Joë Bousquet

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Joë Bousquet (Narbonne, 1897 - Carcassonne, 1950) est un poète français.

Blessé au printemps 1918, à 21 ans, atteint à la colonne vertébrale par une balle allemande, il reste paralysé à hauteur des pectoraux, perd l'usage de ses membres inférieurs et reste alité toute sa vie à Carcassonne, au 53 rue de Verdun, dans une chambre dont les volets sont fermés en permanence (la Maison des Mémoires , consérvée en l'état).

Avec ses amis François-Paul Alibert, Ferdinand Alquié, Claude-Louis Estève et René Nelli, il fonde en 1928 la revue Chantiers.

Dans les années quarante, Les Cahiers du Sud le charge d'un "Cabinet de lectures" dont il s'occupe avec Francine Bloch, premier chroniqueur principal de la revue.

Il est en relation épistolaire avec de nombreux écrivains et artistes dont Paul Eluard, Max Ernst et Jean Paulhan. Il écrit constamment son prénom « Joe », sans tréma. De ce point de vue, la forme imprimée « Joë », avec tréma, qui est devenue usuelle du vivant de l'auteur, n'en est pas moins fautive. Joe Bousquet laisse donc une œuvre poétique considérable.

Une rue porte son nom à Carcassonne.

Sommaire

[modifier] Citations

  • «Il faut vivre, vivre, rien que vivre»
  • A propos d'une femme: «Il me semblait que séparé de la vie du corps par ma blessure et réduit à penser ce que je ne pouvais plus approcher, j'allais découvrir dans son indécence une sorte de transparence spirituelle, où la fonction de mon corps me serait rendue.»

[modifier] Poésies

  • Le Mal d'enfance, (Denoël, 1939), illustré par René Iché
  • Traduit du silence, (Gallimard, 1941)
  • Le Meneur de lune, (1946
  • La Connaissance du soir, (Poésie Gallimard )

[modifier] Essais critiques

  • Lumière, infranchissable pourriture et autres essais sur Jouve, Fata Morgana, 1987.

[modifier] Liens externes

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