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L'Élection présidentielle française de 1981 a désigné le premier président socialiste, François Mitterrand.
[modifier] Etat des forces politiques et contexte économique et social à la veille des élections
[modifier] Campagne pour le premier tour
[modifier] Résultats du premier tour
Depuis 1976, le nombre de parrainage d'élus pour pouvoir être candidat à l'élection présidentielle a été porté à 500.
[modifier] Premier tour le 26 avril 1981
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Nombre |
% Inscrits |
% Votants |
nombre d'électeurs inscrits |
36 398 859 |
100,00 |
|
nombre d'abstentions |
6 882 777 |
18,90 |
|
nombre d'électeurs votants |
29 516 082 |
81,10 |
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nombre de votes blancs et nuls |
477 965 |
|
1,62 |
suffrages exprimés |
29 038 117 |
|
98,38 |
majorité absolue |
14 519 059 |
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Candidat |
% |
Suffrages |
Valéry Giscard d'Estaing (Union pour la démocratie française) |
28,32% |
8 222 432 |
François Mitterrand (Parti socialiste) |
25,85% |
7 505 960 |
Jacques Chirac (Rassemblement pour la République, soutenu par le Centre national des indépendants et paysans) |
18% |
5 225 848 |
Georges Marchais (Parti communiste français) |
15,35% |
4 456 922 |
Brice Lalonde (Mouvement d'écologie politique) |
03,88% |
1 126 254 |
Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) |
02,30% |
668 057 |
Michel Crépeau (Mouvement des radicaux de gauche) |
02,21% |
642 847 |
Michel Debré (divers droite gaulliste) |
01,66% |
481 821 |
Marie-France Garaud (divers droite gaulliste) |
01,33% |
386 623 |
Huguette Bouchardeau (Parti socialiste unifié) |
01,11% |
321 353 |
[modifier] Second tour le 10 mai 1981
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Nombre |
% Inscrits |
% Votants |
nombre d'électeurs inscrits |
36 398 762 |
100,00 |
|
nombre d'abstentions |
5 149 210 |
14,15 |
|
nombre d'électeurs votants |
31 249 552 |
85,85 |
|
nombre de votes blancs et nuls |
898 984 |
2,88 |
|
suffrages exprimés |
30 350 568 |
97,12 |
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Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle marquent avant tout un net succès de François Mitterrand, le candidat socialiste. Bien que concurrencé sur sa droite par la candidature du radical Crépeau, maire de la Rochelle et n'ayant plus le soutien du parti communiste français, dont le candidat était Georges Marchais, il recueille 25,85 % des voix sur toute la France, n'ayant qu'environ deux points de retard sur le président sortant Valéry Giscard d'Estaing. Le score de François Mitterrand est supérieur à celui qui lui était prédit dans les sondages, où il était donné à 21, peut être 23% des voix, et lui permettait de distancer largement Georges Marchais, le candidat du PCF. L'autre vainqueur du premier tour est Jacques Chirac, le candidat du Rassemblement Pour la République qui recueille 18 % des suffrages, malgré la présence des candidatures ultra- ou paragaullistes de Michel Debré et de Marie-France Garaud. Crédité de 11 % dans les sondages début janvier,sa campagne lui avait permis de créer une dynamique qui lui avait permis de dépasser Georges Marchais dans les sondages et même, selon les dires de ses proches, d'inquiéter Valéry Giscard d'Estaing par son éventuelle présence au second tour. Si les résultats qu'il obtiendra finalement le placent assez loin derrière François Mitterrand, ils lui permettent d'arbitrer le second tour de l'élection présidentielle, M. Valéry Giscard d'Estaing devant compter sur le report d'au moins 88 % de ses voix au second tour pour pouvoir espérer l'emporter. Pour Valéry Giscard d'Estaing, en revanche, les résultats du premier tour s'avèrent être plutôt médiocres: avec 28,31 % des suffrages exprimés, il vire certes en tête du premier tour de l'élection présidentielle, mais voit son score reculer de 4 points par rapport au 32,6 % qu'il obtenait en 1974, et ne franchit pas, contrairement à ce que le laissaient croire les sondages la barre des 30 %. Il doit donc compter sur un excellent report des voix de son adversaire du premier tour, Jacques Chirac pour espérer l'emporter au second tour... Le grand perdant de ce premier tour de l'élection présidentielle est Georges Marchais, le candidat du Parti communiste français, qui, avec 15,34 % des voix, arrive en quatrième position et perd ainsi près de 25% des voix communistes au profit de François Mitterrand. Il n'arrive en tête que dans deux départements, les Bouches du Rhône et la Seine Saint Denis et est devancé très nettement par François Mitterrand sur l'ensemble du territoire.
[modifier] Campagne pour le second tour
[modifier] Résultats du second tour
Les résultats du second tour en France métropolitaine
[modifier] Liens externes
Ces scrutins ont lieu en suivant les Procédures électorales françaises.