Peynier

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Peynier
Carte de localisation de Peynier
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Aix-en-Provence
Canton Canton de Trets
Code Insee 13072
Code postal 13790
Maire
Mandat en cours
Christian Burle
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays d'Aix
Latitude
Longitude
43° 26′ 52″ Nord
         5° 38′ 32″ Est
/ 43.4477777778, 5.64222222222
Altitude 211 m (mini) – 500 m (maxi)
Superficie 24,76 km²
Population sans
doubles comptes
2 900 hab.
(2005)
Densité 117 hab./km²

Peynier est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Peynierens.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune de Peynier se situe dans le département des Bouches-du-Rhône. Elle appartient au canton de Trets et à l'arrondissement d'Aix-en-Provence. Depuis 2001, elle est intégrée à la Communauté d'Agglomération du Pays d'Aix. Les communes limitrophes sont : Trets, La Bouilladisse, Belcodène, Fuveau et Rousset. Au nord, le fleuve de l'Arc forme une frontière naturelle avec la commune de Rousset. Il prend sa source sur la commune de Pourcieux (Var), dans le massif des Monts Auréliens, et s'étire sur plus de 80 km pour se jeter ensuite dans l'étang de Berre. Plusieurs affluents de l'Arc traversent la commune. Les plus importants sont les ruisseaux de la Foux et du Verdalaï. La Foux est formée de plusieurs autres ruisseaux : la Badarusse, le vallat de Branguier et le Garafari (ou vallat du Puits de Lauris). De même, le Verdalaï reçoit les eaux du vallat de Tourenne. Il faut aussi mentionner le vallat de l'Audiguier, également appelé ruisseau du Vignon ou des Prés Longs, et le vallon de l'Auriguesse, qui porte aussi les noms de vallat de Genouillet, de Bourégy ou du Fer à Cheval. Par endroits, il marque la limite avec la commune de Trets. La commune s'étend de la plaine de l'Arc aux pentes du massif du Regagnas. Le village se trouve sur l'une des premières collines du massif. La plaine est riche en terres agricoles, où on trouve aujourd'hui des champs de vignes, de blé, de maïs, de melons, de courges... Autour du village, la culture de l'olivier tend à se développer depuis quelques années. Des vergers et quelques champs de lavande existent également. Dans la campagne, on peut encore voir de nombreux amandiers et muriers, qui étaient autrefois exploités. Les massifs forestiers sont répartis essentiellement dans les deux tiers sud de la commune. La pinède (pin d'Alep) y est très importante, tout comme la chênaie (chêne blanc essentiellement, et parfois du chêne vert) et la garrigue dans les zones incendiées il y a quelques années (chêne kermès, argelas, ciste, etc.). On trouve aussi de nombreux arbousiers, ainsi que des érables. Le sol est essentiellement constitué de calcaire du crétacé (Bégudien, Fuvélien, Valdonnien et Santonien) et du jurassique (Portlandien dans le secteur du Regagnas). La plaine de l'Arc est constituée d'alluvions modernes charriés par le fleuve. Le sous-sol a permis l'apparition de plusieurs exploitations au cours du temps. Le fer du Regagnas a été exploité par les celtes (une ancienne mine se trouve dans le vallat du Fer à Cheval sur la commune de Trets mais les affleurements sont nombreux dans les qaurtiers de la Plaine de Catalan et du vallon de l'Homme Mort). Le jayet et le charbon ont été exploités dès le XVIIIe siècle à environ 1,5 km au sud-ouest du village. Le substrat calcaire a aussi favorisé la production de chaux et de ciment. Il semblerait également que des fours à plâtre aient fonctionné au nord de la commune, au lieu-dit les Gypières. Au quartier du Puits de Guirand, l'existence d'une tuilière est attestée à la fin du Moyen Âge, preuve de l'exploitation de certains bancs d'argile. Plusieurs carrières existent aussi sur la commune. La plus importante est celle de Bouteille, à ciel ouvert, qui avait servi à alimenter les fours à ciments. D'autres carrières souterraines avaient été exploitées dans le mêmes but. Près du Jas de la Plaine, une carrière de pierres froides a fourni au XIXe siècle des pierres pour le chantier de construction de Palais de Justice d'Aix. Enfin, à la Garenne, on peut voir également les traces d'une exploitation ancienne de safre (grès local de couleur ocre, de qualité médiocre). Sur les bords de l'Arc, des bancs de sables ont également été exploités. Le village de Peynier forme l'agglomération principale de la commune, où siège la mairie et où se trouvent la Poste, les écoles (maternelle et primaire et l'école privée du Château), la crèche, la bilbiotèque, les médecins, la pharmacie, les cafés, l'épicerie, le marchand de légume, les deux boulangeries, les deux coiffeurs, etc. À l'ouest de la commune se trouve le hameau des Michels, peuplé de plus de 400 habitants, et ceux de la Treille et de la Corneirelle (ancienne cité ouvrière construite au début du développement de la zone industrielle de Peynier-Rousset). L'habitat est également constitué de fermes dispersés sur la commune (Saint-Jean, la Grande-Bastide, Branguier, Bouteille, Pourrachon...). Entre Peynier et les Michels, cet habitat tend à se développer le long de la route, avec de nombreuses villas. Au dernier recensement de 1999, Peynier compte près de 2781 habitants. La commune est traversée par deux axes routiers : le CD 6 d'est en ouest, et le CD 908 (appelé route du Jayet) du nord-est au sud-ouest en direction de Marseille. La voie ferrée Gardanne-Carnoules est désaffectée depuis plusieurs dizaines d'années. La zone d'activité du Verdalaï, au nord-ouest de la commune, faisant partie de la zone industrielle et d'activité commerciale de Fuveau-Peynier-Rousset, génère des emplois.

[modifier] Histoire

Les premières traces d'occupation humaine sur la commune de Peynier remontent à la période préhistorique. Plusieurs stations du néolithique moyen, de la période dite du chasséen de Trets (4500-3500 av. J.-C.) ont été repérées dans la partie nord de la commune, notamment à la Treille, au Bâtard...[1].

A la fin de l'âge du bronze, et au début de l'âge du fer (IXe-VIIe s. av. J.-C.), des populations celtes (improprement appelées celto-ligures) établissent une nécropole d'une trentaine de tumuli au sud de la commune, entre la Sérignane et la vallon de l'Homme Mort (nécropole fouillée au début du XXe s. par H. de Gérin-Ricard[2], et par la S.E.R.H.V.A.[3] ces dernières années). Sur le territoire de la commune, il n'existe aucun oppidum, sorte de castellas* ou camp ceinturé de murs larges de 2 métres environ et hauts de 2 à 3 m (peut être surmontés de pieux en bois). L'un de ces oppida, typique de l'occupation humaine dans le Midi de la France au VIe s., se trouve à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau des derniers tumuli du vallon de l'Homme Mort, sur la commune de Belcodène.

Au début de l'âge du fer, les hommes qui ont construits les tumuli ont probablement travaillé le fer. De nombreuse scories de minerai se trouvent à proximité ou dans les tumuli, et des affleurements sont présents dans tout le massif du Regagnas. À une époque encore indéterminée, une mine de fer a été exploitée dans le vallat du Fer à Cheval, non loin des tumuli. Mais aucun four n'a jamais été trouvé dans la vallée de l'Arc.

La conquête romaine a lieu au IIe s. av. J.-C. avec la destruction de l'oppidum d'Entremont et la fondation d'Aquae Sextiae par Sextius Calvinus en 124 av. J.-C. Vingt ans plus tard, en 102, le général Marius Caius arrête les Cimbres, les Ambrons et les Teutons dans la plaine de Trets-Pourrières, sur les bords du fleuve Caenus (l'Arc, ou Laris). Les barbares, qui se dirigeaient vers l'Italie du Nord par centaines de milliers, sont tous massacrés par l'armée romaine, alliées aux Grecs de Massalia (Marseille) et aux Celtes locaux[4].

La civilisation gallo-romaine se développe alors dans la vallée, notamment grâce à la via aurelia, reliant Rome à la province de la Gaule Narbonnaise. De nombreuses villae s'établissent dans la campagne. On en connait plusieurs à Peynier : à Saint-Jean, la Grande-Bastide, Branguier, Saint-Victor, Saint-Pierre...[1]

Quelques établissement sont connus pour la fin de l'Antiquité (IVe et Ve s. ap. J.-C.), notamment à Saint-Victor et Saint-Jean, ou une borne de pagus (limite de domaine) avait été retrouvée [5].

Au Moyen-Âge, Peynier (Puio Neroni en 1008, Podio Nigro durant tout le XIe siècle, et Podionerio à la fin du Moyen-Âge - le nom signifie "Puy Noir" ou "Colline Noire") fait partie des possessions des vicomtes de Marseille[6]. En 950, Arlulf de Marseille reçoit du roi Conrad III de Bourgogne (937-993) tout le val de Trets. Puis ses descendants, devenus vicomtes de Marseille, se constituent un immense domaine comprenant 21 communautés différentes, entre Sainte-Victoire et la Méditerranée[7]. Très vite, durant le XIe s., les vicomtes de Marseille cèdent une partie de leur domaine de Peynier à la puissante abbaye Saint-Victor de Marseille. C'est à cette époque que sont construites les "Trois Sœurs peyniérennes" : l'église paroissiale Saint-Julien, et les chapelles Saint-Pierre et Saint-Victor (laquelle est aujourd'hui détruite). Toutes trois sont citées dans les biens de l'abbaye dès la fin du XIe s.

C'est au XIIe ou au XIIIe s. que les premières fortifications sont construites. Elles protègent les habitations, mais aussi le prieuré de Saint-Julien et le donjon. Puis au XIVe s. un nouveau rempart est bâti, du fait des temps troublés (épidémies, guerres...). Peynier est alors un des villages les plus peuplés de la vallée[8]. Les habitants des villages alentours, notamment Rousset, viennent même s'y réfugier à l'abri des fortifications[9].

Le 1er janvier 1347, les coseigneurs de Peynier, Guillaume de Marseille (descendant des vicomtes), Hugues de Fuveau (seigneur de Castellar et de Fuveau), Guillaume de Peynier, le prieur de Saint-Victor Guillaume d'Aiguevive, Isnard Périer et Aimeric Colomb accordent à la communauté des habitants une série de privilèges et de droits, réunis dans les Statuts communaux[10]. À cette époque, il existe donc déjà une institution régissant la vie communale.

A la fin du Moyen Âge, la culture principale de Peynier est le blé. Les habitants en fournissent beaucoup au studium papal de Trets entre 1364 et 1365. Ils produisent aussi des noix, amandes, poix-chiches...[11].

En 1463, le roi René d'Anjou, comte de Provence, donne une partie de la terre de Peynier à son conseiller et ami Michel Matheron. Déjà en 1411, le comte Louis II avait donné Peynier à Jean de Sabran, seigneur de Puyloubier. Mais la terre était revenu aux comtes. Le fils de Michel, René, filleul du roi René, succède à son père et rachète la part des derniers descendants des vicomtes. À la fin du XVIe s., l'abbaye de Saint-Victor vend ses droits à Honorade Matheron. Il ne reste alors que deux familles de coseigneurs : les Matheron et les Durand (ou Duranti), lesquels sont conseillers au Parlement en Provence, et sont apparentés aux seigneurs de Fuveau. Ils gardent leur part de coseigneurie jusqu'à la fin du XVIIe s.[12].

C'est à la fin du XVe siècle et au début du XVIe que nait le hameau des Michels, qui est alors une simple bastide. En 1457, Louis Michel, originaire du village d'Auriol, est propriétaire de nombreuses terres à l'ouest de la commune, aux lieux-dits "le Défens" et "le Pas des Charboniers", non loin du chemin de Fuveau. Ses descendants restent propriétaires de ce domaine et l'agrandissent. Au XVIe siècle, on trouve pour la première fois une mention d'une bastide, dite "des Michels". Les anciens lieux-dits diparaissent alors au profit de cette appellation. Par la suite, aux XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Michel s'agrandit et se divise en plusieurs branches qui restent dans cette bastide, construisant de nouvelles dépendances. C'est au moment de la Révoltion française que l'on voit apparaitre pour le première fois la dénomination "hameau des Michels"[13].

Les guerres de religions n'épargnent pas Peynier. Dans le nuit du 20 au 21 juillet 1590, les ligueurs et les royaux s'affrontent près de Peynier. Ce sont deux armées de 100 soldats chacune qui se rencontrent[14]. C'est aussi à cette époque que la rivalité entre Peynier et Trets semble s'endurcir. Des procès ont lieu, notamment à propos de la limite des deux terroirs. En 1565, après une tentative de récupération d'une grande partie du terroir de Peynier, la communauté de Trets perd un premier procès. En 1619, Peynier est cependant amputé de près de 20% de son territoire[15].

A la fin du XVIIe s., la famille des Thomassin prend possession de la totalité de la seigneurie. Alexandre II de Thomassin prend alors le nom de Thomassin de Peynier et, à sa mort, il choisit de se faire enterrer dans la chapelle Saint-Joseph de l'église paroissiale. En 1722, son petit-fils Louis de Thomassin (1705-1794) de Peynier prend possession de la seigneurie à l'âge de 17 ans. Il restera seigneur de Peynier jusqu'en 1789, pendant 67 ans. Conseiller au Parlement de Provence en 1724, il devient Président à mortier en 1742. L'année suivante, il devient Marquis de Peynier. En 1763, il est nommé par Louis XV Intendant de Jusitice, Police, Finance, Marine et Guerre à la Martinique. Puis entre 1771 et 1775, il occupe le même poste à la Guadeloupe. Il revient ensuite en France, avant de repartir pour la Martinique jusqu'en 1785, toujours comme Intendant. Il participe alors à l'organisation logistique de la Guerre d'Indépendance des États-Unis.

Louis de Thomassin a eu de nombreux enfants, dont Jean-Luc (1727-1807) et Antoine (1731-1809). Jean-Luc de Thomassin, devenu Conseiller puis Président au Parlement, achète en 1769 la baronnie de Trets. Antoine de Thomassin de Peinier, comte de Peynier, accomplit quant à lui une brillante carrière dans la marine française. Il participe à la Guerre de Succession d'Autriche, à la Guerre de Sept Ans et à la Guerre d'Indépendance des États-Unis, durant laquelle il remporte plusieurs victoire sur les Anglais dans l'Océan Indien, ce qui lui vaut d'être admis dans l'Ordre de Cincinnati, alors qu'il était déjà commandeur de l'Ordre royal de Saint-Louis. De 1789 à 1790, il est Gouverneur de Saint-Domingue. Durant cette période, il est confronté à la rébellion de l'assemblée de Saint-Marc, composée des colons blancs colonialistes et archiesclavagistes.

A la Révolution, le Marquis Louis de Thomassin est assiégé dans le château de Peynier par 150 paysans qui l'obligent à renoncer, devant notaire, à tous ses droits seigneuriaux. Jean-Luc, s'il reste un temps en bon terme avec les habitants de Trets, est placé sous surveillance à Paris en 1793. Quant à Antoine, en 1792, il accepte un temps de prendre le commandement de la Marine Royale à Brest, puis se rétracte et demande sa mise à la retraite. Entre 1793 et 1794, il est emprisonné plusieurs mois, alors qu'il avait juré plusieurs fois "d’être fidèle à la nation et de maintenir la liberté et l’égalité ou de mourir en la défendant". Mais aucun des membres de la famille n'émigre, toutefois le marquis Louis de Thomassin de Peynier meurt en 1794 à Aix.

Pendant la Révolution, la vie du village est troublée. L'église est fermée, et le culte continue en secret dans la chapelle du château. Les cloches sont données à la "nation en danger" pour être fondues dans le cadre de l'effort de guerre. Les biens du Clergé avaient été nationalisés. Ainsi, les bâtiments prieuraux, les chapelles Saint-Pierre, Sainte-Anne et Notre-Dame-de-Nazareth sont vendues. En 1797, des "anarchistes" assassinent un enfant une nuit, et sont pris en chasse et tués par les habitants[16].

Au XIXe s., les mines de charbon se développent, notamment dans le quartier du Jayet, ainsi que la fabrication de la chaux et du ciment. Entre 1873 et 1894, six fours à ciments (dans le Jayet et aux Michels) et deux fours à chaux (dans le vallon de l'Homme Mort) sont mis en services[17]. Ce sont des fours permanents, fonctionnant sans interruption. Si ceux du vallon de l'Homme Mort semblent avoir été alimentés en combustible à partir de la forêt et de la garrigue environnante, ceux du Jayet ont utilisé le charbon des mines voisines. La production de ciment était ensuite acheminée dans des usines, notamment celle de l'entreprise Tassy à Trets. En 1911, la production de chaux et de ciment couvre une surface de 11 hectares sur la commune. Mais durant l'entre-deux guerre, cette industrie disparait totalement[18].

Dès la fin du XVIIIe siècle et au cours du XIXe, malgré le développement de ces industries, de nombreux Peyniérens partent à Marseille pour trouver du travail dans les savonneries.

En 1833 est construit l'hôtel de Ville à l'emplacement de l'hôpital médiéval. Le cours devient alors la place principale du village, prolongée par l'avenue Saint-Eloi, où se trouvent les maréchaux-ferrants, tonneliers, menuisiers et forgerons. En 1864-1865 sont réalisés les travaux de captation des sources de Branguier et du Safre[19]. Plusieurs fontaines sont alors installées dans le village (sur le Cours, devant le château et dans l'avenue Saint-Eloi). Plus tard, en 1866, une autre fontaine est construite dans la rue Basse. Plusieurs réservoirs sont construits (en 1864 près de la Poste actuelle, et en 1894 et 1905 à Sainte-Croix). En 1906, une canalisation est créée entre la fontaine ronde du Cours et le bas du village pour capter et réutiliser les eaux de la surverse de ma fontaine pour alimenter le lavoir communal qui est alors bâti. Jusque-là, les femmes du village lavaient le linge au "Tomble" (trou d'eau au ruisseau de la Foux) ou à l'Arc (à la rivière ou au lavoir de Saint-Jean).

Le train arrive à la fin du XIXe siècle, avec la construction de la ligne Gardanne-Carnoules, et l'électricité est installée en 1906. Mais déjà la population a énormément diminué, du fait de l'exode rural. La Première Guerre mondiale enlève également de nombreux enfants au village. Mais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population augmente de nouveau. Jusqu'à la fin de l'Entre-deux-guerres, l'école de garçons se tenait au rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville et celle de filles dans l'ancien local de la Poste. Une école libre existait également au château. Une école existait également au hameau des Michels. En juillet 1938, le nouveau groupe scolaire Jean Jaurès, lequel regroupe les écoles laïques de filles et de garçons, est inauguré par le ministre de l'Education nationale Jean Zay, en présence de Vincent Delpuech, maire de Peynier, de Félix Gouin, alors député de la circonscription, et de Henri Tasso, député-maire de Marseille[20].

Durant le Seconde Guerre Mondiale, de nombreux habitants de Marseille, appartenant parfois à des familles peyniérennes, viennent se réfugier au village. Après la défaite de 1940, 900 légionnaires ukrainiens des 21e, 22e et 23e Régiments de Marche de Volontaires étrangers de la Légion étrangère, ayant rejoint le Bataillon de Marche intégré au Groupement du général de Mesmay, partent du Dépôt de Sathonay (Ain) pour venir à Peynier et dans les villages alentours, où ils stationnent du 8 au 29 juillet 1940 avant d'être démobilisé à Fuveau. Ces légionnaires, qui avaient refusé d'intégrer une unité de l'armée polonaise constituée en France (l'Ukraine n'était pas indépendante et était divisée entre la Pologne et l'U.R.S.S.), avaient choisi de la Légion étrangère car ils étaient profondément attachés à leur patrie. De leur passage à Peynier, il reste plusieurs inscriptions gravées sur le Rocher de la Garenne, dont la Flamme de la Légion étrangère et le blason de l'Ukraine (le Trident ukrainien jaune sur fond bleu)[21].

Le village accueille de nombreux habitants de Marseille pendant la guerre, qui viennent se réfugier à la campagne à l'abri des bombardement et avec l'espoir de connaitre de meilleures conditions de vie qu'en ville (alimentation, etc.). Des troupes italiennes ont transité par le village, tandis que l'armée allemande occupe la commune à partir de novembre 1942, et réquisitionne plusieurs maisons pour y loger des officiers. Il n'y a pas eu de Maquis sur la commune, mais certains habitants ont participé à la Résistance en rejoignant les réseaux clandestins ou en fournissant de faux papiers. Parmi ceux-là, Alberic Laurent, instituteur à l'école primaire Jean Jaurès, n'hésite pas à cacher des "suspects" recherchés par la police de Vichy, ou encore à adhérer au Mouvement de Libération nationale du Pays d'Aix. Il faisait parti de toutes les missions riquées, notamment les parachutages, transports d'armes ou encore cache de fugitifs. En 1944, il s'engage dans le bataillon Provence pour continuer la lutte pour la libération de la France. C'est en Alsace que, lors d'une mission de liaison, il est touché par un obus puis succombe à ses blessures en janvier 1945 à l'âge de 34 ans.

Peynier est libéré le 20 août 1944 par les troupes alliées qui ont débarqué quelques jours plus tôt sur la côte. Le village s'apprête alors à traverser de nouvelles épreuves, du fait des divisions nées au sein de la population pendant l'occupation. Le maire Vincent Delpuech, sénateur depuis 1939, est démis de ses fonctions par arrêté préfectoral le 24 juillet 1944)[22]. C'est Henri Lombard, conseiller municipal, qui est élu maire à sa place. Vincent Delpuech est ensuite arrêté est incarcéré à la prison Saint-Pierre de Marseille car le Comité départemental de Libération des Bouches-du-Rhône le soupçonne de collaboration avec l'occupant. Cependant, le 20 juillet 1945, le Commissaire de la République à Marseille classe l'affaire sans suite)[23].

L'eau courante a été installée en 1956, avec la construction des réservoirs des Michels et de la Blaque. La première station d'épuration est bâtie en 1960.

  1. ab Bérard G., Rapport de prospections archéologiques réalisées à l'occasion de l'aménagement hydraulique de la haute Vallée de l'Arc (réseaux des 3 A.S.A.), Bouches-du-Rhône, communes de Peynier et Trets, D.R.A.C. P.A.C.A., S.R.A., 1990, 136 p.
  2. Gérin-Ricard H. de, "Découverte d’un groupe de tumuli de la fin de l’âge du bronze à la Sérignane (Bouches-du-Rhône)", Bulletin de la Société archéologique de Provence, n° 13, Marseille, 1909, pp. 80-100.
  3. Société d'Études et de Recherches de la Haute Vallée de l'Arc, La haute Vallée de l'Arc : dossier tombes âge du fer, n° 70, Trets, 1er trimestre 2000, 23 p.
  4. Plutarque, "Vie de Marius", Les Vies parallèles.
  5. Albanès J.-H., Gallia christiana novissima, Histoire des archevêchés, évêchés et abbayes de France, t. I, Montbéliard, 1895, pp. 5-6.
  6. Association Litteralis, Peynier, sur les chemins de la mémoire, Peynier, 2000, 156 p.
  7. Chaillan M. (abbé), Recherches archéologiques et historiques sur Trets et sa vallée, Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2001 (réédition de l'ouvrage de 1893), 234 p.
  8. Gabrielle Démians d’Archimbaud, Rougiers, village médiéval de Provence, approches archéologiques d’une société rurale méditerranéenne, thèse présentée à l’Université de Paris I en 1978, 1980, 6 vol.
  9. Noël Coulet, Aix-en-Provence, espace et relation d’une capitale (milieu XIVe – milieu XVe siècles), Aix-en-Provence, 1988, 2 vol., 1238 p.
  10. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  11. Chaillan M. (abbé), Le studium papal de Trets au XIVe siècle, Aix-en-Provence, 1898, 147 p.
  12. Vaschalde C., Les seigneurs de Peynier : de l'abbaye de Saint-Victor aux Thomassin, Xe-XVIIIe s., non publié, 2005.
  13. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  14. Bouche H., La chorographie ou description de Provence et l’Histoire chronologique de mesme pays, Aix-en-Provence, 1664, 2 vol., 938 & 1073 p.
  15. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  16. Journal du Matin et recueil complet des lois, n° 4664, 24 thermidor an V (11 août 1797).
  17. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  18. Vaschalde C., "La production de chaux et de ciment à Peynier et en haute Vallée de l'Arc, XVe-XXe siècles", La lettre de Litteralis, n° 2, bulletin de l'association Litteralis, août 2005, 3 p.
  19. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  20. Archives départemantales des Bouches-du-Rhône, 147 E 1D 9 : Délibérations communales (1932-1942), pp. 130-132
  21. Dupont-Melnyczenko, Ukrainiens en France, mémoires éparpillées, éd. Autrement, 2007.
  22. Archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  23. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, DELTA 3320, La trahison du Petit Provençal. Vincent Delpuech et le Petit Provençal sont-ils au dessus des lois ?, p. 32

[modifier] Administration

Liste des maires successifs

Liste des maires successifs
Période Identité
1790 Jean Castinel
1790-1791 Joseph Collomb
1791-1792 Alexandre Martin
1792-1793 Germain Mallet
1793-1794 Toussaint Jean
1794-1804 Germain Mallet
1804 François Fabre
1804-1807 Germain Mallet
1807-1813 Auguste Fabre
1813-1815 Jean-Louis Mallet
1815-1818 Jean-Baptiste Amalbert
1818-1827 François Martin
1827-1831 Pierre Griffon
1831-1836 Jean-Joseph Mallet
1836-1837 Étienne Blanc
1837-1842 François Roubin
1842-1845 Pierre Fabre
1845-1848 François Négrel
1848-1850 Mathieu Ravel
1850 Pierre Fabre
1850 Maximilien Lanteaume
1850-1853 Lazare Martin
1853-1855 Maximilien Lanteaume
1855-1856 Alexis Blanc
1856-1860 Jean-Baptiste Amalbert
1860-1864 Joseph Négrel
1864-1870 Lazare Maurel
1870 Étienne Mallet
1870-1871 Jean-Louis Car
1871-1875 François Négrel
1875-1878 François Maurin
1878-1881 Pierre-Joseph Laugier
1881-1892 Jean-Louis Car
1892-1904 Pierre Lanteaume
1904-1908 Martin Boyer
1908 Maurel
1908-1912 Louis Gaujac
1912-1921 Martin Boyer
1921-1922 Henri Blanc
1922-1929 Daniel Boyer
1929-1934 Marius Delherbe
1934-1944 Vincent Delpuech
1944-1953 Henri Lombard
1953-1965 Vincent Delpuech
1965-2001 André Samat
2001- Christian Burle

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
690 819 1160 1741 2475 2781 2900
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Le Château

Le château constitue l'élément principal de l'architecture du village. Construit au milieu du XVIe s. par un Matheron (famille de seigneurs de Peynier), il est typique de l'architecture de la Renaissance provençale. Deux grandes tours rondes flanques la façade principale, lesquelles étaient percées à l'époque de fenêtres à croisées. Dans la petite cour, un M formé au sol par des briques au milieu de la calade rappelle le nom de Matheron. Le château passe ensuite à la famille Isoard de Chênerilles puis aux d'Arbaud de Matheron, avant de devenir la propriété des Thomassin de Peynier au milieu du XVIIe s.

Au XVIIIe s., le Marquis Louis de Thomassin de Peynier le réaménage entièrement. Il fait faire des décors de gypseries dans les salons, fait réaménager les jardins en y ajoutant un magnifique portail monumental en 1769 (date gravée sur le pilier). L'intérieur a conservé une partie de son escalier monumental (similaire à ceux que l'on trouve dans les hôtels particuliers aixois) et un plafond à la française dans le grand salon, ainsi que des cheminées en marbres.

Le château reste la propriété des Thomassin de Peynier et de leurs descendants jusqu'en 1933, date à laquelle il est vendu à l'archévêché d'aix. Il abrite aujourd'hui une école d'enseignement privé. Récemment, il a été racheté par la commune.

  • L'Église

L'église paroissiale Saint-Julien est citée pour la première fois dans les biens de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille en 1079, puis de nouveau en 1098 avec ses sœurs les chapelles Saint-Pierre et Saont-Victor. De cette époque, elle ne conserve qu'une muraille au bas du clocher. Au XIIe s., elle est entièrement reconstruite. Le chevet roman constitue aujourd'hui la base du clocher.

A la fin du XVIIe siècle, la nef est reconstruite dans un style baroque. une nouvelle porte est bâtie, visible encore aujourd'hui dans une ruelle latérale. Le clocher est construits en 1711-1713. Mais il reste inachevé et est ensuite doté d'un campanile. Enfin, en 1786, un nouvel agrandissement a lieu avec la construction du collatéral Notre-Dame. Au XIXe s., l'orientation est inversée. Deux portes sont aménagées sur la place de l'Église, tandis que les deux anciennes sont murées. Le chœur est alors transféré à l'ouest de l'édifice.

Au XVIIIe s., un balcon et une porte aménagés dans l'église permettaient aux seigneurs de venir assister à l'office directement de leur château sans passer par les rues. Les membres de la famille des Thomassin de Peynier avaient fait aménager leur tombe dans la chapelle latérale Saint-Joseph. En 1787, leur descendant Louis de Thomassin de Peynier, Marquis, fait ériger une plaque en l'honneur de ses ancêtres. Brisée à la Révolution, elle a été reconstituée et scellée dans un pilier à la fin du XIXe s. La tombe des seigneurs se trouve aujourd'hui sous la sacristie.

Le clocher, doté de quatre cloche, dont un bourdon de 1694 classé Monument Historique, veille sur les maisons et les ruelles pittoresques du village.

  • Le village médiéval

Le village a conservé de nombreux vestiges du Moyen Âge. Outre le chevet roman au bas du clocher, il faut signaler la présence du donjon de la fin du XIIe s., intégré à une maison de la rue de Provence et de l'impasse des Remparts. L'ancien presbytère, grande demeure munie d'une terrasse sur la place de l'église, est en fait un partie de l'ancien château de Clastre, qui abritait le prieuré de Saint-Julien, dépendant de l'abbaye de Saint-Victor. Il possède encore des éléments d'architecture médiévale, notamment un fragment d'arc à côté de la porte d'entrée, des encadrements de fenêtres...

Les remparts sont en parties conservés. On en voit une partie dans la rue des Remparts et dans la rue de Provence. C'est le rempart des XIIe-XIIIe s., munie de tours au XIVe s. Les maisons de l'avenue Saint-Eloi forment comme une ceinture autour du village. Elles sont en fait le vestige du second rempart, construit au XIVe s., du temps des épidémie de peste et de la Guerre de Cent Ans. Le village possédait alors trois portes fortifiées, mais toutes ont disparues.

La rue Jeoffroy est l'une des plus anciennes de Peynier. De nombreuses maison remontent au Moyen Âge. L'une d'entre elle, au no 17, date du XIVe s. Certaines possèdent des arcs en pierres de tailles dans leur cave.

De l'époque médiévale datent également plusieurs édifices hors du village. C'est le cas du puits de Cordeù sur les bords du ruisseau de la Badarusse, mentionné dès le XVe s. La bastide Saint-Jean, sur la route de Rousset, remonterait au XIIIe s. Il semble que ce soit une ferme fortifiée.

  • La chapelle Saint-Pierre

La chapelle Saint-Pierre, classée Monument Historique, est édifiée derrière l'actuel cimetière sur un tertre bien dégagé. En 1098, elle est citée dans les biens de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Elle est reconstruite au XIIe s. dans un style architectural de transition entre l'art roman et l'art gothique, comme en témoignent ses voûtes dites lombardes. Mais le plan respecte les canons de l'art roman provençal, avec une seule nef et une abside semi-circulaire à l'est. Du XIIe., elle a conservée un bénitier.

Au XVIIe s., un ermite s'y installe. Entre 1734 et 1740, la chapelle est fermée car elle menace de s'effondrer. De puissants contreforts sont alors construits. Au XIXe s., elle est la propriété de la famille Maurin. Plusieurs membres de cette famille y sont enterrés, et quatre dalle funéraires sont conservées.

En 1720, lors de la grande peste de Marseille, les habitants de Peynier avaient fait vœu de venir en procession tous les ans à la chapelle si saint Pierre les protégeait de ce fléau. Il n'y a pas eu de victime de la peste à Peynier et depuis, une messe est dite chaque année à la chapelle, le dimanche qui suit la Saint-Pierre-ès-Liens, le 1er août. C'est à cette occasion qu'en 2003, une nouvelle cloche a été bénite et installée dans le petit clocher.

  • Les oratoires

De nombreux oratoires sont disséminés dans la campagne autour du village. Quelques niches se trouvent également dans les murs de certaines maisons du village. Un chemin des oratoires fait le tour du village, avec des oratoires dédiés à Saint-Pierre, Saint-Victor, saint-Joseph.... Au domaine de Branguier, un chemin de croix, composé de 14 stations oratoires. Il débute au pied de la chapelle Notre-Dame-de-Branguier, à proximité de laquelle se trouve également un oratoire dédié à la Vierge.

  • Les pigeonniers

Peynier possède un nombre de pigeonniers exceptionnellement élevés en haute vallée de l'Arc. L'un d'entre eux, le pigeonnier de le Ferrage, derrière le Jeu de Boules, est mentionné dès le XVIe s. Il était alors la propriété des seigneurs et faisait partie du domaine du château. Il a la particularité d'être le seul pigeonnier de tous le sud-est de la France à avoir été bâti sur quatre piliers (aujourd'hui, l'espace entre ces piliers a été fermé, mais on distingue bien les arcades formées par les piliers).

  • La Garenne

Lieu où tous les Peyniérens aiment se promener, faire du sport ou passer un bon moment. Cette base de loisir boisée est dotée d'un stade de football, de cours de tennis, d'un parcours de santé, d'une salle pour les mariages, baptêmes, etc. (location auprès de la mairie), d'un sentier botanique (association l'Estello di Vènt), un terrain de cross, des tables pour pique-niquer, un barbecue, un dojo, des espaces pour jouer à la pétanque, un théâtre de verdure, etc. Le camping du Devançon se trouve à proximité.

[modifier] Vie associative

  • Culture / Loisirs

Bridge Club, Foyer Rural de Peynier, L'Estello di vènt, Litteralis, PEYNIER Fêtes

  • Sport

Ateliers Imag'in, Boule Peyniérenne, Foyer Rural de Peynier, Football Club de Peynier, Olympique Peynier Loisir, Peynier Athletic Club, Tennis Club de Peynier

  • Musique

Atelier musical, DOREMI, Foyer Rural de Peynier

  • Caritatif

Croix rouge, Secours catholique

  • Divers

Amicales du personnel, Anciens combattants, Leï très Pigno, Parents d'élèves

[modifier] Comité Feux

Le Comité Communal Feux de Forêts de la ville de Peynier est présidé depuis mars 2001 par Christian BURLE, Maire de Peynier, vice-président de la CAPA.

Le Maire de Peynier a décidé de déléguer Monsieur André MAUNIER, 2e adjoint au Maire, délégué à l'environnement et à la forêt, pour gérer et administrer l'organisation du C.C.F.F. de la commune.

Cette organisation s'étend dans plusieurs domaines :

  • Organisation des patrouilles en relation avec les cadres,
  • Direction et prise en charge des opérations de secours en matière de feux de forets,
  • Gestion du personnel,
  • Relations avec les moyens de secours de la sécurité-civile,
  • Relations avec les fournisseurs radios et vestures du C.C.F.F.,
  • Représentant titulaire de la commune lors des votes au sein des assemblées générales de l'A.D.C.C.F.F.

Le C.C.F.F. de la ville de Peynier, sous l'impulsion du Maire et de son Président délégué, a su se restructurer et se moderniser pour atteindre de nouveaux objectifs. En effet, la gestion du C.C.F.F. demande aujourd'hui une attention permanente qui se traduit par un suivi hebdomadaire des différentes actions à mener et à engager pour que les activités qui incombent au C.C.F.F. puissent se réaliser de façon optimale.

Le rôle du C.C.F.F de la ville de Peynier ne se limite plus à mettre en place des patrouilles durant la période estivale mais s'est développé avec un travail régulier important en amont (achat de matériel, préparation des véhicules, actions pédagogiques, équipement des membres, reconnaissances de pistes, rencontres avec les sapeurs-pompiers et les forestiers-sapeurs, ...).

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes