Meyras

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Meyras
Carte de localisation de Meyras
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Arrondissement de Largentière
Canton Canton de Thueyts
Code Insee 07156
Code postal 07380
Maire
Mandat en cours
M. Gérard Bruchet
2001-2008
Intercommunalité
Latitude
Longitude
44° 40′ 57″ Nord
         4° 16′ 05″ Est
/ 44.6825, 4.26805555556
Altitude 298 m (mini) – 880 m (maxi)
Superficie 12,31 km²
Population sans
doubles comptes
775 hab.
(1999)
Densité 62 hab./km²
Les ruines du château de Ventadour (Meyras, Ardèche, France) peint par Jules Thibon vers 1860. Vision d'artiste. Collection particulière.
Les ruines du château de Ventadour (Meyras, Ardèche, France) peint par Jules Thibon vers 1860. Vision d'artiste. Collection particulière.

Meyras' est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et la région Rhône-Alpes où se trouve la station thermale de Neyrac-les-Bains.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 M. Gérard Bruchet DVG Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
683 798 764 713 729 775
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Le Château de Ventadour est un château fort avec des éléments d'architecture des XIe, XIIe, XVe et XVIe siècles. Il fut largement utilisé après la Révolution française comme carrière de pierres. Depuis 1969, il fait l'objet d'une restauration. On peut y voir un donjon carré, des tours et une porte fortifiée.
  • Château de Hautségur : petite forteresse avec échauguettes et mâchicoulis.

[modifier] Mofette de Neyrac les bains sur la commune de Meyras

Il faut tout d'abord prendre conscience de la rareté d'une mofette. Ce type de phénomène, d'origine volcanique, n'existe que dans certains endroits, dont quelques uns en Europe, notamment dans la grotte du Chien à Royat, à Pouzzoles près de Naples, ainsi qu'en République tchèque, ou des zones entières sont recouvèrtes de mofettes non couvèrtes. A cela, il faut en ajouter deux autres non couvertes à Java et dans le Parc Naturel de Yellowstone aux EU.

Avant, il y avait plusieurs mofettes à Neyrac mais aujourd'hui il n'y en a plus qu'une. La mofette est le lieu où le gaz carbonique arrive en surface sans rencontrer d'eau et se libère dans l'air.

La mofette de Neyrac a été considérablement agrandie et se situe à 1,50 m au-dessous de la route ; elle a été dernièrement aménagée. Cette mofette est la seule à avoir été voûtée à sa construction.

Il faut savoir que jadis, la mofette impressionnait les gens qui la qualifiaient de " chemin de la mort ". Les gros animaux s'en éloignaient et les petits animaux s'y intoxiquaient. Il n'était pas rare de trouver des oiseaux morts devant la porte.

Quelques légendes ...

La légende du trou maudit : « Un riche seigneur du voisinage avait un fils unique dont la mère était morte en lui donnant le jour. Ce garçon joueur et débauché avait un incessant besoin d'argent et un jour que son père refusait de subvenir plus longtemps à ses besoins, il osa lever la main sur lui. La haine du fils pour son père alla croissant et le misérable méditait froidement la mort de l'auteur de ses jours. Le père ayant deviné ses funestes desseins se méfiait, alors le fils changea complètement d'attitude et adopta celle de l'enfant repenti et aimant. Une nuit, le père ayant renvoyé ses domestiques resta seul avec le jeune homme. Celui-ci profita de son sommeil pour le poignarder. Il porta le cadavre dans un fossé qu'il avait préparé dans une grotte, à l'entrée de laquelle coulait une claire fontaine. Il venait d'ensevelir la dépouille lorsqu'une voix lui cria " maudit soit le parricide ! ". La terre se mit à trembler, le sol s'entrouvrit et l'assassin disparut à son tour dans les profondeurs de la terre. La caverne avec sa claire fontaine fit place à ce trou fétide d'où s'échappent tant d'émanations mortelles. »

Selon Faujas de Saint-Fond : « J'ai entendu raconter que nulle espèce de plantes ne pouvait croître dans les environs de ces puits, que tous les oiseaux et tous les reptiles qui s'en approchaient, étaient frappés à mort. Il paraît même que des moutons et parfois des bœufs qui étaient venus flairer ces ouvertures de trop près, étaient morts subitement. » Ceci est excessif et ridicule notamment pour les bœufs. Cependant en ce qui concerne l'asphyxie des petits animaux, tout est bien réel.

Selon Alfred Chauvin : « Un chien du village me connaissant, me suivait quand j'étais à Neyrac. Un jour, j'allais entrer dans la mofette et le chien resta à 7 mètres de l'entrée. J'appelais le chien pour qu'il me suive mais il refusa d'avancer, puis s'agitant, il finit par s'approcher mais se retourna vivement. Il éternua, se roula longuement sur le sol. Quelques jours plus tard, repassant devant la mofette et m'en approchant, je sentis le chien me tirer de toutes ses forces pour m'éloigner de la mofette. Le chien avait gardé le souvenir du gaz carbonique… »

Avant la mofette était constamment inondée, aussi, on pouvait y voir des bulles de gaz carbonique (comme au bord de la rivière). Au Moyen Age, on y soignait les lépreux. On les mettait dans une baignoire jumelée en bois de châtaignier. Durant la période de non-exploitation, les paysans venaient y désinfecter leur matelas, leur sommier…, c'était l'anti-mites, l'anti-punaises de l'époque. Les propriétaires du grand hôtel de Neyrac venaient asphyxier les volailles qu'ils servaient ensuite à leurs clients.

(extrait du site officiel de MEYRAS voir lien externe)

[modifier] Économie

[modifier] Évènements

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Véronique Genest parle de ses origines
  • Au début du XIXe siècle, Louis Brun, dit l'ENFER, tenait une auberge au lieu dit l'Amarnier sur la commune. Chef d'une bande qui détrousse et commet des crimes de sang, prélude à l'affaire de l'auberge de Peyrebeille, Louis Brun est reconnu coupable de meurtre et guillotiné dans son village le 2 août 1826. En montant sur l'échafaud, il s'est écrié : "On tue l'Enfer, mais on laisse vivre le Diable !", ce qui laisse penser qu'il est fort possible qu'il fut au courant des exactions perpétrées par son collègue de "l'Auberge Rouge" un peu plus haut sur le plateau.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Meyras sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes