Témoins de Jéhovah et caractère sectaire en France

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L'assimilation des Témoins de Jéhovah à une secte fait l'objet de débats en France, impliquant diverses disciplines (histoire, sociologie, droit…), en fonction de la définition utilisée de ce terme.

Sommaire

[modifier] Définition étymologique

Du point de vue étymologique, ils peuvent correspondre à l'origine latine du mot (sectare) en tant que groupe schismatique se séparant sur le plan doctrinal d'un mouvement bien établi, à savoir le second adventisme, lui-même issu du protestantisme.

[modifier] Sens sociologique

Le sens sociologique conforme à la typologie webero-troeltschienne de secte protestante repliée sur elle-même, en opposition à l'Église coextensive à la société[1], semble le plus approprié pour caractériser les Témoins de Jéhovah.

[modifier] Typologie de la secte (Weber et Troeltsch)

Au XIXe siècle, les sociologues Max Weber et Ernst Troeltsch définissent la secte comme un groupement religieux extrémiste, intransigeant et en rupture avec la société. L'Église est alors l'alternative sociale de la religion qui prend sa place au milieu des institutions profanes.

Bryan Wilson, sociologue d'Oxford, a défini huit critères qui permettent de reconnaître un tel groupe :

  • C'est un groupe auquel on adhère volontairement, sachant que celui-ci se réserve le droit de refuser des candidats ;
  • Les membres doivent, par l'excellence de leur conduite, mériter leur appartenance au groupe ; celui-ci peut d'ailleurs expulser quiconque transgresse ses règles.
  • Le groupe est exclusif et se considère comme un peuple à part.
  • Il propose à ses adeptes un modèle de perfection personnelle.
  • Il est majoritairement composé de laïcs.
  • Il est en conflit avec l'ensemble de la société dont il rejette les normes.
  • Il constitue un groupe élistique et réclame une très grande participation de ses membres.
  • Il exerce une très forte emprise sur ses membres et les maintient en dehors du monde.

Régis Dericquebourg[2] a estimé que ces huit critères correspondaient bien aux Témoins de Jéhovah, qu'il avait étudiés de 1973 à 1979, mais que 20 ans plus tard ils avaient profondément évolué.

Bernard Blandre, agrégé d’histoire qui étudie le mouvement, constatait en 1987[3] :

«  Les Témoins de Jéhovah constitue un groupement volontaire de croyants qui considèrent le monde comme essentiellement mauvais, s’affirment les uniques détenteurs de la vérité et vouent à toute autre organisation que la leur à une destruction prochaine. En enlevant à ce mot toute nuance péjorative, ils correspondent à la définition sociologique de la secte et n’aspirent d’aucune manière à devenir une Église. »

[modifier] Éventuelle évolution vers la dénomination

Nathalie Luca[4] (ethnologue, chercheuse au CNRS), qui replace l' idéal-type de la secte essentiellement dans le contexte du protestantisme, considère qu'avec le temps la secte se « routinise », commence à faire des concessions ou des compromis, et se rapproche finalement du type Église.

Dans une analyse plus fine, des sociologues relèvent des évolutions qui montreraient que les Témoins de Jéhovah perdraient de leur radicalité et correspondraient de plus en plus à la « dénomination », étape de passage de la secte vers l'Église. Ayant été amené à examiner à nouveau la question des Témoins de Jéhovah, Régis Dericquebourg[5] a noté des changements de comportements depuis son étude menée dans les années 70 :

  • Action humanitaire : Les Témoins de Jéhovah ont plusieurs fois apporté leur aide aux populations victimes d'inondations. Certains participent à des actions sociales, par exemple au sein des Restaurants du cœur. Le siège national des Témoins de Jéhovah a apporté une aide humanitaire aux populations d'Afrique (notamment lors du génocide au Rwanda).
  • Service national : Suite à des négociations avec le ministère de la Défense en février 1995, les Témoins de Jéhovah ont accepté d'accomplir un service civil en remplacement du service militaire.
  • Refus des transfusions sanguines : Des structures d'information hospitalières ont été mises en place à partir de 1982, pour favoriser le dialogue et la collaboration avec les médecins et leurs équipes médicales.
  • Discussions avec l'État : Les Témoins de Jéhovah ont entrepris diverses démarches pour être reconnus comme association cultuelle.

Quant à Nathalie Luca[6], outre cet arrangement avec le ministère de la Défense en 1995 et l'acceptation aujourd'hui de la « journée citoyenne », elle relève que les Témoins de Jéhovah accordent une plus grande place aux études supérieures, qui irait dans le sens d'une meilleure intégration sociale.

D'un autre côté, l'historien Bernard Blandre, spécialiste de ce mouvement ayant analysé la récente résolution adoptée aux assemblées d'été de 2006, se demande s'ils « franchiront un jour ce pas »[7] :

« On sait qu’avec le temps une secte s’assagit pour devenir une dénomination. Si l’on tient compte de l’époque de leurs précurseurs, les Témoins de Jéhovah ont au moins deux siècles d’existence ; ils ne sont toujours pas passés d’un stade à l’autre - s’ils franchissent un jour ce pas. Cette résolution marque peut-être un durcissement contre une amorce d’évolution : connu comme n’étant pas témoin de Jéhovah, je suis en relation avec plusieurs par Internet. On sait par ailleurs que dans certaines circonstances des congrégations françaises de témoins de Jéhovah ont fait des dons à des centres communaux d’action sociale, ce qui est condamné par le cinquième point de la résolution. »

[modifier] Sens moderne

En dehors de ces définitions non péjoratives, la classification des Témoins de Jéhovah en tant que secte au sens moderne de groupe spirituel dangereux reste très polémique.

[modifier] Rapport parlementaire sur les sectes de 1995

Les Témoins de Jéhovah ont été mentionnés en France parmi les mouvements sectaires par la commission d'enquête parlementaire sur les sectes de 1995. Le rapport classe les Témoins de Jéhovah parmi les « mouvements apocalyptiques » qui prédisent la fin du monde régulièrement. Il évoque une affaire judiciaire en rapport avec des « violations de certaines obligations familiales », et le classe parmi les 57 mouvements où la commission aurait constaté « une rupture de l'adepte avec l'environnement d'origine ». De plus, il l'évoque à propos de « l'embrigadement des enfants sous une forme plus ou moins insidieuse » et le classe parmi les 26 mouvements qui provoqueraient des « troubles à l'ordre public », sans en préciser la teneur[8].

[modifier] Commission d'enquête parlementaire sur les sectes et les mineurs (2006)

Le rapport parlementaire remis le 19 Décembre 2006 évoque les Témoins de Jéhovah en ce qui concerne le conditionnement et la culpabilisation des enfants (pages 24 et 36), l'emploi du temps chargé des enfants témoins (page 25), l'évangélisation indirecte à l'école (pages 26 et 27), les troubles psychologiques qu'engendreraient « la séparation d'avec le monde » (pages 29 et 30), l'incapacité du développement de l'autonomie (page 32), les risques de non-dénonciation d'abus sexuels sur mineurs (pages 39 et 40), les difficultés psychologiques de la sortie du mouvement (page 51), le problème des transfusions sanguines (pages 65 à 68 et 129 et 130) à ce sujet il propose une modification de la loi pour obliger la transfusion même si les parents ne sont pas d'accord (page 184), sur les conditions d'agrément des familles de Témoins de Jéhovah voulant être « famille d'accueil » (Pages 135 à 137) et propose d'intégrer dans la délivrance de la reconnaissance des associations cultuelles une close d'intérêt supérieur des enfants (pages 143 à 152).

[modifier] Organismes d'information et de lutte contre les dérives sectaires

Depuis des années, ils sont dénoncés comme mouvement sectaire par les principaux organismes de lutte contre les sectes, notamment par des acteurs de la lutte anti-sectes en France, tels que Didier Pachoud [9] ou Jean-Pierre Brard qui dénoncent la dangerosité de l'organisation des Témoins de Jéhovah en évoquant leur refus dogmatique de la transfusion sanguine. Didier Pachoud a par exemple déclaré durant le colloque national organisé à Marseille par le GEMPPI [10] :

« C’est pour cette raison, que nous avons choisi de terminer ce colloque en traitant les effets de la doctrine farfelue et absurde des témoins de Jéhovah consistant à sacrifier sa vie ou la vie de ses enfants (c’est possible dans certains pays à législation laxiste sur ce point) par l’abstention de transfusions sanguines vitales dans certains cas pour respecter le symbole de vie qu’est le sang dans la Bible. Si l’on faisait le compte des personnes ainsi sacrifiées sur l’autel du fanatisme doctrinal sectaire des témoins de Jéhovah, nous dépasserions sans doute le nombre de victimes, suicidées ou assassinées, de l’Ordre du Temple Solaire. Mais rassurez-vous, les témoins de Jéhovah ne troublent pas l’ordre public, ils se laissent mourir en silence, d’ailleurs leurs conducteurs-surveillants spirituels qui les encadrent de près dans ces moments là, y veillent. »

[modifier] Missions interministérielles

L'étude des comportements des mouvements sectaires a conduit la MILS à classer ceux-ci dans trois catégories principales, qu'elle définit dans son rapport 2001 en explicitant le groupe dans lequel elle classe les Témoins de Jéhovah, à la page 10 de son rapport[11] :

« La deuxième catégorie de mouvements regroupe, aux yeux de la MILS, des groupements à fondements idéologiques très divers (confessionnels ou philosophiques, thérapeutiques ou commerciaux) qui ne peuvent être assimilés à des sectes absolues mais dont certains aspects du comportement sont inacceptables dans la mesure où ils remettent en cause des droits fondamentaux de la personne humaine. Autant avec les sectes absolues le dialogue est impossible puisqu'il ne consisterait qu'en une acceptation par l'autorité publique de la globalité de leurs contre-valeurs, autant avec cet ensemble de mouvements il paraît acceptable : discerner ce qui est contestable dans leur comportement, le leur faire savoir et ne cesser de réclamer le respect de la loi commune, c'est une tâche ardue à laquelle la Mission, depuis son institution, n'a jamais renoncé.(...)C'est dans cette catégorie que se situent les Témoins de Jéhovah qui, à eux seuls forment près des deux-tiers des adeptes dénombrés en France métropolitaine et outre-mer (environ 250.000 adeptes recrutés souvent dans des milieux socialement très modestes par une politique systématique de visites domiciliaires). »

Dans la continuité de ce rapport, l'ancien président de l'ex-MILS, Alain Vivien, a indiqué que les Témoins de Jéhovah n’appartiennent pas à la catégorie des « sectes absolues », mais à une « association religieuse qui a des aspects de dérive sectaire »[12].

En mai 2006, Catherine Katz, secrétaire générale de la Miviludes, a déclaré à propos de l'organisation des Témoins de Jéhovah [13]:

« C'est un groupe qui donne lieu à des dérives sectaires répertoriés dans les deux rapports parlementaires et tous les rapports de toutes les missions françaises et européennes. »

[modifier] Refus des amalgames

Néanmoins, alors qu'ils ont été classés comme secte par la Commission parlementaire sur les sectes en France, dans une liste regroupant tous les groupes censés répondre à au moins un des dix critères de dangerosité définis par les renseignements généraux, Nathalie Luca, ethnologue et chercheur au CNRS, et Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue, font une distinction entre les Témoins de Jéhovah et les « nouvelles sectes », dans leur ouvrage Sectes, mensonges et idéaux :

« Certains ne manqueront pas de nous reprocher de faire entrer les Témoins dans cette catégorie des sectes traditionnelles de terrain chrétien et non dans la catégorie des « nouvelles sectes » qui se définissent principalement par le mensonge et la dangerosité. Pour avoir étudié en profondeur ce mouvement, il est clair pour nous que les Témoins de Jéhovah sont de nature très différente de ces nouvelles sectes. Ils affichent clairement leurs objectifs réels, l'argent sert à construire des lieux de culte et non à enrichir quelques nababs, le pouvoir est collégial et n'est pas entre les mains d'un gourou tout-puissant, etc. Cela ne signifie pas pour autant que ce groupe ne présente aucune dangerosité.[14] »

De même Jean Delumeau, titulaire de la chaire d'histoire des mentalités religieuses dans l'Occident moderne au Collège de France, s'est déclaré « plus réservé quand on emploie le mot « secte » pour [...] les Témoins de Jéhovah »[15]. Quant à Françoise Champion, chargée de recherches au CNRS, interrogée à propos des Témoins de Jéhovah, elle a répondu :

« C'est autre chose. Ils entrent dans la logique des anciennes sectes protestantes repliées sur elles-mêmes. La Scientologie fait partie de ces nouveaux groupes qui mêlent religiosité et thérapies à vendre.[16] »

Par ailleurs, le rédacteur en chef du Monde des religions Frédéric Lenoir a dénoncé les problèmes liés à ces amalgames dus à la publication de telles listes des sectes et à l'utilisation de mots fortement connotés, qui englobent des mouvements très divers avec des niveaux de dangerosité différents[17].

Plus récemment, Yves Bertrand, Directeur Général des Renseignements Généraux de 1992 à 2003, est revenu sur son travail de collaboration aux rapports parlementaires sur les sectes, et a estimé que les Témoins de Jéhovah ne méritaient pas d'être diabolisés, et « qu'à placer sur le même plan certaines sociétés de pensée et d'authentiques mouvements sectaires qui aliènent la liberté de leur membres, on aboutit à l'inverse du but recherché. Sous prétexte de protéger la liberté de conscience, on empêche les citoyens d'embrasser les croyances de leur choix, ce qui est le contraire de la laïcité bien comprise... »[18].

[modifier] Point de vue des Témoins de Jéhovah

Les Témoins de Jéhovah, quant à eux refusent cette appellation sous toutes ses formes.

En 1983, la Tour de Garde s'opposait à ce que ce terme soit appliqué aux Témoins « car ils ne sont pas les disciples d’un enseignant ou d’un maître humain, ni la ramification d’une Église ou d’une autre confession » sans toutefois que l'article s'interroge particulièrement sur les origines historiques du mouvement. Puis le numéro du 15 février 1994 affirme que les Témoins ne sont pas une secte parce qu'ils sont « une religion connue », « se consacrent à leur prochain », suivent « fidèlement la Bible » et n'ont « pas de chefs humains » mais c'est en son sens de groupe dangereux que le terme de secte est alors rejeté.

[modifier] Notes et références

  1. Françoise Champion (chargée de recherches au CNRS), « "Sectes", entre guillemets », Actualité des religions, n° 6, juin 1999, p. 40 :

    « Deux sociologues allemands ont en effet défini les notions d'Eglise et de Secte, au tournant du XIXe et du XXe siècle : Weber et Troeltsch. Selon eux, on naît dans l'Eglise, qui est coextensive à la société, mais on entre dans la secte par conversion. Selon eux, également, l'Église accepte un compromis avec le monde, alors que la Secte la récuse. Enfin, dans l'Église, il y a deux catégories de personnes : clercs ou religieux d'un côté, laïcs de l'autre. Aux premiers, une morale exigeante ; aux seconds, une morale plus accessible. Cette distinction clercs-laïcs ne se retrouve pas dans la Secte : tous les membres y sont, en principe, égaux et tous sont soumis à la même morale exigeante. »

  2.  »Les Témoins de Jéhovah : vers une sortie de la logique sectaire ? », in Sectes et démocratie, sous la direction de Françoise Champion et de Martine Cohen, Éditions Seuil, Paris, 1999, pp. 105-125.
  3. Les Témoins de Jéhovah - un siècle d’histoire édition Desclée de Brouwer, 1987, p. 117
  4. « Sectes : Savoir de quoi on parle », Réforme, n° 2797, 19-25 novembre 1998, p. 8 :

    « Et d'abord la secte dite « wébéro-troeltschienne », définition sociologique proposée au début du XXe siècle par le sociologue allemand protestant Max Weber, et reprise par son compatriote et coreligionnaire, le théologien Ernest Troelstch. L'exemple magistral en est la naissance du protestantisme. À la réforme, un besoin de radicalité s'exprime, pour revenir au plus proche d'un christianisme authentique moins imprégné de la vie sociale. C'est une démarche volontaire et pleinement religieuse de chrétiens engagés. La secte - le mot n'a pas de connotation péjorative - est une force de rupture par rapport à l'Eglise dont elle est issue et qu'elle accuse de se compromettre avec le monde. La réforme a donné naissance à quantité de groupes radicaux, de « sectes ». Mais, à chaque époque, on retrouve ce besoin de radicalité - baptistes, Témoins de Jéhovah, pentecôtistes, charismatiques protestants et catholiques, etc. Et comme la radicalité est difficilement viable à long terme, peu à peu la secte se « routinise », perd de sa ferveur initiale, et devient une Eglise vouée à d'autres réactions sectaires et schismes ! »

  5. « Les Témoins de Jéhovah et le rapport », in Pour en finir avec les sectes - Le débat sur le rapport de la commission parlementaire, sous la direction de Massimo Introvigne et de J. Gordon Melton, CESNUR, Éditions Dervy, Paris, 1996.
  6. Sectes, Églises et nouveaux mouvements religieux, in Actes du séminaire « L'enseignement du fait religieux », 5, 6 et 7 novembre 2002.
  7. >Association d'Étude et d'Information sur les Mouvements Religieux, Mouvements religieux, n° 314, juillet 2006, pp. 6-8[1]}}
  8. Rapport fait au nom de la commission d'enquête sur les sectes
  9. Président du GEMPPI Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu, vice-président de la FECRIS Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme, membre du conseil d’administration du CCMM Centre de documentation, d’éducation et d’action Contre les Manipulations Mentales
  10. Compte rendu du colloque national organisé à Marseille par le GEMPPI le samedi 8 octobre 2005
  11. rapport 2001 Rapport 2001 MILS
  12. Max Rosereau Ph., "Le président de la MILS souhaite miser davantage sur la prévention", La Voix du Nord
  13. La lutte contre les dérives sectaires, avec Catherine Katz, secrétaire générale de la Miviludes
  14. Nathalie Luca et Frédéric Lenoir, Sectes, mensonges et idéaux, pp. 36, 37.
  15. Le Figaro, mercredi 25 novembre 1998, p. 9.
  16. Le Figaro, vendredi 10 septembre 1999.
  17. Le Monde diplomatique, mai 1999, p. 26.
  18. Extraits du livre Je ne sais rien mais je vous dirai tout, d'Yves Bertrand

[modifier] Bibliographie

[modifier] Sociologie ou histoire des religions

[modifier] Rapports d'enquête officiels

[modifier] Associations d'information et de lutte contre les dérives sectaires

[modifier] Sources diverses

  • « Sectes… entre panique et confusion », hors-série de la revue protestante Réforme, juin 2000.
  • Massimo Introvigne et J. Gordon Melton (sous la direction de), Pour en finir avec les sectes - Le débat sur le rapport de la commission parlementaire, CESNUR, Éditions Dervy, Paris, 1996.
  • Jean-Paul Willaime, « Débat sur les sectes et perception sociale du religieux en France », Conscience et Liberté, n° 59, 2000.

[modifier] Livres favorables aux Témoins de Jéhovah

  • Philippe Barbey, Les Témoins de Jéhovah - Pour un christianisme original, Éditions L'Harmattan, Paris, 2003.[2]
  • Sabine Besson, Droit de la famille, religions et sectes, Éditions EMCC, Lyon, 1997.
  • Philippe Goni, Les Témoins de Jéhovah : Pratique cultuelle et loi du 9 décembre 1905, Éditions L'Harmattan, Paris, 2004.[3]

[modifier] Livres défavorables aux Témoins de Jéhovah

  • Charline Delporte, Témoins de Jéhovah : Les victimes parlent, Éditions Fayard, 1998[4]
  • Raymond Franz, Crise de conscience, Commentary Press[5]
  • Nicolas Jacquette, Nicolas, 25 ans, rescapé des Témoins de Jéhovah, Balland, 2007
  • Dany Bouchard Dans l'enfer des témoins de Jéhovah, Editions du Rocher, 2001
  • Eddie Smigiel, Théologie quantique, Société des Écrivains, Paris, 2002 (roman).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sites de sociologie ou d'histoire des religions

[modifier] Sites officiels des Témoins de Jéhovah

[modifier] Sites favorables aux Témoins de Jéhovah

[modifier] Sites défavorables aux Témoins de Jéhovah