Léotoing

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Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Loire.

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Léotoing

Pays	France
Région	Auvergne
Département	Haute-Loire
Arrondissement	Arrondissement de Brioude
Canton	Canton de Blesle
Code Insee	43121
Code postal	43410
Maire Mandat en cours	Jean-Pierre Porte
Intercommunalité	Communauté de communes du Pays de Blesle
Latitude Longitude	45° 21′ 46″ Nord 3° 13′ 27″ Est / 45.3627777778, 3.22416666667
Altitude	460 m (mini) – 701 m (maxi)
Superficie	19,56 km²
Population sans doubles comptes	208 hab. (1999)
Densité	10 hab./km²

Léotoing est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Situé sur la rive droite d'un affluent de l'Allier, le château de La Roche-Faugère est l'un des plus anciens du Brivadois.Il ne reste que les ruines de ce château. De nombreuses successions Cet édifice affirme par sa présence la puissance territoriale de ses fondateurs et de leurs successeurs. sa construction semble remonter au début du XIII^e siècle et pourrait être l'oeuvre des Rochefort d'Ally, originaires de la région de Massiac.C'est durant cette période qu'ils remplacent une famille Ungle richement possessionnée entre Brioude et Blesle.Le village est suffisamment important pour bénéficier d'une charte de coutume en 1291. Le fief passe à ce moment à une branche cadette, les Rochefort de La Roche, dont l'une des descendantes Marguerite épouse Jean De Chalvet de Rochemonteix en 1587.La Seigneurie demeure dans cette famille qui choisit de résider au château voisin de Vernassal, entraînant l'abandon et la ruine du château féodal. Un site escarpé Le château épouse le socle rocheux d'un dyke basaltique et comprend deux éléments distincts : un châtelet et la tour proprement dite.Le châtelet commande l'accès au bâtiment principal qui se fait par une étroite rampe en corniche taillée au flan du rocher. Elle ne peut être empruntée que par une seule personne de front , exposée au tir des archères du châtelet.Les aménagements intérieurs permettent de conclure à une occupation de gardiennage et non résidentielle.Une courtine épouse le rebord de l'escarpement rocheux en reposant sur des arcs de décharge en plein cintre. Ne possédant aucun élément de flanquement, elle protège le chemin d'accès qui mène à la tour. Une tour seigneuriale De l'étage supérieur du châtelet part un chemin donnant accès à la tour.Celle-ci, de plan rectangulaire, présente la particularité d'avoir trois angles arrondis.Tous les autres dispositifs correspondent à la typologie habituelle des tours seigneuriales : épaisseur des murs, entrée se faisant par une étroite porte sous linteau, arcs de décharge et tympan nu.En raison de la présence du rocher et des dispositions de l'ensemble châtelet-tour, l'accès se fait par le rez-de-chaussée de la tour et non par le premier étage, excluant ainsi la présence d'un silo aveugle.Une première enceinte comprenant des restes de tours circulaires subsiste au pied du rocher.La porte d'entrée du XVI^e siècle, s'ouvre sous un cordon de faux-machicoulis symboliques.Cette enceinte inclut un village dont les vestiges sont illisibles. L'église elle-même est ruinée mais les éléments architecturaux qui subsistent annoncent le XV^e ou le XVI^e siècle.