1984 en Nouvelle-Calédonie

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Histoire de la Nouvelle-Calédonie

1983 en Nouvelle-Calédonie - 1984 - 1985 en Nouvelle-Calédonie

[modifier] Événements

  • 6 septembre : « Statut Lemoine » qui renforce fortement l'autonomie du Territoire et prévoit la tenu d'un référendum sur l'avenir institutionnel de l'archipel (indépendance ou non) dans les 5 ans. Les institutions précédentes, Gouvernement local et Assemblée territoriale, sont maintenus à ceci près que leurs prérogatives sont augmentées, l'exécutif appartenant au gouvernement et non plus au Haut-commissaire. Il est créé aussi 6 circonscriptions sur la base des aires coutumières, avec chacune une Assemblée de pays consultative composée de 24 représentants de la coutume et de 24 représentants des communes. Décrié par les deux camps.
  • 22-24 septembre : le Front indépendantiste se transforme en Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), toujours mené par Jean-Marie Tjibaou qui rejette le statut Lemoine, veut un référendum où seuls les Kanaks auront le droit de vote et appelle au boycott des élections et des institutions.
  • 18 novembre : élections marquées par des violences et des barricades montées par des militants FLNKS. Le symbole du boycott des élections et de l'action indépendantiste est alors incarné par Eloi Machoro, secrétaire général de l'Union calédonienne, qui brise une urne à coup de tamiok (hache de guerre traditionnelle kanak). Le RPCR anti-indépendantiste de Jacques Lafleur remporte les élections avec plus de 70 % des suffrages exprimés, mais la participation ne passe pas la barre des 50 % des inscrits.
  • 23 novembre : Dick Ukeiwé (RPCR) devient président du gouvernement local.
  • 1er décembre : nomination d'Edgard Pisani comme nouveau Haut-commissaire de la République. Le même jour, « prise de Thio » par des militants indépendantistes menés par Eloi Machoro. Enfin, un « gouvernement provisoire de Kanaky », contre-gouvernement indépendantiste, est constitué avec à sa tête Jean-Marie Tjibaou et Eloi Machoro comme ministre de la Sécurité.
  • 4 décembre : arrivée sur le Territoire du nouveau Haut-commissaire de la République, Edgard Pisani.
  • 5 décembre : dix militants indépendantistes, dont deux frères du leader du FLNKS Jean-Marie Tjibaou, sont tués dans une embuscade montés par des anti-indépendantistes près de la tribu de Tiendanite à Hienghène.