1er régiment parachutiste d'infanterie de marine

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1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine

Insigne régimentaire
Période 15 septembre 1940 (fondateur Georges Bergé)
Pays France France
Branche Armée de Terre
Type Troupes de marine
Rôle parachutiste d'infanterie
Forces Spéciales
Garnison Bayonne
Couleurs Rouge et bleu
Devise Qui ose gagne
Who dares wins
Inscriptions sur l'emblème CRÊTE 1942
LIBYE 1942
SUD-TUNISIEN 1943
FRANCE 1944
ARDENNES BELGES 1945
HOLLANDE 1945
INDOCHINE 1946-1954
Anniversaire Bazeilles
Equipement véhicule P4 modéle SAS, véhicule VLRA modéle SAS. fusils d'assaut arme de point de plusieurs modéles, pistolet mitailleur, fusils de précision et de gros calibre de plusieurs modéles, fusils calibre 12.
Décorations Légion d'honneur
Croix de la l'Ordre de la Libération
Croix de guerre 1939-1945 avec 6 palmes
Croix des TOE avec 3 palmes
Bronze star Medal US
Croix de bronze du Lion de Hollande
Croix de guerre belge 1939-1945

Le 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine, régiment parachutistes de l'armée française, est classé en régiment de forces spéciales. Il est intégré à la Brigade des forces spéciales terre (BFST), elle-même sous commandement du Commandement des opérations spéciales (COS) et de l'État-major de l'armée de terre (EMAT).

Maintenant la tradition des unités de parachutistes SAS (Special Air Service) (France libre et Indochine), ce régiment est la seule unité francophone à pouvoir se prévaloir de la devise: "Qui Ose Gagne" qui est celle des SAS britanniques "Who Dares Wins". Le drapeau des SAS français fut l'emblème allié le plus décoré au cours de la Seconde Guerre mondiale.

La formation de base est la formation "RAPAS" (recherche aéroportée et action spécialisée). Viennent ensuite des spécialités : "CT" (contre terrorisme), "TE/TELD" (tireurs d'élite), "GDC" (gardes du corps), "PAT SAS" (patrouilles SAS spécialisées dans le désert), chuteurs "OPS" et "SOTGH" (saut opérationnel à très grande hauteur), "RPO" (RAPAS plongeur offensif), jungle, montagne etc..

La citadelle Général Bergé de Bayonne, du nom de l'officier créateur des parachutistes de la France Libre et des SAS français, accueille aussi régulièrement des unités étrangères des forces spéciales dans le cadre d'échanges de compétences.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

  • 15 septembre 1940 : création de la 1re compagnie de l’air (1re CIA) en Angleterre, par Georges Bergé
  • 10 avril 1941 : rattachée à l’armée de terre et renommée 1re compagnie parachutiste
  • septembre 1941 : devient le peloton parachutiste du Levant
  • janvier 1942-janvier 1943 : le peloton parachutiste du Levant est intégré sous le nom de French squadron à la Special Air Service Brigade du major Stirling
  • réintégration des Forces aériennes françaises libres, sous le nom de 1re Compagnie de chasseurs parachutistes
  • juillet 1943 : devient le 1er bataillon d’infanterie de l’air (1er BIA)
  • novembre 1943 : renommé 4e bataillon d’infanterie de l’air (4e BIA)
  • 1er juillet 1944 : renommé 2e RCP
  • 1er août 1945 : passage dans l’armée de terre, et fusion avec le 3e RCP
  • 1er février 1946: Groupement des bataillons parachutistes de choc
  • 1er juillet 1947: 1er Demi-Brigade de parachutistes SAS
  • 1er octobre 1947: 1er Demi-Brigade Coloniale de commandos Parachutistes
  • 22 décembre 1947: 1ere Demi-Brigade Coloniale de commandos parachutistes SAS ( devient en Indochine la 2e Demi BCCP).
  • 16 février 1955: Brigade de parachutistes coloniaux
  • 1er mars 1958: Brigade école des parachutistes coloniaux
  • 1er décembre 1958 au 30 septembre 1962 : Brigade de parachutistes d'Outre-Mer devient 1er RPIMa à Bayonne
  • 1er novembre 1960 : Centre d'instruction 1er RPIMa - 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine par changement d'appellation du groupement d'instruction de la brigade parachutiste d'Outre-Mer (traditions de la 1ere demi-brigade)
  • 1er janvier 1973 : 1er RPIMa régiment affecté aux missions spéciales.

compagnie de chasseurs para. FFL.

[modifier] Chefs de corps

200ppx

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
(#) Officier qui devint par la suite député. {##} Officier qui devint par la suite ambassadeurVarsovie)

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 1er RPIMa

50ppx
  • Héritier de la 1er demi-Brigade coloniale de commando parachutiste dont les origines remontent à la deuxième Guerre Mondiale. Sous l'impulsion du capitaine George Bergé, la 1er Compagnie de l'air est crée en Angleterre le 15 septembre 1940, avec les unités de parachutistes du Spécial air service S.A.S (1 CCP/S.A.S créé en 1941 en Écosse), engagée de 1942 à 1944 en Bretagne, Belgique, Hollande, Crète, Libye, Tunisie, Ardennes, L'Allemagne, dissous puis nommé 1/2 Brigade de Parachutistes SAS de 1946 à 1949 puis 1er 1/2 Brigade Coloniale de Commandos Parachutiste de 1949 à 1955 en Indochine, Hanoi, Nam Dinh, Plaine de joncs, Donkhe, Hoa-Binh, Cao-Bang, Tu-Le, Nasam, Lang-Son, Diên Biên Phù, puis BPC en Algérie de 1955 à 1958 Suez, Bizerte, la BCCP dissoute et renommé de 1959 à 1960 GIBPOM puis en 1960 BPCIMa et renommée en 1962 1er RPIMa qui a la garde de l'emblème des S.A.S.

[modifier] Seconde Guerre mondiale

  • Septembre 1940 : création et entraînement à Ringway (Angleterre)
  • 15 mars 1941 : opération Savanna, première opération des FFL en France (embuscade en Bretagne)
  • mai 1941 : opération Joséphine B (destruction de six transformateurs de la centrale électrique de Pessac)
  • division en une section affectée au BCRA, et deux sections envoyées au Moyen-Orient
  • 21 juillet 1941 : embarquement pour le Moyen-Orient, puis garnison à Beyrouth, puis à Damas
  • 2 janvier 1942 : garnison à Kabret sur le canal de Suez
  • juin 1942 : les SAS français détruisent 20 avions allemands en Crète, et attaquent les aérodromes de Matouba-Derna, Benina, Barce et Benghazi
  • juillet 1942 : opérations en Cyrénaïque
  • janvier 1943 : harcèlement des arrières allemands en Tunisie
  • printemps 1943 : repos et entraînement à Camberley (Angleterre)
  • nuit du 5 au 6 juin 1944 : parachutage en Bretagne
  • juin 1944 : combats du maquis de Saint-Marcel ; le bataillon, avec les FFI (trois mille hommes au total), retient 85 000 Allemands en Bretagne, qui ne peuvent rejoindre la Normandie, et opère sa jonction avec Patton en juillet
  • août 1944 : raids jusqu’à Bordeaux, Périgueux (équipé de jeeps avec mitrailleuses Vickers montée sur affût-pied), sur la rive droite de la Loire
  • 11 septembre 1944 : une compagnie fait 3000 Allemands prisonniers
  • automne : repos en région parisienne
  • 30 décembre 1944 : renfort lors de la bataille des Ardennes
  • février 1945 : regroupement en Angleterre
  • nuit du 7 au 8 avril 1945 : opération Amherst, parachutage en Hollande. Combats jusqu’au 18.

[modifier] De 1945 à nos jours

[modifier] Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

[modifier] Inscriptions sur son drapeau[1]

Les inscriptions suivantes figurent au drapeau du 1er RPIMA en mémoire des campagnes passées du régiment :

brevet parachutiste de l'armée française
brevet parachutiste de l'armée française

[modifier] Le drapeau est décoré

Bronze Star, décoration militaire américaine
Bronze Star, décoration militaire américaine
insigne de la Brigade des Forces spéciales
insigne de la Brigade des Forces spéciales

[modifier] Les personnels du régiment sont autorisés à porter

  • Fourragère aux couleurs de la légion d'honneur
  • Fourragère aux couleurs de la Croix des T.O.E
  • Fourragère aux couleurs de la Croix de la libération (depuis le 18 juin 1996)


[modifier] Organisation

Insigne de béret paras T.D.M.
Insigne de béret paras T.D.M.

En 2005, nous savons que le 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine s'organise autour des unités suivantes : une compagnie de commandement et de logistique (CCL), une de transmissions-rapas, trois compagnies de combat RAPAS et une de préparation opérationnelle et d'instruction. Chaque compagnie a sa spécialité. Ainsi la 1re compagnie s'est spécialisée dans les combats en milieux urbains ou aquatiques et comprend en son sein des équipes de chuteurs opérationnels. Quant à la 2e compagnie, son pôle d'excellence se situe dans les combats en milieux extrêmes comme la forêt équatoriale ou les zones de hautes montagnes. Enfin, la 3e compagnie de combat s'est quant à elle spécialisée dans les patrouilles SAS sur véhicules légers armés (tradition des jeeps armées SAS 1942-1945) et l'appui.

De par son volume et de par sa spécificité RAPAS, le 1er RPIMa est un régiment Forces Spéciales sans équivalent au sein de l'armée de Terre et du Commandement des Opérations Spéciales. Il est également un régiment extrêmement polyvalent et peut intervenir dans tout type de milieu. Rapidement projetable, très professionnel et très efficace, le 1er RPIMa est de tous les détachements et opérations extérieures de l'armée française, mais toujours engagé très discrètement.

[modifier] Personnages célèbres ayant servi au 1er RPIMa

[modifier] Traditions

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES . Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

ancre d'or des troupes de marine
ancre d'or des troupes de marine

[modifier] Articles connexes

[modifier] sources

[modifier] Notes

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
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