Didier Leroux

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Didier Leroux est un homme politique français, né le 21 décembre 1946 à Paris, actuellement président du groupe Avenir ensemble au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, président du parti Alliance au sein de l'Avenir ensemble et délégué régional de François Bayrou et du Mouvement démocrate en Nouvelle-Calédonie.

Sommaire

[modifier] Formation et carrière professionnelle : l'arrivée en Nouvelle-Calédonie

Diplômé en pharmacie de la faculté de Paris en 1968, il arrive en Nouvelle-Calédonie en novembre 1970 avec son père avec lequel il fonde l'Office calédonien de Distribution pharmaceutique OCDP SA et Nouméa Gros SA, deux sociétés de grossistes-répartiteurs pharmaceutiques. Au décès de son père en 1974, il prend la direction de ces entreprises.

Époux depuis 1970 de Laurence Bolloré, fille de l'industriel Michel Bolloré et soeur de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, il constitue rapidement, à l'image de son beau-frère à une échelle plus réduite, un véritable « empire financier » local en rachetant plusieurs entreprises dont la Société française de Navigation Nouvelle-Calédonie Sofrana NC (agent maritime, consignataire de navire et manutentionnaire portuaire du port autonome de Nouméa) et du Groupe Saint Vincent (entreprise agroalimentaire basée dans la plaine de Saint Vincent à Païta produisant essentiellement du riz mais aussi de la farine et des aliments pour animaux). Il est très investi dans les affaires sur le Territoire de Wallis et Futuna (paradis fiscal) où Il a également quelques sociétés et participations ainsi qu'au Vanuatu autre paradis fiscal, (ce dernier sur la liste noire de l'ONU). Quelques années plus tard, étant lui-même pilote breveté, il s'investit dans le domaine des transports aériens: d'abord choisi comme président directeur général PDG de la compagnie publique Aircal (compagnie des liaisons interieures à la Nouvelle-Calédonie) de 1978 à 1982, il participe à la création en 1983 de la compagnie locale internationale Aircalin qu'il va présider de 1985 à 1988. Ses fonctions patronales l'amènent enfin à être président de la Fédération patronale de Nouvelle-Calédonie de 1979 à sa démission en 1992.

Depuis son entrée en politique, tout en restant actionnaire de ses entreprises il en a laissé la gestion à d'autres personnes, dont notamment son fils.

[modifier] Le rival anti-indépendantiste de Jacques Lafleur

[modifier] Les débuts discrets au sein du RPCR

Lors de la période troublée des évènements en Nouvelle-Calédonie, il s'engage en politique dans le camp anti-indépendantiste et donc au sein du parti représentant seul à l'époque cette mouvance: le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR) de Jacques Lafleur. Il est élu sous cette étiquette membre de l'Assemblée territoriale de 1985 à 1988, mais ne s'engagera pas outre mesure dans le combat politique néo-calédonien avant 1995.

[modifier] La dissidence chiraquienne

En 1995, Jacques Lafleur, le leader anti-indépendantiste devenu le seul véritable leader politique du territoire depuis les Accords de Matignon-Oudinot de 1988 et l'assassinat de son rival indépendantiste Jean-Marie Tjibaou en 1989, et pourtant ami personnel de Jacques Chirac, décide de soutenir Édouard Balladur dans la course à la présidentielle. Or, une majorité de militants du RPCR, fortement chiraquiens, apportent leur soutien à Jacques Chirac. Toutefois, seulement une petite partie d'entre eux, menés par Didier Leroux, décident d'entrer en dissidence ouverte avec Jacques Lafleur en créant un nouveau parti: « Une Nouvelle-Calédonie pour Tous » UNCT (reprenant ainsi le slogan présidentiel de l'époque de Jacques Chirac: « La France pour tous »). Ce nouveau mouvement, créé pour « proposer une alternative non indépendantiste à la toute-puissance du RPCR », fait figure de parti « anti Jacques Lafleur » et de seule alternative au RPCR pour les anti-indépendantistes.

[modifier] L'alternative à Jacques Lafleur

Lors des élections provinciales du 9 juillet 1995, ce tout premier parti anti-indépendantiste dissident du RPCR crée la surprise en obtenant 10 800 voix (le RPCR, arrivé en tête, en obtient 25 800) et fait perdre au parti de Jacques Lafleur la majorité absolue au Congrès en y décrochant 7 sièges sur 54, contre 22 au RPCR. Il pousse alors ce dernier à composer plus avec les différents groupes du Congrès, et notamment avec les indépendantistes, l'UNCT adoptant une attitude d'opposition quasi systématique.

Lors des législatives de mai 1997, l'UNCT présente des candidats dans les deux circonscriptions et Didier Leroux affronte Jacques Lafleur dans son fief de la 1re circonscription, à savoir Nouméa et les Îles Loyauté. Il est battu dès le 1er tour assez largement, obtenant 19,6 % des voix tandis que Jacques Lafleur est réélu député au 1er tour avec 63 % des suffrages.

[modifier] L'opposition à l'Accord de Nouméa et les divisions

En 1998, il s'oppose fermement à l'accord de Nouméa et appelle à voter « non » au référendum organisé en Nouvelle-Calédonie sur la question. En effet, il rejette cet accord comme une trop grosse concession aux indépendantistes. Cette position l'affaiblit quelque peu face à un Jacques Lafleur qui a alors reconquis sa popularité liée à l'image « d'homme de paix » née de la signature des Accords de Matignon, et alors que l'accord de Nouméa est accepté par une très large majorité des Calédoniens et notamment des anti-indépendantistes. Pourtant, en vue des provinciales de 1999, l'UNCT inclut dans sa liste certaines personnalités indépendantes ayant appelé à voter « oui » au référendum sur l'accord, notamment le maire de Bourail Jean-Pierre Aïfa et celui de Dumbéa Bernard Marant. Cette position ambigue vis-à-vis de l'Accord de Nouméa lui vaut alors deux dissidences au sein de son parti: une pro-accord et l'autre anti-accord:

  • Thierry Valet, élu UNCT au Congrès depuis 1995 et candidat de ce mouvement aux législatives de 1997 dans la 2e circonscription, a alors fondé dès mai 1998 le parti Renouveau. Celui-ci, qui comprends au Congrès 3 élus en 1995 sous l'étiquette UNCT, s'associe alors en un groupe commun avec le petit parti indépendantiste modéré, lui aussi récemment créé, de la Fédération des comités de coordination indépendantistes (FCCI), afin de défendre l'idée du dialogue et de la fin de la confrontation politique traditionnelle entre partisans et opposants de l'indépendance, et est considéré alors comme l'un des tous premiers partis « accordistes ». Ce groupe forme alors un « pacte d'amitié » avec le RPCR. La division avec l'UNCT s'est faite avant même la prise de position de celle-ci sur le fond de l'accord qui n'était pas encore signé, mais au sujet du fait que, contre l'avis de leur parti, Thierry Valet et les deux autres élus qui l'ont suivi dans la dissidence ont accepté de participer à la table des négociations de l'accord.
  • Denis Milliard et Claude Sarran, tous deux élus UNCT au Congrès depuis 1995, et notamment Denis Milliard qui était considéré comme l'un des principaux lieutenants de Didier Leroux avec Sonia Lagarde, créent une dissidence à la veille même des provinciales de juin 1999. En effet, Didier Leroux et l'UNCT ont décidé de s'associer avec d'autres personnalités ayant appelé à voter « oui » à l'Accord de Nouméa, dont Jean-Pierre Aïfa, le maire de Bourail, qui est n°2 de cette liste. Denis Milliard y voit alors la renaissance de la « FNSC », référence à la Fédération pour une Nouvelle société calédonienne, petit parti autonomiste mais anti-indépendantiste fondé au début des années 1980 autour de Jean-Pierre Aïfa en opposition au RPCR et qui s'était allié en 1982 au Front indépendantiste de Jean-Marie Tjibaou qui avait alors pu diriger l'exécutif local jusqu'en 1984. Incarnant l'aile la plus opposée aux Accords de Nouméa au sein de l'UNCT, ces deux dissidents fondent alors la liste et le parti « Une Calédonie autrement » qui se rapproche du MPF de Philippe de Villiers.

[modifier] La contre-performance des élections de 1999

Face à ces dissidences, Didier Leroux décide pour les provinciales de 1999 de ne pas jouer la carte de l'opposition à l'accord de Nouméa mais plutôt celle de la confrontation directe avec Jacques Lafleur et le RPCR, et cela encore plus qu'en 1995. C'est pourquoi il inclut dans sa liste « Alliance pour la Calédonie » présentée uniquement en Province Sud des figures politiques anti-indépendantistes n'ayant jamais voulu appartenir au RPCR (Jean-Pierre Aïfa, Bernard Marant) mais aussi de nouvelles personnalités incarnant la remise en cause du « régime Lafleur » dont au premier plan Bruno Van Peteghem, tout nouveau président fondateur du parti écologiste « Les Verts Pacifique » (Bruno Van Peteghem avait pris la tête d'un mouvement de contestation de riverains contre divers projets de construction de la Province Sud présidée par Jacques Lafleur).

Mais les deux dissidences citées ci-dessus éparpillent ses voix tandis que Jacques Lafleur réussit en Province Sud à faire le plein de ses voix (en Province Nord toutefois, la présence d'une liste d'un dissident récent du RPCR, le maire de Koumac Robert Frouin, qui est alors soutenue par l'UNCT, affaiblit fortement le RPCR dans cette province de toute façon à majorité indépendantiste et lui fait perdre un siège). Ainsi, alors que l'UNCT avait obtenu 9 élus à la Province Sud, la liste « Alliance pour la Calédonie » n'en obtient que 4, dont seulement 3 allant au Congrès (Didier Leroux, Jean-Pierre Aïfa et Sonia Lagarde). Dans la Province Nord, la liste Frouin soutenue par l'UNCT n'obtient aucun élu. Dans les Îles Loyauté, le parti de Didier Leroux n'avait soutenu ni présenté aucune liste. Toutefois, le RPCR ne réussit pas, avec 24 élus au Congrès, à retrouver la majorité absolue et forme alors une majorité avec les indépendantistes modérés de la FCCI qui ont 4 membres au Congrès. Didier Leroux n'est plus alors le chef du principal parti d'opposition anti-indépendantiste à Jacques Lafleur: en effet, le Front national local mené par Guy George a obtenu 1 siège de plus que lui à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès.

[modifier] L'Alliance, l'UDF et le retour au premier plan

Le 11 novembre 1999, après la contre-performance des élections de juin 1999, l'UNCT s'élargit à l'ensemble de la liste « Alliance pour la Calédonie » et prend alors le nom d'Alliance avec toujours Didier Leroux comme président et Jean-Pierre Aïfa comme n°2. Celui-ci adopte une position toujours de stricte opposition à la majorité RPCR-FCCI, et ne peut participer au gouvernement collégial, n'ayant pas assez d'élus pour former un groupe au Congrès et donc pour former une liste pour la désignation des membres de l'exécutif. En mars 2001, lors des municipales, l'Alliance perd l'un de ses fiefs, et celui de Jean-Pierre Aïfa, à savoir Bourail, au profit d'une majorité RPCR. Toutefois, la liste nouméenne de Sonia Lagarde « Nouméa, c'est capital"e" » réussit une belle percée puisqu'elle arrive en seconde position avec 22,6 % des suffrages et 5 sièges sur 49, et cela même si bien sûr la majorité RPCR de Jean Lèques est largement reconduite depuis le 1er tour.

Lors de la présidentielle de mai 2002, Didier Leroux, pourtant ancien chiraquien convaincu parti en dissidence initialement par fidélité à Jacques Chirac, décide alors de jouer la carte de François Bayrou dont il devient le délégué régional ainsi que celui de l'UDF en Nouvelle-Calédonie. L'Alliance toutefois ne devient pas associé au parti centriste métropolitain, une grande partie de ses membres restant membres de ce qui reste alors le RPR, dont Sonia Lagarde.

Mais Didier Leroux fait réellement son retour en force sur la scène politique lors des législatives de 2002. En effet, de nouveau candidat dans la 1re circonscription comme en 1997, il crée la surprise alors en réussissant à se qualifier pour le second tour alors que Jacques Lafleur avait toujours été élu dès le 1er tour depuis 1978. Quoique loin derrière au 1er tour, avec 15,1 % contre 49,9 % au député sortant, il réduit considérablement son écart au second tour en rassemblant sur son nom tous les opposants à Jacques Lafleur: il obtient ainsi 10 059 voix, soit 44,26 % des suffrages. À partir de ce moment, il acquiert véritablement une légitimité et le statut de principal opposant à Jacques Lafleur, attirant vers lui de plus en plus de déçus et d'électeurs lassés du président de la Province Sud alors plus que jamais gagné par l'usure du pouvoir.

[modifier] La participation à l'Avenir ensemble

À l'approche des élections provinciales de 2004, les dissidents de plus en plus nombreux au RPCR et à la « méthode Lafleur » décident de s'unir en une liste commune à la fois en Province Sud et en Province Nord: c'est la création de l'« Avenir ensemble » qui comprend Didier Leroux et les membres de l'Alliance mais aussi de nouveaux opposants à Jacques Lafleur (Marie-Noëlle Thémereau qui mène la liste dans le Sud, Harold Martin, Philippe Gomès) et d'autres adversaires issus de la société civile ou de syndicats (dont Alain Descombels). Vainqueur en Province Sud où elle obtient 19 élus sur 40 et faisant jeu égal au [[Congrès de la Nouvelle-Calédonie|Congrès]] avec le RPCR avec 16 membres sur 54, l'Avenir ensemble réussit alors à emporter sur l'ancien parti majoritaire la plupart des postes clés: les présidences de la Province Sud (Philippe Gomès), du Congrès (Harold Martin) et du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (Marie-Noëlle Thémereau).

Didier Leroux, n°2 de la liste et restant président de l'Alliance, devient l'un des poids lourds alors de l'Avenir ensemble qui se transforme quelques mois plus tard en parti politique. En plus, il est membre des deux gouvernements Thémereau, la première fois sans portefeuille (le gouvernement Thémereau I tombant le jour même de sa formation) et la seconde en charge des dossiers de l'Économie, de la Fiscalité, du Développement durable, des Mines, des Transport aériens et des Communications. Il passe alors comme le n°2 du gouvernement et le « super ministre » de l'Économie en charge de certains des principaux dossiers : l'augmentation du SMIG à 120 000 F XPF (1005,6 par mois), la gestion des dossiers des usines de nickel du Nord et du Sud, la réforme de la fiscalité et la mise en place du programme « Microportable étudiant » basé sur une détaxe, l'octroi de prêts remboursables « au prix d'un café par jour » pour aider les étudiants à se munir en ordinateurs portables et passant par l'équipement de l'Université et de certains bâtiments publics en wifi. Il est confronté dans les mois suivant directement son entrée en fonction à une importante grève dans l'une des sociétés gérées par son fils, la Sofrana NC.

En vue des législatives de 2007, Didier Leroux fait figure de favori pour être investi par l'Avenir ensemble dans la 1re circonscription. En effet, déjà deux fois candidat en 1997 et 2002 dont une fois au second tour, il met en plus en avant un accord qui aurait été passé au moment de la création de l'Avenir ensemble et qui verrait un partage des candidatures dans les deux circonscriptions avec un candidat Alliance et un candidat dissident récent du RPCR. Ne faisant aucun doute alors qu'Harold Martin se présenterait dans la seconde, Didier Leroux considère que la première. Investi par l'UDF dès la fin de l'année 2006 au cours d'un voyage de François Bayrou sur le territoire, il doit néanmoins faire face à la gêne des membres UMP de l'Avenir ensemble quant à soutenir un candidat qui n'aurait pas soutenu Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Finalement, suite à un sondage le donnant devant Didier Leroux en terme de popularité, le président de la Province Sud, Philippe Gomès, membre de l'UMP, décide de présenter sa candidature aux primaires du parti auxquelles finalement Didier Leroux décide de ne pas se présenter, maintenant sa candidature en dehors du parti en protestant contre ce qu'il estime être un non respect de l'esprit de formation de l'Avenir ensemble.

Il fait alors campagne sur deux points, qui sont vus comme deux attaques vis-à-vis de Philippe Gomès: tout d'abord il appelle les électeurs de l'Avenir ensemble à le choisir en respect de ce qui avait été tacitement décidé lors de la formation du parti, à savoir l'équilibre enre les membres UMP et UDF du mouvement ; ensuite, son principal slogan est la lutte contre le cumul des mandats, visant ainsi Gomès déjà président de la Province sud. Au 1er tour, le 10 juin, aucun des candidats Avenir ensemble n'arrive à se qualifier pour le tour suivant mais Didier Leroux réussit tout de même à arriver en troisième position, devançant de peu Philippe Gomès: il obtient ainsi 5 316 voix soit 14,35 % des suffrages, contre 5 223 bulletins et 14,1 % pour Gomès. Beaucoup ont alors fait remarquer que s'il n'y avait pas eu cette division le candidat Avenir ensemble, quel qu'il soit, aurait alors fait pratiquement jeu égal avec le candidat du Rassemblement-UMP Gaël Yanno, arrivé en tête au 1er tour avec 30,89 % des suffrages et finalement élu au second tour avec une large avance (69,21 %) sur son adversaire indépendantiste Charles Washetine.

Didier Leroux reconnaît alors sa défaite et, s'il laisse planer le doute pendant un temps quant à son avenir au sein du mouvement, il décide finalement de rester au sein de l'Avenir ensemble, tout en démissionnant du gouvernement le 19 juillet 2007. La présidente de l'exécutif, Marie-Noëlle Thémereau, et donc l'ensemble de son gouvernement, démissionne 4 jours, reconnaissant ainsi l'échec de l'Avenir ensemble dans les deux circonscriptions. Il n'apporte qu'un soutien à demi-mot à l'accord-cadre signé pour former une coalition de gouvernement avec l'ancien ennemi d'hier et grand vainqueur des législatives, le Rassemblement-UMP de Pierre Frogier qui est ainsi élu président du Congrès grâce à cet accord. Redevenu membre du Congrès, Didier Leroux y devient président d'un groupe Avenir ensemble de 17 membres, le plus important de l'assemblée.

Depuis lors, une véritable lutte triangulaire s'est engagée au sein de l'Avenir ensemble: une querelle entre Didier Leroux et Philippe Gomès en raison des législatives, une querelle entre Didier Leroux et Harold Martin ainsi qu'entre Philippe Gomès et Harold Martin au sujet du degré d'application de l'accord-cadre (Gomès et Leroux étant favorable à un respect de celui-ci tout en respectant l'esprit de départ de l'Avenir ensemble, en évitant de recréer une logique bipolaire indépendantiste/anti-indépendantistes de confrontation et en gardant son indépendance politique, Martin quant à lui considérant au contraire que les électeurs ont donné raison à la vision du RPCR lors des législatives).

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