Fontaine-de-Vaucluse

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Fontaine-de-Vaucluse
Carte de localisation de Fontaine-de-Vaucluse
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Avignon
Canton Canton d'Isle-sur-la-Sorgue
Code Insee 84139
Code postal 84800
Maire
Mandat en cours
Christian Tallieux
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse
Latitude
Longitude
43° 55′ 23″ Nord
         5° 07′ 40″ Est
/ 43.9230555556, 5.12777777778
Altitude 68 m (mini) – 652 m (maxi)
Superficie 7,14 km²
Population sans
doubles comptes
610 hab.
(1999)
Densité 85 hab./km²

Fontaine-de-Vaucluse (en occitan provençal: Vauclusa / La Fònt de Vauclusa selon la norme classique ou Vau-Cluso / La Font de Vau-Cluso selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

[modifier] Géographie

Fontaine-de-Vaucluse est batie autour de son exsurgence, dans une vallée en cul-de-sac aux pieds des Monts de Vaucluse, entre Saumane et Lagnes, à deux pas de L'Isle-sur-la-Sorgue.

En direction de l'ouest, on trouve Saumane de Vaucluse à 4km et l'Isle sur la Sorgue (ville du coin) à environ 7km. Vers l'est, Lagnes à 3km et Cabrières d'Avignon à 10km.[1]

[modifier] Transports

La route départementale 24 fait une boucle autour de la Sorgue et la traverse au niveau du village pour devenir la route départementale 25.

Une seule autre route permet l'accès au village, beaucoup plus sinueuse, la "route touristique de Gordes" (route départementale 100a)

[modifier] Relief et végétation

Collines des Monts de Vaucluse avec grande falaise de calcaire de 230 à 240 mètres et flancs en garigue. Vallon luxuriant.

[modifier] Géologie

Le massif des Monts de Vaucluse est formé de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'appariton de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empèche l'écoulement naturel de ces rivières et provoque alors des résurgences comme celle-ci.

[modifier] Hydrographie

Le village est dominé par une gigantesque falaise de 230 à 240 mètres où la fontaine a creusé sa résurgence. C’est un siphon de plusieurs centaines de mètres de profondeur. Cette énorme source[2] a donné son nom à toutes les « fontaines vauclusiennes » du monde.

Les premières explorations du gouffre ont débuté en 1878, et le point le plus bas, soit - 308 m à partir de la surface de la grotte, n’a été atteint qu’en 1985 par un robot de la Société spéléologique de Fontaine de Vaucluse.[1]

La Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France, est ici appelée "la Fontaine". Celle-ci donne naissance à la Sorgue qui se divise en plusieurs bras dans la plaine comtadine et s'écoule en direction de Saumane puis l'Isle-sur-la-Sorgue pour devenir ensuite un affluent de l'Ouvèze à Bédarrides et Sorgues et du Rhône à Avignon.

Elle est classée cinquième au rang mondial avec un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes, mais ce débit annuel n’est cependant pas constant. Plutôt calme l'été, la sortie des eaux devient spectaculaire en période de crue (hiver et printemps avec un débit qui peu attendre les 90 m3/s et dans ses plus forts débits, 170 m3/s.

La résurgence de Fontaine de Vaucluse est en fait la sortie naturelle la plus importante d’un « réservoir » (galeries et cavités du massif des monts de Vaucluse et du massif des Baronnies et draine du Mont Ventoux à la Montagne de Lure les eaux de pluie ainsi que la fonte des neiges) sur une surface totale de 1 100 km².[1]

Icône de détail Article détaillé : La Fontaine de Vaucluse.

[modifier] Histoire

Ce village de 600 habitants s'appelait autrefois Vaucluse : la vallée close (Vallis Clausa, 979) et a donné son nom au département. Jusqu'en 1946, il porta le nom de Vaucluse-la-Fontaine.

[modifier] Préhistoire et antiquité

Ce site a été de tous temps occupé. Plusieurs traces montrent une implantation humaine dès le néolithique. On a aussi retrouvé celles du passage des Phocéens de Massalia et les vestiges du premier canal romain qui utilisait les eaux de la Sorgue existent toujours. Pline l'Ancien cite cette résurgence sous le nom de nobilis fons Orgae[3].

Cette noble fontaine fut l'objet d'un culte majeur sous l'antiquité romaine. À la suite des découvertes de deux plongeurs spéléos de la SSFV, deux chantiers archéologiques sous l'égide du SRA PACA ont permis de remonter à la surface plus de 1 600 pièces de monnaies antiques du Ier siècle avant notre ère au début du Ve.

[modifier] Haut Moyen-Âge

Au VIe siècle, la tradition veut qu'un dénommé Véran se soit installé, en tant qu'ermite, dans cette solitude. La légende affirme qu'il aurait chassé une fantastique couloubre et que ses miracles l'ait contraint à accepter de devenir évêque de Cavaillon.

Plus assurée est la charte de Walcaudus, son successeur sur le siège épiscopal de Cavaillon. En effet le Cartulaire de Saint-Victor de Marseille contient un acte daté de 979, par lequel cet évêque, avec le consentement du roi Conrad le Pacifique et du comte Guillaume 1er le Libérateur, installe quelques moines dans la Vallée Clause où était enterré l'évêque Véran.

Ce monastère fut ruiné au début du XIe siècle, puisqu'en 1034, Clément, évêque de Cavaillon, constatant l'état de cet établissement (antiquitus constitutum) décida de confier à Isarn, abbé de Saint-Victor, sa restauration. Cette donation s'accompagna d'une mense constituée de moulins sur la Sorgue[4].

[modifier] Bas Moyen-Âge

À partir de 1339, Vaucluse fut le séjour privilégié de Pétrarque, C’est là que l’éternel amoureux de Laure vint régulièrement écouter « la voix enrouée des eaux ». Le poète explique que ce fut son séjour de prédilection :

« La très illustre source de la Sorgue, fameuse par elle-même depuis longtemps, est devenue plus célèbre encore par mon long séjour et par mes chants. »
    — Pétrarque, Senil, X, 2.

Un petit musée lui est aujourd’hui consacré, il est se situe sur l’emplacement de sa maison – ou du moins de celui de son jardin – si l’on se base sur la description qu’il en fit dans sa lettre à son ami Guglielmo de Pastrengo, légiste et humaniste de Vérone :

« Tout auprès de celui-ci (le jardin de Bacchus) et séparé seulement par un petit pont, s’élève, sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour. »
    — Pétrarque, Famil, XII, 8.

À Vaucluse, son serviteur Raymond Monet lui apprend l’art de pêcher les ombres et les truites, de cultiver son jardin, de débusquer le gibier. Le poète quitte Vaucluse au mois de mars 1353 laissant sa maison aux fils de son serviteur, qui vient de décéder, avec mission d’offrir l’hospitalité à ses amis venant en ce lieu[5].

Mais le jour de Noël de cette année, une bande de pillards entra dans le village et le mit à feu et à sang. La maison de Pétrarque fut brûlée. Mais ces cavaliers n’osèrent pas s’approcher du château épiscopal de Philippe de Cabassolle qu’ils croyaient défendu alors qu’il n’y avait aucune garnison.

Après cette attaque, les Vauclusiens inquiets se fortifièrent derrière un rempart qui s’ouvrait par une seule porte à pont-levis.

[modifier] De la Renaissance à la Révolution

Consécutivement à cette attaque et au départ de Pétrarque, la vallée close retomba dans l’oubli. Considéré comme un lieu sauvage, elle fut peu fréquenté au XVIe et XVIIe siècle. Seul Georges de Scudéry, (1601-1667) nous a laissé une Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse.[6]

Les vents, même les vents, qu’on entend respirer,
Et parmi ces rochers, et parmi ces ombrages,
Eux qui me font aimer ces aimables rivages,
Ont appris de Pétrarque à si bien soupirer.
Les flots, même les flots, qu’on entend murmurer,
Avec tant de douceur, dans des lieux si sauvages,
Imitent une voix qui charmait les courages,
Et parlent d’un Objet qu’on lui vit adorer.
Au lieu même où je suis, mille innocents oiseaux
Nous redisent encor, près de ces claires eaux,
Ce que Laure disait à son amant fidèle :
Ici tout n’est que flamme ; ici tout n’est qu’amour ;
Tout nous parle de lui ; tout nous entretient d’elle ;
Et leur ombre erre encor en ce charmant séjour.

Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour une redécouverte du mythe et de la vallée. La lettre de Voltaire à l'abbé de Sade, datée du 12 février 1764, montre son ignorance totale du site :

« J'irai vous voir assurément à le fontaine de Vaucluse. Ce n'est pas que mes vallées ne sient plus vastes et plus belles que celles où vécu Pétrarque, mais je soupçonne que vos bords du Rhône sont moins exposés que les miens aux cruels vents du nord. »

On ne pouvait mieux se tromper. Ce fut bizarrement un duel qui popularisa à nouveau Vaucluse. En 1783, Gabriel-Honoré de Mirabeau provoqua Louis-François de Galliffet[7]. La rencontre, devait avoir lieu à la Fontaine de Vaucluse. Mirabeau, empressé d’en découdre arriva trois jours avant. Pour patienter, il alla visiter le lieu et dans une admirable lettre conservée au musée, il décrit ainsi la fontaine :

« Cet abîme sans fond, recouvert de voûtes concentriques, élevées par la main majestueuses de la nature, ce portail colossal, forment un des plus nobles spectacles que les pays des montagnes n’aient jamais offert… On y sent tout ce qu’on voit plutôt qu’on ne l’observe. »

Si le duel n'eut pas lieu[8], les copies de la lettre connurent un indéniable succès. La consécration fut la visite, en 1802, de Chateaubriand. Les romantiques ne pouvaient qu'apprécier ce lieu et le populariser. Ce que fit François-René dans ses Mémoires d'outre-tombe.

En 1804, de nombreux souscripteurs participent au financement de l’édification de la colonne pour sixième centenaire de la naissance du poète[9].

[modifier] Période moderne

L'eau de la Sorgue a jouée un rôle primordial pour l’économie de ce territoire. En utilisant sa force, des moulins à papier ont fait leur apparition au XVe siècle. Fleuron de l'industrie locale, la papeterie assura jusqu'en 1950 la prospérité du lieu avant d’être dépassé par la modernité et remplacé localement au profit du tourisme et de l'artisanat[1]. La dernière papeterie ferma ses portes en février 1968.

[modifier] Héraldique

Blason de Sault

D'azur, à une truite et à un ombre d'argent, posés en fasce[10]

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 2008 Christian Tallieux
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[11])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
615 698 532 604 580 610
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

Le touriste est le principal apporteur de devise de la commune... par le biais des parkings, de la restauration ou de l'hôtellerie (hôtels de diverses catégories), gites, auberge de jeunesse, campings et chambres d'hôtes, des commerces de souvenirs et produits provençaux, des centres d'activités, etc.

Plusieurs centres de canoé-kayak, pêche à la truite, un parcours dans les arbres, etc.

Important artisanat : Confiserie, verre et cristal filés, art du bois, poterie, bijoux, coutellerie, cuir, art du vitrail, papeterie...

[modifier] Vie pratique

Fontaine de Vaucluse a des petits commerces sur place en rapport avec l'alimentation du touriste(boulangeries, sandwicheries, glaciers, etc.) et l'artisanat (papier, verres d'art, etc.).

La commune a son propre service postal.

La pharmacie la plus proche est à Lagnes, mais la proximité de l'Isle-sur-la-Sorgue offre de nombreux autres commerces, grandes surfaces spécialisées et supermarchés ainsi que les lieux d'enseignement secondaires (collèges et lycée) à quelques kilomètres à peine.

La commune a une école qui pratique la semaine des 4,5 jours avec le samedi matin [12].

[modifier] Lieux et monuments

On peut voir sur cette commune :

  • Les vestiges d’un canal romain construit le long de la rive gauche de la Sorgue.
  • L’église Notre-Dame et Saint Véran
Cette église a été construite par les moines victoriens sur l'emplacement d'un antique sanctuaire dédié à un dieu païen des eaux[13]. Elle comprend une nef à trois travées barlongues donnant sur un transept qui s'ouvrait sur trois absides[14]. Une imposante colonne romaine qui décore la partie sud du chœur et une chapiteau réutilisé sur la colonne opposée restent les témoins du temple antique. Une porte, située sur le côté ouest, mettait l'église en relation avec le cloître attesté au XIIIe siècle.
Dans son état actuel, elle peut-être datée du XIIe siècle, mais est , en réalité, la restauration d'un édifice du XIe. Cette datation est confirmée par la dédicace qui est gravée sur le montant septentrional droit de l'arc d'ouverture de l'abside : XIII(?). KAL. NOVEMBRIS / DEDICACIO. SCE / MARIÆ[15].
À la fin du XIIe siècle, a été édifiée, entre l'abside et l'absidiole droite, une minuscule chapelle qui abrite un enfeu avec un sarcophage carolingien dit de saint Véran. Lors de sa construction ont été utilisés en réemploi dix fragments de plaques de cancel décorés de pampres, et un autel tabulaire de marbre[16]. Il existe aussi, datables du Xe siècle, deux oblits conservés au Musée Calvet d'Avignon.
  • Les vestiges du château des évêques de Cavaillon (XIIIe/XIVe siècle) perché sur les hauteurs.
  • La colonne érigée en 1804 pour célébrer le 600e anniversaire de la naissance de Pétrarque,
  • Roues à aubes à la hauteur de Vallis Clausa et près du pont de la place de la Mairie,
  • Deux habitats troglodytes :
Le premier a été édifié aux Baumes Rouges. Il a utilisé trois énormes blocs d'éboulis et il est fermé par un mur en pierres sèches en façade. À l'intérieur, il comprend un lit et une cheminée rupestres[17].
Le second, situé sur la rive droite de la Sorgue, est dénommé Bastide de la Baume. Il a été qualifié d'habitation troglodyte bourgeoise sinon aristocratique. Construit sous une gigantesque abri sous roche, ce bâtiment développe 100 mètres de façade des dépendances agricoles à la maison de maître avec fronton à balustrade.
  • « Musée-Bibliothèque François Pétrarque »,
  • « Musée de l'appel de la Liberté » (histoire 1939-1945),
  • « Écomusée des santons »,
  • « Monde Souterrain de Norbert Casteret »
  • « Vallis Clausa , tradition papetière »[1].
Cette ancienne papeterie du XVe siècle a conservé ses battoirs en bois actionnés par une roue à aube et destinés à broyer les chiffons pour faire de la pâte à papier.

Un viaduc, plusieurs barrages et ponts, d’anciennes usines papetières, des bories.

[modifier] Personnalités liées à la commune

De nombreux poêtes et écrivains ont visités et fait mention de Fontaine de Vaucluse. On peut noter entre autres : Pétrarque, Scudéry, Mirabeau, Chateaubriand, Frédéric Mistral et René Char.

  • Jean Garcin (1917-2006), résistant et président du Conseil Général de Vaucluse (1970-1992), natif de Fontaine-de-Vaucluse.

[modifier] Photographies

[modifier] Notes et références

  1. abcde page dédiée à Fontaine de Vaucluse sur www.cjrosier.com
  2. Son débit moyen mensuel est de 18,4 m3 / seconde, le plus élevé en France, et peut atteindre 90 à 110 m3 par seconde après la fonte des neiges.
  3. Pline l'Ancien, Histoire Naturelle.
  4. Cette appartenance du monastère de la Vallée Clause à Saint-Victor de Marseille fut confirmée par plusieurs bulles pontificales en 1079, 1113, 1135 et 1207.
  5. Renseignements fournis par È. Duperray, conservatrice du Musée Pétrarque, op. cité
  6. Comme sa sœur Madeleine, Le tragédien et poète porta un grand intérêt à Pétrarque. En outre la famille Scudéry était originaire d'Apt où une rue porte son nom.
  7. Celui-ci tournait par trop ostensiblement autour d'Émilie, l’épouse que le tribun avait délaissé.
  8. Rageur, Mirabeau fit parvenir un panier d'écrevisses à son adversaire qui n'était pas venu en lui conseillant de marcher à reculons comme celles de la Sorgue.
  9. Ève Duperray, op. cité.
  10. Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884 et Armorial des communes du Vaucluse
  11. Fontaine-de-Vaucluse sur le site de l'Insee
  12. doc en pdf sur l'amménagement de la semaine scolaire sur la circonscription de l'Isle-sur-la-Sorgue
  13. Il existe, à l'entrée du parking P3, une petite fontaine où a été placée, en réemploi, une tête de divinité des eaux qui pourrait bien provenir de l'ancien temple païen.
  14. Il ne reste aujourd'hui plus que deux absides. Guy Barruol signale que cette église a été fortement remaniée durant tout le cours du Moyen-Âge.
  15. Cette église correspondrait à la restauration du prieuré primitif par les bénédictins de Saint-Victor en 1034.
  16. Cette table d'autel a été retaillée dans une dalle antique portant une inscription au revers.
  17. Cette occupation des cavités naturelles se retrouve à Buoux, au pied du Rocher de l'Ermite, dans la vallée de l'Aigue-Brun, et à Carroufa sur la commune de Venasque.
  18. Bulletin du Comité de la langue, de l'histoire et des arts de la France sur Google books

[modifier] Bibliographie

Pour la partie historique :
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
  • J. Guigue et J. Girard, La Fontaine de Vaucluse, Avignon, 1949.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • È. Duperray,François Pétrarque, (1304-1374), Éd. Musée Pétrarque, Fontaine-de-Vaucluse, 1987.
Pour la partie lieux et monuments :
  • R. Amier, Notre-Dame et Saint-Véran. Fontaine de Vaucluse, Lyon, 1968.
  • Guy Barruol, Provence Romane 2, La Pierre-qui-Vire, 1997.
  • André-Yves Dautiern Trous de mémoires. Troglodytes du Luberon et du plateau de Vaucluse, Éd. Les Alpes de Lumières / Parc naturel du Luberon, Mane / Apt, 1999.
  • Patrick Saletta, (sous la direction de), Les Carnets du Patrimoine, Haute Provence et Vaucluse, Éd. Le Guides Massin, Paris, 2000.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes