Élections cantonales françaises de 1982

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Les élections cantonales se déroulent les 14 et 21 mars 1982.

[modifier] Contexte

Le scrutin a lieu un peu moins d'un an après le double succès de la gauche à la présidentielle et aux législatives. Les cantons concernés appartiennent à la série de 1976, auxquels s'ajoutent 186 nouveaux cantons, surtout urbains.

[modifier] Résultats

Le taux d'abstention est relativement faible (record pour des cantonales sous la Ve République), avec 31.8 % au premier tour et 29.7 % au second.

Ces élections voient le succès de l'opposition (de droite), qui enregistre notamment le gain de huit départements, pour élever son total à 59 présidences sur 95. Tandis que la droite (RPR et UDF principalement) obtient 264 nouveaux sièges de conseillers généraux, la gauche en perd 98. Parmi les vaincus, le Parti socialiste limite les dégâts avec 10 sièges en moins, mais c'est une douche froide pour les communistes qui en perdent 45.

Tendances	Premier tour (% sur exprimés)	Second tour (en sièges)
Extrême-gauche	0.6	1
Parti communiste français	15.9	191
Parti socialiste	29.9	504
Mouvement des radicaux de gauche	1.7	61
Écologistes	0.4	2
Divers gauche	1.6	41
Union pour la démocratie française	18.8	460
Rassemblement pour la République	17.9	323
Divers droite	12.9	364
Front national et extrême-droite	0.1	0
Source : Alain Lancelot, Les élections sous la Ve République, PUF, Paris, 1988