Édouard Estaunié

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Édouard Estaunié (4 février 1862 à Dijon - 1er février 1942 à Paris) est un romancier et ingénieur français.

Diplômé de l'École Polytechnique (Promotion 1882), de l'École libre des sciences politiques et de l'École supérieure de télégraphie, sa vie professionnelle se déroule au sein de l'Administration des Postes et Télégraphes. Avant d'entamer sa carrière de romancier, qu'il peut poursuivre grâce au temps libre que lui laisse son poste d'inspecteur des Postes et Télégraphes, il est notamment directeur de l'École Professionnelle Supérieure des Postes et Télégraphes de 1901 à 1905.

Il est élu membre de l'Académie française le 15 novembre 1923[1].

Il est considéré comme l'inventeur du mot « télécommunications ».

[modifier] Romans

Une grande partie de ses oeuvres ont été rédigées dans sa maison de campagne de Saint-Julia-de-Gras-Capou en Haute-Garonne dans le Lauragais.

  • Un Simple (1888)
  • Bonne Dame (1892)
  • L'Empreinte (1896)
  • L'Épave, paru en 1901, fait une part beaucoup plus large à la description du paysage de la région de Saint-Julia, dans laquelle se déroule l'action du roman.
  • La Vie secrète (Prix Femina, 1908), dont l'action se déroule au pied de Saint-Julia, dans la plaine de Revel. Il y parle de Déodat de Séverac, son voisin de Saint-Félix-Lauragais qu'il a bien connu.
  • Solitudes (1912)
  • Les Choses voient (1913)
  • L'Ascension de M. Baslèvre (1920)
  • L'Appel de la route (1921)
  • Le Labyrinthe (1921)
  • L'Infirme aux mains de lumière (1923) qui retrace la vie de sa tante aveugle qui brodait dans la maison familiale de Saint-Julia.
  • Le Silence dans la campagne (1926)
  • Madame Clapain. Editions : Mémoire du livre (2001) (ISBN 2913867189)

[modifier] Notes et références

  1. Site de l'Académie française


Précédé par
Alfred Capus
Fauteuil 24 de l’Académie française
1923-1942
Suivi par
Louis Pasteur Vallery-Radot
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