favorisés peuvent acheter les célébres "Collins" (la "Rolls" des amateurs!), les débutants se contentent des kits monobande HW32 de Heathkit. La yagi tribande en HF fait son apparition sur les toits, signalant les amateurs sans ambiguité.

Dans les années 70, les marques mythiques des années 60, comme Collins, Drake, Swan, Heathkit, sont remplacés progressivement par les fournisseurs asiatiques. Les amateurs construisent de moins en moins leur matériel HF ou VHF, mais les expérimentateurs et techniciens continuent vers les micro-ondes, la télévision...

A partir des années 80, le radioamateurisme connaît un déclin en Europe de l'ouest, concurrencé par le loisir internet, alors qu'il explose en Europe de l'Est aprés la libéralisation des régimes.

[modifier] Les radioamateurs célèbres

Marlon Brando depuis sa retraite en Polynésie, a opéré longtemps une station radioamateur, avec le nom de Martin Brandeaux et l'indicatif FO5GJ. L'ancien roi Hussein de Jordanie était actif avec l'indicatif JY1. De nombreuses célébrités américaines ont été radioamateurs, comme par exemple Walter Kronkyte, ou Barry Goldwater.

Dans la littérature de bande dessinée, Franquin a imaginé un roi victime d'un coup d'État et demandant assistance sur les ondes amateur : "QRN sur Bretzelburg".

Le film "Si tous les gars du monde" était entièrement consacré aux secours à un chalutier en urgence médicale, par une chaîne internationale de radioamateurs.

[modifier] SWL

Un SWL, pour Short Wave Listener, en français radioécouteur, est une personne qui écoute les communications radio. Pour les personnes qui écoutent les stations de radiodiffusion, on parle parfois de BCL, pour Broadcast Listener.

Icône de détail Article détaillé : radioécouteur.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. http://www.ero.dk/doc98/official/word/tr6102f.doc
  2. Bienvenue aux ON3
  3. HE1TELE
  4. HB9Y Sommaire
  5. CQ Contests and Awards
  6. REF Union, commission des concours
  7. (fr)Clipperton dx-club - Histoire de l'île de Clipperton