Félix Gouin
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Félix Gouin | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 4 octobre 1884 |
Décès | 25 octobre 1977 |
Mandat | Député 1924-1940 puis 1945-1958 |
Début du mandat | 1924 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Groupe parlementaire | SFIO |
IIIe république-IVe république |
Félix Gouin (Peypin, Bouches-du-Rhône, 4 octobre 1884 - Nice, 25 octobre 1977) est un homme politique français.
Sommaire |
[modifier] Carrière politique
[modifier] Troisième République
Fils d'instituteurs laïques, il se tourne vers des études de droit à Aix-en-Provence où il est boursier. Il obtient la licence. En 1902, il s'inscrit au grand cercle socialiste de Marseille, puis adhère à la SFIO. Avocat, il est inscrit au barreau de Marseille de 1907 à 1953. Félix Gouin est élu conseiller général dès 1911.
Engagé volontaire en 1914, il passe toute la première guerre mondiale au front, et combat notamment à Verdun. Il est élu maire d'Istres en 1920, et constamment réélu jusqu'à son retrait de la vie politique, exception faite de la période du régime de Vichy. En 1924, il est élu député, mandat qu'il conserve également toute sa carrière, sauf sous Vichy. En 1938, il devient vice-président du groupe socialiste à la Chambre des députés.
[modifier] Résistance et Libération
En 1940, il fait partie des quatre-vingts parlementaires à refuser les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Au procès de Riom de 1942, il assure la défense de Léon Blum dont il est l'ami intime.
En mars 1941, il cofonde le Comité d'action socialiste avec Daniel Mayer. Il est incarcéré pendant trois mois dans un camp de concentration à Miranda en Espagne, alors qu'il cherchait à rejoindre l'Angleterre. Il rejoint finalement Londres, où il préside la Commission de réforme de l'État qui établit entre autres le texte instituant une Assemblée consultative provisoire. Le 10 novembre 1943, il est élu président du Comité français de la Libération nationale d'Alger.
En octobre 1944, il est élu président de l'Assemblée consultative provisoire, puis en 1945, il est élu député de Marseille (tête de liste socialiste) à la 1re Assemblée constituante, dont il devient président.
[modifier] La présidence du Conseil
En 1946, il est président du 3e gouvernement provisoire (par 497 voix contre 35 à Michel Clemenceau PRL, 17 à Jacques Bardoux, 3 au général de Gaulle et 3 abstentions). Il se réserve le ministère de la défense nationale. 29 janvier, présentation du gouvernement devant l'assemblée (23 communistes, socialistes et MRP). La confiance est votée à 503 voix contre 44. Son gouvernement fait voter la nationalisation de l'électricité et du gaz (création d'EDF et GDF), des bassins houillers non nationalisés en 1944, et de trente-quatre compagnies d'assurance. Il fait également adopter la loi Marthe Richard.
[modifier] Fin de carrière
Tout au long de la Quatrième République, il participe à plusieurs gouvernements et exerce différents mandats : député, maire, membre de la délégation française à la 11ème session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York (de 1956). En 1958, il vote non au référendum constitutionnel contre la majorité de la SFIO. Il renonce ensuite à toute carrière politique et démissionne de tous ses mandats. Il deviendra membre honoraire du parlement.
[modifier] Récapitulatif des fonctions
[modifier] Fonctions gouvernementales
- Président du Gouvernement Provisoire de la République Française (du 26 janvier au 24 juin 1946)
- Vice-Président du Conseil du gouvernement Georges Bidault (1) (du 24 juin au 16 décembre 1946)
- Ministre d'État, commissaire général au Plan du gouvernement Léon Blum (3) (du 16 décembre 1946 au 22 janvier 1947)
- Ministre d'État, Président du Conseil du Plan du gouvernement Paul Ramadier (1) (du 22 janvier au 22 octobre 1947)
- Ministre délégué pour les PTT du gouvernement Paul Ramadier (2) (du 6 février au 9 mai 1947)
[modifier] Autres mandats
- Député socialiste d'Aix-en-Provence (1924-1940)
- Député des Bouches-du-Rhône (1946-1958)
- Conseiller général d'Istres (1911-1958)
- Maire d'Istres (1920-1958)
[modifier] Chronologies
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Charles de Gaulle |
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Georges Bidault | |||
Charles de Gaulle |
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Georges Bidault |
BIBLIOGRAPHIE KLOTZ (Roger) - Félix Gouin, l'avocat de la démocratie. Istres. A.V.I. 2008