Labruguière
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?) ; pour plus d'indications, visitez le projet Communes de France.
|
Labruguière | |
Pays | France |
---|---|
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Tarn |
Arrondissement | Arrondissement de Castres |
Canton | Canton de Labruguière |
Code Insee | 81120 |
Code postal | 81290 |
Maire Mandat en cours |
Jean Louis Deljarry 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Coordonnées géographiques |
|
Altitudes | moyenne : 180 m minimale : 174 m maximale : 1027 m |
Superficie | 6 073 ha = 60,73 km² |
Population sans doubles comptes |
5 488 hab. (1999) |
Densité | 90 hab./km² |
Labruguière est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] 1. Points de repères
Labruguière est une ville située sur le Thoré à 75km à l'est de Toulouse, 7km au sud de Castres, sous-préfecture du département.
[modifier] 2. Communes limitrophes
La commune de Labruguière est limitrophe au Nord avec celles de Lagarrigue et Castres ; au Nord-Est Valdurenque ; au Nord-Ouest Navès ; à l'Est Caucalières ; au Sud-Est Aiguefonde et Mazamet ; au Sud avec des communes du département voisin de l'Aude : Laprade, les Martys et Cuxac-Cabardès ; au Sud-Ouest Escoussens ; à l'Ouest Viviers-lès-Montagnes et Saint-Affrique-les-Montagnes.
[modifier] 3. Grands espaces naturels
La ville de Labruguière se situe au pied du versant septentrional de la Montagne noire, dernier relief sud du Massif central. Le vieux noyau villageois est construit sur la rive gauche du Thoré à proximité d'un gué. La rivière constitue la frontière entre le plateau calcaire du Causse (altitude maximum à l'est de 277m) et les terrains primaires de la Montagne noire. Cette dernière est un massif ancien réhaussé lors de l'orogenèse pyrénéenne qui en a fait un gradin de failles. L'altitude est relativement importante (regard de plus de 800m) par rapport au versant sud qui se présente en pente inclinée.
Cette situation a permis au village de se développer depuis le Xe siècle, date de la première mention dans les archives (985, sous le nom de Bruguiera). Le site de la ville présente de nombreux avantages : le méandre du Thoré assure au premier noyau urbain une position surélevée permettant de surveiller le gué, constituant une défense naturelle et de se situer sur un carrefour de voies nord-sud (Castres - Carcassonne) et est-ouest (Mazamet-le Lauragais).
[modifier] 4. Nature des paysages
Au contact de plusieurs domaines géologiques, la commune propose des paysages très divers. Pays de montagne très boisé, chataigners, hêtres, chênes, conifères, la Montagne Noire offre à Labuguière les forêts de Fontbruno et de la Galaube. Le paysage de relief hercynien, érodé, présente des sols métamorphiques (schistes, granit, gneiss...). L'altitude qui s'élève à plus de 1000m permet de voir un étagement de la végétation.
Au Nord-Est de la commune, le Causse, entaillé profondémént par la rivière Thoré (falaises), présente des paysages plus méditerranéens : des formes de garrigues côtoient des chênes verts et des buis, dont la légende populaire prétend qu'ils ont été plantés par Jules César lui-même !
L'Ouest présente des paysages plus doux et plus ouverts qui se rapprochent de ceux du Lauragais : collines ondulées le long du Thoré.
Plusieurs rivières traversent la commune : le Thoré reçoit les eaux du Montimont et du Bernazobre dont le cours change brutalement de direction. Ce dernier en creusant son cours a dégagé des buttes témoins que sont le Quiquiriqui et le Roc du Diable.
[modifier] 5. Typologie de l'occupation des sols
Dans le domaine de la Montagne Noire domine la forêt de feuillus et de conifères, dont la couleur sombre, surtout les jours de vent d'Autan et d'orage, donne son nom à la montagne.
Le Causse, plateau calcaire, est constitué de garrigue et de prairies peu fertiles, propices à l'élevage ovin. Ces terres sont également utilisées par les militaires de Castres (8e RIMA) pour l'entrainement. Enfin, un aéroport a remplacé l'aérodrome en 1991. Une ligne aérienne relie le sud du département du Tarn à Paris.
Le reste du territoire de la commune est constitué de terrains agricoles que la polyculture et l'élevage bovin se partagent.
Aujourd'hui Labruguière se trouve dans l'orbite urbaine des agglomérations de Mazamet et surtout de Castres, sous-préfecture du Tarn. Malgré des activités en crise pendant la fin du XXe siècle, la périurbanisation de ces deux agglomérations assure une stabilisation et une légère hausse de la population, visible actuellement par la construction de nombreux lotissements dans la commune.
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2008 | 2014 | Richard Auriac | PS | |
mars 2001 | 2008 | Jean Louis Deljarry | UMP | |
1995 | 1998 | Jean Louis Cabanac | Liste d'ouverture | |
1989 | 1995 | Jacqueline Alquier | PS | sénatrice |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|
4835 | 5333 | 5468 | 5541 | 5486 | 5488 | 6000 |
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Arthur Batut, père de la photographie aérienne par cerf-volant.
- Serge Nègre, aventurier, photographe, barbu, conservateur (de musée), progressiste (d'idées), écrivain, éditeur, président, cervoliste, légèrement handicapé par un problème de goutte, conférencier, piqueur (de fesses).
- Thomas Arquier, champion de France de rugby à XV avec le Castres olympique en 1996.
[modifier] Voir aussi
- Olympique Labruguiérois XV
- Aéroport de Castres-Mazamet
- Communes du Tarn
- Aupillac, petit hameau à l'écart :
Aupillac est un hameau de la commune de Labruguière (département du Tarn) en France.
Situé à la limite de la commune d'Aiguefonde, il est essentiellement agricole. Traditionnellement, comme tous les villages au pied de la Montagne Noire, ses habitants étaient souvent tisserands pour des fabricants de draps de laine ou des bonnetiers.
Jusqu'au XVIIIe siècle, le ruisseau d'Aupillac actionnait un moulin foulon, aujourd'hui disparu.
Entre 1600 et 1750, deux familles protestantes se partageaient l'essentiel du terroir autour du village. Mathieu Bellesaigne membre de l'une d'elles, choisit de s'exiler en Irlande en 1751. Il était l'associé d'une manufacture de draps de Castres et de Saint-Albi.
L'autre famille était la famille Armengaud, aussi fabricants de draps, mais plus tournée dans leurs affaires vers la ville de Mazamet.
Au XIXe siècle, les Armengaud s'installèrent à Aiguefonde, puis à Mazamet. Parmi eux Elie Armengaud (1850-1923) était acheteur de laine à Buenos Aires entre 1880 et 1885. Son frère Félix Armengaud (1836-1908) fonda en 1886 l'usine de délainage du Pré-du-Pont dans la vallée de l'Arnette à Mazamet.