Guer

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Guer
Carte de localisation de Guer
Pays France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Arrondissement de Vannes
Canton Canton de Guer
Code Insee 56075
Code postal 56380
Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Bléher
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Guer
Latitude
Longitude
47° 54′ 17″ Nord
         2° 07′ 09″ Ouest
/ 47.9047222222, -2.11916666667
Altitude 18 m (mini) – 155 m (maxi)
Superficie 52,11 km²
Population sans
doubles comptes
10 742 hab.
(2007)
Densité 206 hab./km²

Guer est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Le nom breton de la commune est Gwern-Porc'hoed.

Ses habitants se nomment les Guerois et Gueroises.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune de Guer comprend le village de Coëtquidan-Bellevue, où l'on trouve les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan. L'homophonie avec “guerre” est donc un sujet de plaisanterie habituel.

La proximité de la forêt de Brocéliande, où se trame la légende de Merlin l'enchanteur, Morgane et Viviane est une source de fierté pour la ville.

[modifier] Histoire

La paroisse de Guer naquit au VIIe siècle sous l'impulsion de saint Malo et d'un monastère breton. Cette paroisse fit partie d'ailleurs de l'ancien évêché d'Alet-Saint-Malo, qui fut supprimé à la révolution française; elle se situait plus précisément dans le doyenné du Porhoët. Guer accueillait autrefois (XVIIIe siècle) plusieurs foires tout au long de l'année : la veille de la mi-carême en mars, à la Saint-Marc, le 25 avril, à la Saint-Atanaze, le 2 mai, à la Saint-Grégoire, le 9 mai, à la mi-août (16 août), la grande Saint-Michel, le 29 septembre et la petite Saint-Michel, le 16 octobre, le mercredi d'après le Jour des morts et le lendemain de la Saint-Thomas, le 6 décembre.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1979 2001 gurval colleaux -
mars 2001 Jean-Luc Bléher UMP
mars 2008 Jean-Luc Bléher UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
5428 5757 5922 5657 5794 5560
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Château de la Ville-Huë (privé, ne se visite pas) : XIIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Elégant chateau en pierre enduite sous ardoises composé du vieux logis dans sa partie Nord (XIIIe siècle), d'un corps principal, élevé sur deux étages, formant façade orientée Sud-Sud ouest flanqué de deux tours (XIXe siècle). Le château a été ravagé par les flammes à la suite de l'incendie du 14 Septembre 1947. Il a été reconstruit à l'identique dans la foulée avec des modifications de distribution à l'intérieur et une toiture inférieure de près de 2,50 m pour des raisons d'économies et de manque de matériaux. La France étant, en effet, en reconstruction après la deuxième guerre mondiale, il était alors très difficile de se procurer de la matière d'oeuvre. Le château est sis au milieu d'un agréable parc "romantique à la française" agrémenté d'arbres centenaires. Les communs du château, composés de quatre bâtiments de 30 mètres de long chacun, formant cour carrée fermée, sont une intéressante illustration des communs de châteaux tels que l'on pouvait les construire au début du XIXe siècle. Sur le pigon Ouest de ces communs, l'on peut voir une longue pierre d'ardoise avec trois écussons. Les écussons sont les suivants : 1° des HAVARD, sieur de la HAVARDIERE ; 2° des UGUES, sieur de la Ville-Huë ; des ROUAUD de LIVOUDRAY; avec au dessus l'inscription : "CE BASTIMENT A ESTE FACT DE PAR : F. UGUES SIGNEUR DE CEANS" Jardin potager clos de murs, chenils, lavoir sont aussi de conception du XIXe siècle.

A la fin du XIIIe siècle et même avant, nous trouvons comme propriétaires de la Ville-Huë, la famille UGUES. Avant 1380, Olivier UGUES était seigneur de la Ville-Huë et de Bocandy. La seigneurie resta dans la famille UGUES jusqu'en 1678 où elle passa, par héritage à Thérèse UGUES, épouse de François ROUAUD, sieur de la Bardoulaye. Puis la Ville-Huë passa, par héritage, vers 1750 à Françoise-Marie-Modeste de la HAYE puis à sa sœur Marie-Madeleine-Julienne de la HAYE qui épousa, le 10 février 1775, Jean-François de PORCARO, chevalier, sieur de Trébulan. En 1830, la Ville-Huë passa, par héritage à Marie-Anne-Charlotte de MARNIERE, Marquise de GUER, épouse de Louis de RAGUENEL. Sa descendance possède encore le château aujourd'hui (2007) Ce sont plus de 26 générations qui se sont succédé à la Ville-Huë sans qu'il n'y ait jamais eu de vente. La Ville-Huë est une des dernières seigneuries du Morbihan qui n'a donc jamais été vendue et s'est toujours transmise par héritage.

La légende de la Ville-Huë dit que Monsieur de PORCARO, vient tous les soirs, pendant la période de chasse, avec son costume de chasseur et ses chiens, sur la Lande Saint-Jean. On le voit rôder autour de la chapelle Saint-Jean sans essayer d'y entrer. Il n'y fait aucun bruit et à l'aurore il disparaît. On dit qu'il y fait son pugatoire.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Bibliographie

  • Michel PETIT, Sépultures du Bas-Empire à Guer, Annales de Bretagne, n° 77, 1, 1970, pp 273-278.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Guer sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes