Dozulé

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Dozulé

Pays	France
Région	Basse-Normandie
Département	Calvados
Arrondissement	Lisieux
Canton	Dozulé (chef-lieu)
Code Insee	14229
Code postal	14430
Maire Mandat en cours	Sophie Gauguin 2008-2014
Intercommunalité	COPADOZ
Latitude Longitude	49° 13′ 57″ Nord 0° 02′ 31″ Ouest / 49.2325, -0.0419444444444
Altitude	8 m (mini) – 139 m (maxi)
Superficie	5,23 km²
Population sans doubles comptes	1 615 hab. (1999)
Densité	308 hab./km²

Dozulé est une commune française, située dans le département du Calvados et la région Basse-Normandie.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

À l'origine Dozulé ne s'appelait pas Dozulé mais Le Plessis-Esmangard, nom à consonance viking. Ce changement intervint pendant la guerre de Cent Ans quand Édouard III d'Angleterre et ses troupes débarquèrent d'Angleterre, en 1346. Pendant leur périple en Normandie, ils mirent le feu au village.

Les habitants appelèrent le lieu Dos Brulé qui se modifia au fil du temps par corruption du langage. Il semble que Dos Brulé vient d'un latinisme voulant dire la montagne qui brûle.

Dozulé resta longtemps un bourg sans importance jusqu'à la Révolution. Cette dernière œuvra pour la création d'un axe routier (nationale 175) entre Caen et Rouen. Cet axe passait à proximité de Dozulé qui vit là l'opportunité de s'étendre. Le centre se déplaça donc autour de la route et le village tripla sa population de par le commerce et l'industrie. Dozulé devint sous Louis-Philippe chef lieu de canton au détriment de Dives-sur-Mer.

L'histoire se répéta le 20 août 1944. Dozulé brûla une fois de plus suite aux combats qui s'y passérent entre les alliés et allemands.

[modifier] Administration

Période		Identité	Parti	Qualité
Liste des maires successifs
?	mars 2001	Jacques Masson
mars 2001	mars 2008	Jean-Pierre Caldairou	UMP
mars 2008	actuel	Sophie Gauguin		Conseillère parlementaire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Le conseil municipal est composé de 19 membres.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])

1962	1968	1975	1982	1990	1999	-	-	-
934	984	1279	1407	1515	1615	-	-	-
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

L'église, du XIX^e siècle, s'appelle Notre-Dame du Plessis Esmangard. Elle n'a pu, à l'époque, être achevée (notamment le clocher), faute de moyens. Dans les années 1990, elle a été restaurée, finissant ainsi l'œuvre (pose d'une statue de la Vierge à l'Enfant au dessus du porche d'entrée). L'ancienne église paroissiale de Dozulé était à l'origine la chapelle du château de Silly. Elle était située loin du bourg actuel à l'endroit où se trouve maintenant une petite chapelle dans le cimetière. En 1832, les habitants décidèrent que cette chapelle, prête à tomber en ruine, était trop petite pour accueillir toute la population (près de 900 âmes) et qu'elle se trouvait trop loin du bourg (environ 1,5 kilomètre). Il fut décidé d'utiliser tous les matériaux provenant de l'ancienne église et de lancer une souscription. Une demande fut faite au roi, Louis-Philippe en 1834 pour avoir des fonds avant de commencer les travaux. Celle-ci fut refusée. L'abbé Durand, le curé de l'époque, encouragea donc ses ouailles à mettre la main à la poche et leur montra l'exemple en versant 1000 francs. Il en fallait 10 000. Il en récolta 20 000. Plus tard, il ramassa encore 64 000 francs. Les travaux furent décidés en 1841 et la pose de la première pierre eut lieu en 1843. La dernière messe dans la vieille église eut lieu en 1846.

Visite de la ferme pédagogique du Lieu-Roussel^[2] à Douville-en-Auge

[modifier] Personnalités liées à la commune

Dominique Marcas (née en 1920), actrice de cinéma.

[modifier] Événements

Une habitante de la commune, Madeleine Aumont, affirme avoir vécu du 28 mars 1972 au 6 août 1982 des apparitions du Christ sur la Haute Butte de Dozulé. Elle a transcrit ces visions dans des cahiers sur la demande du prêtre de l'époque, l'abbé L'Horset. Depuis, des pèlerins venus de toute l'Europe se recueillent régulièrement sur les lieux, où une croix a été érigée, appelée communément La Croix glorieuse.

Ce mouvement n'est pas reconnu par l'Église. L'évêque de Bayeux a dénoncé les rassemblements en 1972, 1985 et 1991.

Voir à ce sujet, l'enquête du GRIOT d'Angers in Apparitions, disparitions, Desclée de Brouwer, 1998.