Viroflay

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Viroflay
 Hôtel de ville
Pays France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Canton Viroflay (Chef-lieu)
Code Insee 78686
Code postal 78220
Maire
Mandat en cours
Olivier Lebrun
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes
du Grand Parc
Latitude
Longitude
48° 48’ 03’’ nord
02° 10’ 23’’ est
Altitude 92 m (mini) – 176 m (maxi)
Superficie 3,49 km²
Population sans
doubles comptes
15 211 hab.
(1999)
Densité 4358,5 hab./km²

Viroflay est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, à 3 km environ au nord-est du château de Versailles, à 6,5 km de Paris (porte de Versailles), à la limite du département des Hauts-de-Seine. Elle se confond avec le canton du même nom.

Les habitants sont appelés les Viroflaysiens.

L'église Saint-Eustache, ancienne chapelle royale
L'église Saint-Eustache, ancienne chapelle royale

Sommaire

[modifier] Géographie

Peuplée d'environ 16 000 habitants, Viroflay est bordée au nord par la forêt de Fausses-Reposes, au sud par la forêt de Meudon. Avec près de la moitié du territoire couvert de forêts, Viroflay est l'une des communes les plus boisées de la proche banlieue de Paris. Elle occupe une partie de la vallée du ru de Marivel, aujourd'hui entièrement recouvert. Le dénivelé, important pour la banlieue parisienne, en fait une commune pentue.

La commune est limitrophe de Chaville à l'est, de Vélizy-Villacoublay au sud, de Versailles à l'ouest et de Ville-d'Avray au nord.

Viroflay est traversée par la route départementale 10 reliant Paris à Versailles, qui constitue l'artère principale de la ville. C'est une fraction de la Nationale 10 qui va de Paris à l'Espagne, via Poitiers et Bordeaux.

Avec dix autres villes de la banlieue ouest, Viroflay appartient à la Communauté de communes de Versailles Grand Parc.

[modifier] Transports

Fait rare pour une commune de cette taille, trois gares ferroviaires la desservent :

Le « bouclage » de l'autoroute A86, en cours de construction, passe en souterrain sous la commune suivant un axe nord-sud.

Lignes d'autobus :

Tramway :

  • 2 stations, Viroflay-Rive Droite et Viroflay-Rive Gauche, desserviront Viroflay lors de l'achèvement de la ligne de tramway Châtillon-Viroflay.

[modifier] Histoire

Le nom de « Viroflay » viendrait du latin Villa Offleni ou du germain Villa Offlein. Une villa gallo-romaine, c'est-à-dire une vaste exploitation agricole dirigée par un notable (du nom d'Offlenus), aurait existé au fond de la vallée. Aucune trace n'ayant jamais été retrouvée, les historiens ignorent s'il s'agit d'une légende ou d'une réalité. Une rumeur circule que le nom de Viroflay viendrait d'une plante appelée giroflée, mais cette hypothèse à connotation poétique est peu vraisemblable.

  • Érigée en paroisse au XVIe siècle, Viroflay est rachetée en 1695 par la famille royale à la veuve du Chancelier Michel Le Tellier, marquis de Louvois, seigneur de Chaville et de Viroflay. Son fils est alors secrétaire d'État à la guerre du roi (un poste qu'il a hérité de son père) : il deviendra chef de l'armée royale après la mort de Turenne. Louis XIV incorpore Viroflay dans le domaine des chasses royales, le Grand Parc. Quelques aristocrates y construisent des résidences proches des forêts riches en gibier. La paroisse restera "royale" jusqu'à la Révolution.
  • Du XVIIe au XIXe siècles, Viroflay connaît une importante activité de blanchisserie grâce à la présence d'eaux vives (ru de Marivel, ruisseaux descendant des collines) et à la proximité de la Cour et de la ville de Versailles.
  • 1839 : arrivée du chemin de fer à gare de Viroflay-Rive Droite. Par la suite, en 1840 et 1902, deux autres lignes de chemin de fer relieront Viroflay à Versailles et Paris. De banlieue de Versailles, Viroflay devient banlieue de Paris.

La devise de la ville est : « Lux mea lex » (La lumière est ma loi).

La municipalité de Viroflay, comme celle de Chaville, fidèle au souvenir du secrétaire d'État à la guerre de Louis XIV, composa son blason urbain en faisant honneur à Michel et à son fils François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, dont les armes figurent dans la partie gauche (« premier parti ») : trois étoiles d’or et trois lézards d’argent. Dans la partie droite (« second parti »), la fleur de lys rappelle la possession par Louis XIV du domaine et le chêne fait allusion au chêne de la Vierge. Un logo de la commune représentant les Arcades existe depuis quelques années.

[modifier] Sociologie et économie

  • Commune aisée en majorité résidentielle le long des forêts de Fausses-Reposes et de Meudon.
  • Quelques entreprises du secteur tertiaire.

[modifier] Grands projets

  • Une ligne de tramway sur pneus de 14 km, reliant Viroflay à Châtillon via Vélizy-Villacoublay, est projetée pour une mise en service prévue au mieux en 2012. Elle sera en correspondance avec les gares de Viroflay-Rive Droite et Viroflay-Rive Gauche. Cette ligne sera souterraine à Viroflay.
  • Un réaménagement complet de la D10 est à l'étude entre la Grâce de Dieu et les Arcades, secteur à l'architecture et à l'aménagement urbain hétéroclites.

[modifier] Culture

[modifier] Monuments

  • Église Saint-Eustache : construite à partir de 1543 sur des fondations médiévales au centre du village primitif, cette ancienne chapelle royale en meulière est dominée par un clocher rustique. Les chevaux royaux, avant de participer à une chasse, était béni par le curé - royal - de Viroflay.
  • Église Notre-Dame-du-Chêne : construite de 1960 à 1966 par les frères Sainsaulieu et financée par la population de Viroflay, cette église de vastes dimensions (800 places assises) ressemble à la coque d'un grand navire renversé. Sa charpente en bois comprend 1300 alvéoles en forme de losange. Les deux poutres faîtières soutiennent l'ensemble de la charpente. C'est une des plus hautes et des plus vastes charpentes en bois de France (20 mètres de haut sans pilier). Deux flèches aiguës couvertes d'ardoises, hautes de 34 mètres, surmontent un toit vert en cuivre comme celui de certaines cathédrales. Notre-Dame-du-Chêne est caractéristique de l'architecture des années 1960 : mélange de béton armé et de bois, formes courbes, absence de piliers, puits de lumière façon Notre-Dame-de-Ronchamp. Une crypte en béton se trouve sous l'édifice.
  • Pavillon Saint-Vigor (classé à l'Inventaire des monuments historiques) : non loin de la forêt de Meudon, cet édifice classique a été construit en 1770 par un élève de Gabriel, architecte de la place de la Concorde et du Petit Trianon. Il appartenait à la famille de l'ancienne nourrice de Louis XV, Marie-Madeleine Bocquet, surnommé "madame Poitrine" par l'enfant roi. Reconnaissant à jamais, Sa Majesté anoblira ses descendants qui deviendront "de Saint-Vigor" et s'installeront à Viroflay. Le bâtiment central, d'une grande sobriété, est relié à deux pavillons par des colonnades. La façade sur le jardin comprend un péristyle dorique avec fenêtre à fronton triangulaire. Un parc gigantesque entourait l'édifice. Une partie de ce parc est devenue la résidence dite du "Clos Saint-Vigor".
  • Première mairie : placé au coeur du Village, voisin de l'ancien bailliage de Meudon, ce bâtiment classique à un étage fut construit en 1794 pour abriter la première mairie-école.
  • Le viaduc ferroviaire (les Arcades), symbole de la ville, long de 1407 mètres, enjambe le fond de la vallée où passe la route départementale. Construit en 1851-1852, en meulière, brique et fonte (dans sa partie centrale), il comprend de nombreuses arches. L'une de ses particularités, outre sa hauteur et sa longueur, est d'être légèrement courbe. Il a été bombardé lors des combats de la Libération. Marguerite Duras l'évoque implicitement dans Les Viaducs de la Seine-et-Oise. La ligne de chemin de fer qui l'emprunte, longtemps réservée au trafic de marchandises, est aujourd'hui utilisée par la liaison La Verrière-La Défense.
  • L'Alliance (rue Rieussec) : édifice contemporain (1990) à l'architecture néo-classique imposante. Une esplanade pavée précède une colonnade dorique ajourée et courbe. A l'arrière des colonnes s'élève une pyramide en verre transparent qui rappelle, à une échelle moindre, celle du Louvre. L'Alliance est l'un des plus grands édifices de la commune. Il abrite le siège social de l'entreprise Bongrain (produits laitiers).

[modifier] Bâtiments municipaux

  • L'Hôtel-de-Ville, en bois et meulière, surnommé le "Grand Chalet", a été construit par Charles de Morny, dit duc de Morny, homme politique et demi-frère de Napoléon III, propriétaire du haras de Viroflay. Le monument, comme ses annexes autour de la place de Gaulle, a été élevé dans le style "isba", en hommage aux origines russes de la duchesse de Morny.
  • L'ancien hôtel seigneurial Aimery abrite maintenant le conservatoire de musique.
  • L'Écu de France, ancien relais à chevaux entre Paris et Versailles, est un ensemble de bâtiments récemment rénovés. Des manifestations artistiques y ont lieu.
  • Une bibliothèque-médiathèque, avec salle de spectacle, s'élève depuis 2007 au lieu-dit la "Grâce de Dieu". Elle jouxte l'Écu de France. L'esplanade qui précède l'édifice est considérée comme le nouveau centre de la ville.

[modifier] Sites remarquables

  • Forêt de Fausses-Reposes (635 hectares) : la partie de la forêt située sur la commune de Viroflay est orientée plein sud. Elle est remarquable par ses reliefs, ses points de vue, ses vallons, ses crêtes boisées dominant la ville, sa géologie (limons, argiles à meulière, sables). Sa flore est dominée par le châtaignier, dont certains spécimens atteignent des tailles imposantes. On trouve aussi des chênes, des bouleaux et des pins. Certains sols exposés au sud sont couverts de bruyères. En 1907, Ardouin-Dumazet, dans l'un de ses 70 volumes de son Voyage en France, écrit : "La crête, au-dessus de Viroflay, dans Fausses-Reposes, atteint 162 mètres d'altitude. C'est 70 mètres seulement au-dessus du val, mais la raideur des pentes, les ondulations et les plissements des collines donnent un air de grandeur."
  • Forêt de Meudon (1100 hectares) : le versant situé sur la commune de Viroflay, orienté plein nord, très raide, est assez humide. Il permet d'accéder à un vaste plateau boisé assez sauvage coupé de larges allées forestières. A l'ouest du côteau se trouve le belvédère de la Sablière, aménagé par l'ONF, qui surplombe le bassin de Versailles : vue sur la ville, la cathédrale Saint-Louis, le château dominé par sa chapelle.
  • Chêne de la Vierge : situé en bordure de la forêt de Meudon, cet arbre consacré est plusieurs fois centenaire. Des pèlerinages destinés à tenter de mettre fin à des épidémies de choléra y ont eu lieu au XIXe siècle.

[modifier] Personnages célèbres

  • Louis XIV : roi de France. Il aimait chasser le gibier sur les collines dominant Viroflay, toutes proches du château.
  • Louvois (François-Michel Le Tellier, marquis de) : personnage clé du règne de Louis XIV, il devient maître tout puissant de l'armée royale après la mort du maréchal Turenne en 1675, se transformant en rival de Colbert. Son père le chancelier Michel Le Tellier fut seigneur de Chaville et de Viroflay avant que le territoire ne devienne domaine royal. Le père fit construire à Chaville un sublime château inspiré du Versailles de Louis XIII. L'immense domaine avec bassins, jets d'eau, communs, étangs, forêt débordait sur l'actuelle commune de Viroflay, où se pratiquait l'élevage (dans le "parc aux vaches" qui deviendra "haras royal" puis quartier du Haras). A Viroflay, l'actuel château de Gaillon, en bordure de la forêt de Meudon, a été construit à la place d'un petit château appartenant aux Louvois. Aujourd'hui, il ne reste rien du domaine des marquis de Louvois, à l'exception d'un mur du parc, à l'exacte limite entre les Yvelines et les Hauts-de-Seine.
  • Joseph Rieussec, ou Nicolas-Joseph Rieussec (1779-1835), après avoir créé le haras de Buc, rachète en 1812 le haras de Viroflay et participe à la fondation du Jockey Club et à celle de la Société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux, tout en poursuivant sa carrière militaire. Maire de Viroflay de 1819 à 1831, colonel de la Garde nationale, il fut tué le 28 juillet 1835 dans l'attentat perpétré par Giuseppe Fieschi contre Louis-Philippe se rendant à la Bastille pour commémorer la Révolution de 1830. Il est inhumé avec les autres victimes aux Invalides. Son nom a été donné à une rue de sa ville.
  • Charles de Morny (1811-1865), petit-fils caché de Talleyrand et fils de la reine Hortense, il était le demi-frère de Napoléon III et l'un des personnages les plus importants du Second Empire. Dandy de la politique, affairiste, promoteur de l'essor industriel et des chemins de fer, Morny acheta le haras de Viroflay en 1855 où il fit construire une résidence de campagne pour sa femme, la princesse Troubetzkoï, d'origine russe, et leurs quatre enfants : Charlotte, Auguste, Serge, Sophie. Ce "Grand chalet" est l'actuel Hôtel-de-Ville. Les enfants Morny séjournaient souvent à Viroflay, où se trouvait leur nourrice.
  • Alphonse de Lamartine (1790-1869) : poète, écrivain, historien et homme politique, Lamartine a, selon certains historiens, fréquenté les bois de Meudon et le parc de Bon Repos avec Julie Charles, rencontrée en convalescence au bord du lac du Bourget. L'été suivant, Julie, trop souffrante, ne put rejoindre le poète, qui, désespéré, écrivit plusieurs poèmes, dont Le Lac, qui contribua à le faire connaître.
  • Gaston Boissier (1823-1908) : normalien, professeur de rhétorique à Angoulême puis au lycée Charlemagne de Paris, il devint maître de conférences à l’École normale supérieure et professeur au Collège de France. Il collabora à La Revue des Deux Mondes. En 1876, il fut élu membre de l'Académie française, dont il devint le secrétaire perpétuel en 1895. En 1886, il fut élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Ses ouvrages d'érudition, dont Cicéron et ses amis, traduit en anglais en 1897, ont connu un large succès. Il s'installa à Viroflay en 1876, au n°12 de l'avenue portant son nom. c'est là qu'il s'éteignit en 1908.
  • Tony Robert-Fleury (1837-1912) : peintre français réputé pour ses compositions historiques et ses portraits. Il a remplacé Bouguereau en 1904 au siège de président de la Société des artistes français. Il mourut en décembre 1912 dans sa propriété de la Côte du Paradis.
  • Jules Clarétie (1840-1913) : journaliste, romancier, administrateur de la Comédie-Française de 1885 à sa mort, élu à l'Académie française en 1888, il a vécu au 34 rue de la Saussaie, devenue rue Gabriel Péri. Cette propriété dénommée Les Ormes a été fréquentée par de grands noms des lettres françaises de l'époque. Des répétitions des spectacles de la Comédie Française s'y tenaient.
  • Henri Welschinger (1846-1919). Né à Muttersholtz, homme de lettres et historien passionné par la Révolution et le premier Empire. Il fut administrateur du Sénat pendant 42 ans. Neveu par alliance du curé Hamelin qui desservit la paroisse, il prit sa retraite à Viroflay où il s'éteignit dans la rue(anciennement A Dailly)qui porte aujourd'hui son nom.
  • Fulgence Bienvenüe (1852-1936). Né à Uzel, il fut admis à l'Ecole polytechnnique et à l'Ecole des Ponts-et-Chaussées. Il se fit remarquer par l'originalité et l'audace de ses travaux dans les chemins de fer de l'Ouest. Il devint le "père du métro parisien". Il possédait une maison de campagne, "La ville aux bois", au 20 rue des Sables.
  • Paul Kauffmann (1849-1935). Né à Belfort, peintre et illustrateur de plusieurs ouvrages et de cartes postales, notamment sur l'Alsace traditionnelle. Il résida 3 rue Faidherbe.
  • René Lalique (1860-1945). Né à Ay, il conçut des bijoux de l'Art nouveau français et fut premier maître verrier à sculpter le verre dans de grandes réalisations monumentales. Il venait en villégiature dans sa maison de la rue Louvois.
  • Jean Rey (1861-1935) : l'un des plus grands ingénieurs français du XXe siècle. Ses inventions concernent le domaine maritime (phares, gouvernail des navires, turbines à vapeur...). Ingénieur civil des Mines, membre de l'Académie des sciences , il aimait se reposer à Viroflay dans sa propriété des Feuillantines (au 30 rue de Versailles) acquise en mai 1907 à la famille Chaix (qui donnèrent leur nom aux indicateurs des chemins de fer).
  • Hippolyte Mazé (1839-1891). Normalien en 1859, professeur d'histoire au lycée Hoche (Versailles), il habitait rue de la Saussaie (actuellement rue Gabriel Péri), gendre de Louis Auguste Blanqui, membre de l'opposition républicaine sous le Second Empire, il fut élu député puis sénateur de Seine-et-Oise. Ardent mutualiste, il s'efforça de faire triompher ses idées dans le domaine social. Il est le fondateur de la Ligue nationale de la mutualité.
  • Henri-Joseph-Eugène Gouraud (1867-1946) : général français, il s’illustra dans les colonies puis, pendant la Grande Guerre, en Argonne, aux Dardanelles et en Champagne. Une de ses maisons familiales, carrefour de la Fontaine, fut louée comme Mairie au début du XXe siècle.
  • Alfred Fronval (1893-1928), breveté pilote-aviateur en 1917, fut pilote de guerre et moniteur d’acrobatie. En 1927, il est sacré champion du monde d’acrobatie aérienne. Il prône l’acrobatie aérienne comme la meilleure école de pilotage. Le 3 février 1928, il bat le record du monde en exécutant 1111 loopings en 4h56. Employé de Morane Saulnier, il fut auteur d'un manuel de pilotage et inventeur d’un appareil d'entraînement au sol (Link-Trainer). Un autographe de 1928 le situe au 51 avenue Gaston Boissier. Le 28 juin 1928, Alfred Fronval se tue dans un accident d’avion à Villacoublay à la suite d’une collision. Il est inhumé au cimetière de Viroflay.
  • Louis Althusser : acteur majeur du courant structuraliste des années 1960 avec Claude Lévi-Strauss, Jacques Lacan et Michel Foucault. Il est mort le 22 octobre 1990 à l'hôpital de La Verrière (Yvelines) et inhumé au cimetière de Viroflay.
  • Paul Chocque : (Viroflay 1914 - Paris 1949) coureur cycliste professionnel de 1933 à 1949. Il a été 2 fois Champion de France de cyclo-cross (1936, 1938), 1er de Bordeaux-Paris 1936 et 7° du Tour de France 1937 avec 2 étapes.
  • Jacques Chaban-Delmas (1915-2000) : homme politique, Premier ministre de Georges Pompidou de 1969 à 1972. Il a vécu à Viroflay avenue Gaston Boissier pendant un an, juste après la Libération de Paris en 1944, avant d'être élu député de la Gironde puis maire de Bordeaux et président de l'Assemblée nationale.
  • Philippe de Dieuleveult (1951-1985) : journaliste, aventurier, animateur de la fameuse émission de télévision francophone la Chasse aux trésors, disparu mystérieusement lors d'un raid sur le fleuve Zaïre (expédition "Africa-Raft") en 1985. Il a habité à Viroflay, enfant rue Jean Mermoz, puis Villa Bon Accueil, 22-24 rue Chanzy comme indiqué sur son passeport montré sur Canal+ le 13 décembre 2006, et au 144 rue des Prés-aux-Bois. Son nom a été donné à un centre le loisirs.
  • Dominique Champot (1952-2007) a vécu sa jeunesse à Viroflay. Journaliste sportif à But et RTL, il est devenu chef du service des sports à la rédaction nationale de France 3. Début 2007, il habitait la Ferme, au Village.
  • Jean-François Kahn : journaliste, né à Viroflay le 12 juin 1938. Ancien directeur de L'Événement du jeudi, il est aujourd'hui directeur-fondateur de l'hebdomadaire Marianne et auteur d'une série d'ouvrages.
  • Benoît Duquesne : journaliste de télévision. Il a habité rue des Oiseaux jusqu'en 2006.
  • Jehan Despert : poète et essayiste. Il suggéra le nom d'« Yvelines » pour baptiser le département. Il habite actuellement Viroflay. L'un de ses poèmes, Viroflay-sur-Giroflée, est gravé sur une pierre du marché.
  • Guy Lartigue : sculpteur contemporain. Il habite et crée une partie de ses sculptures à Viroflay.
  • Esther Levi : chanteuse et danseuse est-allemande.
  • Julie Arnold, actrice (Sophie de Marc & Sophie) a habité toute sa jeunesse chez ses parents à Viroflay.

[modifier] Anecdotes

  • Sur la route des déportés de Paris vers Saint Martin en Ré et Cayenne , la grâce royale ne pouvait plus être reçue par les condamnés dès qu'ils avaient dépassé le relais de poste de "l'écu de France". Alors ils ne pouvaient plus qu'espérer "la grâce de Dieu" dont ce lieu porte le nom
  • Ville-d'Avray, commune jouxtant Viroflay au nord, n'est accessible que par les sentiers du massif de Fausses-Reposes, ce qui montre bien l'importance du relief et de la forêt dans la géographie des deux communes. Le plateau de Vélizy-Villacoublay, quant à lui, se rejoint via par une route pentue et sinueuse à travers la forêt de Meudon. Sur les quatre communes limitrophes de Viroflay, deux sont accessibles par la forêt, une configuration rare pour une commune si proche de Paris (6,5 km).
  • Bien que située près de Paris, Viroflay est couvert à près de 40% de forêts.
  • Le coteau exposé au sud (Fausses-Reposes) et nettement plus ensoleillé que le coteau exposé au nord (forêt de Meudon). A ces deux types d'ensoleillement correspondent deux types de végétation bien distincts.
  • Viroflay est l'une des seules communes de France (si l'on excepte Paris ou certaines métropoles) à accueillir trois gares SNCF sur son territoire.
  • Une impasse de Viroflay (l'avenue du Parc) se trouve dans une autre commune (Chaville) située dans un autre département (les Hauts-de-Seine). Pour se rendre dans leur commune, les habitants de cette impasse doivent impérativement traverser un autre département (les Yvelines).

[modifier] Villes jumelées

[modifier] Administration

[modifier] La communauté de communes de Versailles Grand Parc

La communauté de communes de Versailles Grand Parc regroupe 11 communes, totalisant 163 466 habitants (dont 148 377 dans les Yvelines et 4200 dans l'Essonne). Les communes sont Bièvres, Bois d'Arcy, Buc, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble, Fontenay-le-Fleury, Rocquencourt, Jouy-en-Josas, Saint-Cyr-l'École, Versailles et Viroflay. La ville principale, Versailles, représente 56 % de la population totale.

Les compétences sont l'Aménagement du territoire avec l'élaboration d’un schéma de cohérence territoriale et le Développement économique. D'autres compétences optionnelles ont été rajoutées avec l'Environnement, le Logement : élaboration du programme local de l’habitat intercommunal, constitution de réserves foncières pour la construction de logements sociaux et le Transport avec l'élaboration d’un plan local de déplacement (PLD), organisation des transports urbains.

[modifier] La commune

Liste des maires de la commune.

Hôtel-de-Ville, ancien "Grand Chalet" du duc de Morny
Hôtel-de-Ville, ancien "Grand Chalet" du duc de Morny

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Galerie

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