Centre spatial de Cannes Mandelieu
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Logo de Thales Alenia Space |
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Repères historiques | |
Création : | 1929 |
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Dates clés : | 1929 création par Étienne Romano, 1937 SNCASE, 1956 Sud-Aviation, 1970 Aerospatiale, 1998, Alcatel Space, 2006 Alcatel Alenia Space, 2007 Thales Alenia Space |
Fondateur(s) : | Etienne Romano |
Fiche d’identité | |
Siège social : | Cannes |
Direction : | Jean-Pierre Henry, directeur d'établissement |
Activité(s) : | Satellites artificiels |
Société mère : | Thales Alenia Space |
Effectif : | 1900 |
Le Centre spatial de Cannes Mandelieu, appelé ci-après Le Centre[1], est un établissement industriel dédié à la réalisation de satellites artificiels, situé à cheval sur les communes de Cannes et Mandelieu (Alpes-Maritimes).
Après un début dans l'industrie aéronautique en 1929, le Centre s'est impliqué de plus en plus dans l'astronautique après la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, il s'est consacré uniquement à l'industrie spatiale dont c'est devenu l'activité principale.
Aujourd'hui, le Centre spatial de Cannes Mandelieu est l'un des plus importants sites industriels de Thales Alenia Space. Par ailleurs, il en abrite également le siège social.
Et, avec ses 1900 employés, c'est le premier établissement industriel des Alpes-Maritimes[2].
[modifier] Historique
L'histoire du Centre a bien été résumée dans un ouvrage collectif, réalisé par les membres du personnel, en 1999 : 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999. Voir sa référence bibliographique en fin d'article[3]. On en trouve aussi trace dans des ouvrages ou des sites web cannois[4].
[modifier] Chantiers aéronavals Étienne Romano
Le 16 août 1929, Étienne Romano crée la SA des Chantiers aéronavals Étienne Romano (CAER), une usine de construction d'aéronefs, avions et hydravions, sur la commune de Cannes.
La construction de l'usine, un grand bâtiment rectangulaire qui abritait encore en 1998 la chaîne des cases à équipements des missiles stratégiques de la Force de Dissuasion, débuta en 1930 et nécessita des fondations spéciales. Idéalement située entre la mer et une piste en herbe, qui deviendra l'aérodrome de Cannes Mandelieu, l'usine fut mise en service au milieu de l'année 1931, avec le maintien des activités navales (fabrication, entretien, gardiennage) et l'entretien d'avions pour la Marine : CAMS, Levasseur, Farman Goliath, LeO 20, MS 130, MS 230.
Romano va construire des dizaines d'avions et hydravions Romano pour l'armée de l'air et la marine, jusqu'à la Guerre. Le Romano 80 de voltige est construit à 190 exemplaires et exporté en Espagne.
[modifier] SNCASE
Le 11 août 1936, les Chantiers Romano sont nationalisés. Rattachés à l'entreprise Lioré et Olivier, à Argenteuil (Val-d'Oise), et la Société Provençale de Construction aéronautique (SPCA), ils deviennent la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-est (SNCASE) le 1er février 1937.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la relative tranquillité de l'établissement de Cannes y attire de grands noms de l'aviation mais le départ pour l'Afrique du Nord du SO.800, lors de son premier vol aux mains de Maurice Hurel (qui créera ensuite en 1947 la société Hurel-Dubois), met un terme aux activités aéronautiques et l'usine se consacrera à la réalisation de gazogènes et chaises métalliques.
[modifier] Les engins spéciaux
Après cet arrêt des activités aéronautiques pendant la guerre, la reprise se fait le 1er avril 1947 dans le domaine de l'astronautique et des missiles. Cannes sera impliqué dans la famille des fusées-sondes[5] Bélier, Centaure et Dragon, puis des "Pierres précieuses[6]" conduisant au lanceur Diamant, ancêtre d'Ariane.
[modifier] Groupe technique de Cannes
L'établissement prend le nom de "Groupe technique de Cannes" (GTC), sous la direction de Louis Marnay, renforcé d'une équipe d'une quarantaine de techniciens venus de Marignane, siège du bureau d'étude "hélicoptères".
Cannes, sous l'égide des services officiels, étudie, fabrique et essaie (en particulier à Colomb-Béchar) en 10 ans, plus d'un millier d'engins divers (Sol-sol, Air-sol, Sol-Air) utilisant la propulsion à poudre, bi-liquide ou à statoréacteur. Les effectifs progressent de 230 à 400 personnes et un très important laboratoire d'essais y est créé.
[modifier] Sud-Aviation : La force de dissuasion
1er mars 1957 : la SNCASE fusionne avec la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO), devenant Sud-Aviation. Roger Béteille arrive à Cannes et prend la direction technique du Groupe technique de Cannes. Il y a un rôle primordial pour la suite du "Centre" en obtenant des "Services officiels" des budgets[3] pour la création de moyens d'essais très importants - pots vibrants, chambre acoustique, chambre à vide, etc. et bâtiments complémentaires pour les accueillir -, nécessaires au développement des missiles balistiques, puis, plus tard, des satellites.
La Société pour l'étude et la réalisation d'engins balistiques (SEREB), maître d'œuvre du programme de missiles pour la force de dissuasion nucléaire française, est créée le 17 septembre 1959. Tous les programmes d'engins en cours sont arrêtés au profit d'un seul objectif : réaliser des missiles balistiques à longue portée.
Cannes se voit confier le début de la réalisation et des essais des modèles de développement puis devient le maître d'œuvre industriel de la case à équipements des missiles SSBS et MSBS. C'est le début d'une construction en grande série.
En parallèle, Roger Béteille invente le concept et réalise le X422, un engin d'avant-garde à statoréacteur, essayé avec succès en 1967. Il est, avant la lettre, un authentique missile de croisière fonctionnant à Mach 2. Projet abandonné, il aura plus tard, développé sur un autre site d'Aerospatiale, un successeur opérationnel l'ASMP.
[modifier] Diversification vers le spatial
À partir des années 1960 et la création du Centre national d'études spatiales (CNES), Le Centre commence à travailler dans le secteur Spatial pour des programmes nationaux.
14 juin 1962 : création du Conseil européen de recherches spatiales (ESRO) et début des études spatiales au niveau européen.
[modifier] Aerospatiale Satellites
- 1er janvier 1970 : fusion de Sud-Aviation, Nord-Aviation et SEREB devenant la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS), dite Aerospatiale. Cannes devient le "pôle Satellites" d'Aerospatiale, Les Mureaux en devenant le "pôle Lanceurs". L'activité Satellites va croître progressivement pour devenir majoritaire dans les années 1980, puis la seule activité en 1998.
- 31 mai 1975 : création de l'Agence spatiale européenne (ESA); Cannes gagne sa première grande maîtrise d'œuvre : Météosat.
- Dans les années 1980, l'activité dans les Satellites de télécommunications est croissante. En 1981, Cannes gagne sa première grande maîtrise d'œuvre internationale : Arabsat. Cette activité ne fera que croître, après la création de la famille Spacebus, pour devenir l'activité majoritaire dans les années 1990.
[modifier] Le spatial devient majoritaire
10 juillet 1991: le Centre s'agrandit au nord de la voie ferrée avec l'inauguration du site "Eole" dédié entièrement aux activités spatiales (qui représentent maintenant plus de 50% de l'activité) par Paul Quiles[7], ministre de l'Équipement, du Logement, du Transport et de l'Espace, en présence d'Henri Martre, PDG de l'entreprise. Les effectifs sont maintenant de 1.400 salariés, la surface bâtie est passée à plus de 40.000 m²[3]. Cannes est maintenant devenu le premier constructeur de satellites européen[7].
[modifier] Extension sur Mandelieu
En 1993, le Centre s'étend sur la commune voisine de Mandelieu, par reprise de bâtiments de l'ancien Space Camp de Patrick Baudry.
[modifier] Alcatel Space : le tout spatial
1er juillet 1998 : reprise des activités Satellites d'Aerospatiale par Alcatel Space (ancienne Alcatel Espace). L'activité case à équipements des missiles quitte l'établissement qui ne fait plus alors que du "Spatial" méritant l'appellation Centre spatial de Cannes Mandelieu.
[modifier] Mariage italien : Alcatel Alenia Space
1er juillet 2005, l'entreprise fusionne avec l'industrie spatiale italienne Alenia Spazio du groupe Finmeccanica et forme Alcatel Alenia Space[8].
[modifier] Dans le groupe Thales : Thales Alenia Space
Le 10 avril 2007, deux ans plus tard, Alcatel se sépare de ses activités spatiales qui sont reprises par Thales. la société devient Thales Alenia Space qui choisit le Centre comme siège social [9].
[modifier] Dirigeants
- 1929 : Étienne Romano, le fondateur de l'entreprise
- 1939 : Louis Marnay
- 1976 : Gérard Chauvallon
- Décembre 1981 : Lucien Trousse
- 1er octobre 1986 : Roger Imbert
- 1991 : Jean Zieger
- 1er août 2003 : Jean-Pierre Henry[10]
[modifier] Le spatial
À partir des années 1960 et avec la création du Centre national d'études spatiales (CNES), le Centre commence à travailler dans le secteur spatial. Ce fut une volonté de son dirigeant de l'époque, Louis Marnay, à partir du constat de la dualité des activités techniques utilisées sur les cases à équipements des missiles et celles des plate-formes (ou module de service) des satellites.
[modifier] Les technologies
Les principales technologies spatiales ont été développées à Cannes, grâce à des contrats de recherche et développement (R&D) de l'entreprise elle-même (Aerospatiale en tout premier lieu), du CNES, puis de l'ESRO (devenant ESA plus tard). Elles ont porté principalement sur les structures avec utilisation des matériaux composites, les mécanismes, les générateurs solaires, le contrôle thermique (une technique dont le Centre est à l'origine en Europe, ayant développé les programmes de calculs et les technologies dès les années 1970 pour les premiers satellites géostationnaires stabilisés trois-axes Symphonie) et l'optique spatiale.
Ces technologies ont été appliquées à de très nombreux programmes, ceux en maîtrise d’œuvre du Centre mais également à des contrats de sous-traitance d'autres maîtres d’œuvre, dont principalement :
- le CNES pour ses premiers satellites scientifiques: Diadème, D2A Tournesol (1971), D2A Polaire (1971), D2B Aura (1975), D2B Cygne (1977), PEOLE (1970) , EOLE (1971), D5A Castor (1973) et D5B Pollux (1975).
- l'ESRO, également pour ses premiers satellites scientifiques : COS-B (1975), EXOSAT (1983).
- le Consortium CIFAS, gestionnaire du programme Symphonie.
- Matra Espace, maintenant EADS Astrium Satellites, et ses programmes SPOT, Télécom 1&2, Helios, METOP.
- Ford Aerospace, partenaire américain, maintenant Space Systems/Loral, et ses Intelsat V.
- MBB pour ERS (European Remote-Sensing Satellite), puis ENVISAT.
- la série des Globalstar de première génération, pour Space Systems/Loral.
- l' Union européenne et son programme de satellites de navigation Galileo et son second démonstrateur Giove-B, le Centre y ayant contribué pour la conception et la construction de la structure, de la thermique, la fourniture du système électrique et des panneaux solaires et la spécification de l'avionique[11].
Par contre, sauf à de rares exceptions, bien qu'ayant de nombreuses compétences dans les domaines de l'électronique et des télécommunications, le Centre n'a pas réalisé d'équipements spatiaux dans ces domaines. Pour tous les satellites dont il assurera la maîtrise d’œuvre, il y aura coopération obligatoire avec des équipementiers de ces disciplines. Cela contribuera aux fusions sans doublons, et donc sans problèmes sociaux, avec les spécialistes de ces disciplines : Alcatel Space, Alenia Aeronautica.
[modifier] Optique spatiale
L'optique est une technologie majeure dans le spatial, car à l'origine de grands programmes d'observation de la Terre ou astronomique. Elle devient la grande spécialité du Centre, à partir du gain du contrat pour les caméras des satellites militaires Hélios. Cela vaut la réalisation d'un site unique en Europe pour développer et tester les optiques les plus performantes :
- réflecteurs laser, dont le Centre va devenir le Premier réalisateur européen, installés sur les véhicules lunaires soviétiques Lunakhod [12] et divers satellites de géodésie : Diadème, Starlette, Stella[13], Météosat P2 (expérience Lasso pour la synchronisation très précise d'horloges atomiques par laser).
- les caméras d'Hélios 1.
- puis celles d'Helios 2.
- les caméras des Pléiades[14], satellites d'observation de la Terre d'applications duales, civiles et militaires
- le spectromètre imageur MERIS, la caméra du satellite ENVISAT, lancé le 1er mars 2002.
- les caméras Végétation embarquées sur les satellite Spot-4 lancé le 23 mars 1998 (Ariane 40, Vol 107) et Spot-5, lancé le 3 mai 2002 (Ariane 42P, Vol 151).
- IASI, instrument infrarouge le plus précis dans l'espace[15], permettant d'améliorer fortement les prévisions météorologiques et offrant des opportunités exceptionnelles en climatologie, est opérationnel en orbite à bord de METOP.
- ISOTEL, le télescope, et ISOCAM, la caméra du satellite ISO.
- COROTEL, le télescope du satellite Corot.
[modifier] Moyens d'essais - AIT
Mais, pour un satellite, elle comporte, dans la plupart des cas, une activité technique essentielle : assemblage, intégration et tests (AIT). Elle implique la mise en place de moyens d'essais spécifiques très complexes et coûteux :
- essais de vibration sur un pot vibrant
- résistance au bruit subi pendant le lancement, avec essai dans une chambre acoustique réverbérante
- essais vide-thermique permettant de simuler le fonctionnement du satellite dans les conditions spatiales, dont une grande chambre de 550 m3 installée en 1994[16]
- mesures des performances radio-électriques dans une chambre anéchoïde
- essais mécaniques spéciaux comme la mise en apesanteur des générateurs solaires et des réflecteurs d'antennes
- des équipements mécaniques, électriques et électroniques spécifiques aux vérification de fonctionnement (MGSE, EGSE) et le développement des logiciels associés.
Le Centre s'est équipé progressivement de tels moyens lui permettant de devenir, dans les années 1990, le premier constructeur de satellites européen[7]. Pour faire face à la taille croissante des satellites, le Centre doit s'équiper de moyens de plus en plus importants. Le 5 décembre 2005, est inaugurée par Christian Estrosi, ministre délégué à l'aménagement du territoire, la plus grande chambre acoustique d'Europe[17].
- Livraison des satellites
Tous les satellites complètement intégrés à Cannes partent vers un port spatial depuis l' aéroport Nice Côte d'Azur, par un avion cargo de très grande dimension, un Antonov An-124, afrêté à cet effet.
[modifier] Plate-formes en série
Le Centre développe trois types de plate-formes qui font l'objet de réalisations en séries :
- une plate-forme stabilisée en rotation (spinnée) pour les Météosat de 1re génération, améliorée pour ceux de la seconde génération
- une plate-forme stabilisée trois-axes destinée essentiellement aux satellites de communications géostationnaires Spacebus.
- la petite plate-forme multimission stabilisée trois-axes pour l'orbite basse, résultat d'un accord de coopération Aerospatiale/CNES Proteus. Elle se poursuit avec la filière MYRIADE, décidée par le CNES en 1998, dans la continuité du programme Proteus.
[modifier] Maîtrises d’œuvre de programmes spatiaux
La maîtrise d’œuvre d'un programme spatial implique, outre des activités de management, de gestion de contrats et sous-contrats, la nécessité d'une coopération multinationale et la pratique courante de la langue de Shakespeare. C'est à partir de 1973 que Cannes y est venue.
[modifier] Satellites météorologiques
C'est en 1973 que le Centre gagne sa première maîtrise d’œuvre avec le programme de satellites météorologiques Météosat de l'ESA. Avec sept satellites de première génération puis quatre autres de secondes génération, c'est encore, en 2007 après plus de trente ans, le programme "phare" de Cannes[18]!
[modifier] Satellites de communications
Les premières maîtrises d’œuvre de satellites de communications viennent en 1981 avec la signature du contrat international avec Arabsat, organisme de la Ligue arabe, celui des satellites de télévision directe du programme franco-allemand TDF 1 & 2, TV-SAT et suédois Tele-X.
Elle oblige le Centre à s'impliquer dans de nouvelles disciplines telles que le marketing international, les négociations avec les agences de lancement, implication dans les Centre de contrôle de satellites avec la formation des personnels adéquats permettant de livrer des systèmes « clés en main ».
Elle voit le début d'une très longue série basée sur la plate-forme Spacebus générant plus de 50 % du chiffre d'affaires du Centre.
[modifier] Satellites scientifiques
C'est l'ESA qui, en septembre 1984, attribue à Cannes, avec le télescope spatial ISO, sa première grande maîtrise d’œuvre dans le domaine des satellites scientifiques.
ISO fut suivi par le téléscope Herschel et par le Satellite Planck.
Dans le cadre de la série des satellites Proteus, certains satellite tel que Corot, sont dédiés à l'astronomie.
[modifier] Sondes spatiales
C'est Le Centre qui réalise la sonde spatiale Huygens, qui s'est posée sur Titan, satellite de Saturne, le 14 janvier 2005, de la mission Cassini-Huygens.
Cet événement est illustré par une fresque sur la façade principale du bâtiment de bord de mer.
[modifier] Satellites de télédétection
Plusieurs satellites de télédétection, basés sur la plate-forme Proteus sont réalisés : Jason-1 (télédétection pour la mesure de la hauteur des océans, lancé le 7 décembre 2001), puis Jason-2[19], CALIPSO (satellite de météorologie lancé le 28 avril 2006), SMOS (mission d'étude de l'humidité des sols).
Sentinelle 3, un contrat signé par Thales Alenia Space avec l'Agence spatiale européenne, le 14 avril 2008, pour un satellite qui sera réalisé à Cannes[20], pour une mission d'océanographie ainsi que de surveillance de la végétation sur les terres émergées, un lancement prévu en 2012.
[modifier] Médiatisation
À partir des années 1975 et la montée en puissance de la très médiatique industrie spatiale, le Centre s'ouvre sur l'extérieur. Des opérations de relations publiques commencent à être entreprises sur une grande échelle, participant à l'assistance aux équipes de marketing : presse écrite et télévisuelle, accueil de visiteurs et clients de plus en plus nombreux, expositions, et salons dans le monde entier, mais également localement faisant connaître les activités du Centre dans la région, largement relatées dans les colonnes des journaux locaux, dont principalement Nice-Matin[21].
[modifier] aerospatiale 06
Le 1er octobre 1982, Lucien Trousse, directeur de l'établissement, crée le journal d'entreprise aerospatiale 06. Le rédacteur en chef est Pierre Marchal, responsable des relations extérieures. Il sera publié régulièrement tous les mois pendant 16 ans jusqu'en 1998 et la reprise de l'établissement par Alcatel Space. Outre une diffusion à tout le personnel, il est distribué également à toutes les personnalités régionales, participant ainsi à une meilleure connaissance des activités du Centre. Le 1er avril 1986, Guy Lebègue succède à Pierre Marchal et prend la responsabilité des relations extérieures et de la rédaction du journal.
[modifier] Journées portes ouvertes
C'est aussi à partir de cette époque que le Centre peut commencer à montrer à l'extérieur ses activités, tout d'abord vers son personnel, mais également aux responsables industriels et politiques locaux, par le biais de Journées portes ouvertes (JPO), difficiles à organiser compte tenu de la complexité des installations et des salles blanches difficilement « visitables ». Deux furent organisées, dont la presse se fit largement écho : mai 1983[3] & 30 septembre 2006.
[modifier] Vitrine des hautes technologies
À partir des années 1980, Le Centre devient une vitrine des réalisations hautement technologiques d'Aerospatiale. Vont y défiler, souvent en parallèle avec des visites des chaînes Airbus, des personnalités de tous pays, guidées par les PDG successifs de l'entreprise. Visites relatés par le livre d'or de l'établissement, la Revue aerospatiale, comme il se doit, et la presse locale (dont principalement Nice-Matin[21]), nationale ou internationale. Pour ne citer que celles de chefs d’État et de Gouvernements:
- Henri Martre fait l'honneur du Centre au roi et la reine d'Espagne, en présence d'Hubert Curien, ministre de la recherche, le 10 juillet 1985[22] et à Franz Josef Strauß, le ministre président de Bavière, en juillet 1987.
- Serge Tchuruk reçoit Jacques Chirac, président de la République, le 9 mars 2006[23].
[modifier] Vidéo clips
A partir des années 1986, le besoin de moyens de communication modernes se précise. Des vidéo clips sont produits mettant en avant divers produits.
- Visite Cannes[24]
Une vidéo de 15 minutes est produite en 1988, sous drapeau Aerospatiale, montrant le Centre, son historique, ses activités actuelles, son implication dans la région. Il sert de clip d'accueil pour les visiteurs, mais est utilisé également sur de nombreuses expositions ou salons, dont celui du Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget, sur lequel il est vu de tous publics régulièrement tous les deux ans.
Il sera réactualisé lors des restructurations de l'entreprise, en 1998, arborant le drapeau Alcatel Space, puis en 2005, arborant le drapeau Alcatel Alenia Space, et est toujours prisé des nombreux visiteurs, grand public, en particulier.
[modifier] Comité d'établissement
Grâce à un financement important venant d'une part des salaires des très nombreux employés, le Comité d'établissement développe de nombreuses activités culturelles et sportives.
Célèbre dans la région, du fait de l'activité sur la plage située devant le Centre, son club de voile, l'Association "Voile Espace" est très fréquentée pendant toute la belle saison cannoise[25]. Il participe depuis longtemps aux régates en équipage organisées au niveau européen pour les entreprises participant au programme Ariane : l'Ariane's Cup.
Le CE joue également un rôle de pionnier dans la région pour les crèches en entreprise[26], en ayant démarré les travaux pour une ouverture début 2009[27].
[modifier] Impact économique dans la région
Le chiffre d'affaires du Centre est inconnu, car globalisé avec celui de sa maison-mère Thales Alenia Space[28]. Il est essentiellement traduit en salaires pour les personnels et ceux des entreprises sous-traitantes. Mais si on fait une règle de trois entre les effectifs du Centre et ceux de la maison-mère, soit 26 %, cela ressort à environ 500 millions d'euros par an. Une caractéristique intéressante est que pratiquement tous les satellites produits sont exportés et passent en douane à l'aéroport de Nice, ce qui fait du Centre un des premiers exportateurs de la Côte d'Azur, à l'égal des parfums de Grasse.
Il est certain, qu'avec près de 2000 employés, Le Centre génère une économie importante dans la région, au niveau des impôts et la Taxe professionnelle, bien évidemment, mais surtout par les dépenses de nombreuses familles, dont le logement. Ce dernier étant d'un coût élevé sur les communes littorales, les personnels ont, dès les années 1970, colonisé tout l'arrière-pays[2], s'impliquant souvent dans la vie sociale, associative, voire politique de nombreuses communes des départements des Alpes-Maritimes et du Var.
Impact également sur le plan de la restauration du personnel, avec deux restaurants d'entreprise servant près de 1.600 repas par jour, probablement le plus grand du département[29]!
[modifier] Relations avec la ville de Cannes
De tous temps le Centre a eu des relations étroites avec la ville de Cannes, et surtout depuis qu'il a pris un essor formidable dans l'industrie spatiale, devenant le Premier constructeur de satellites européen et le premier site industriel de la ville et du département des Alpes-Maritimes[2].
Les maires qui se sont succédé aux commandes de la ville, - en particulier les tous derniers Anne-Marie Dupuy, Michel Mouillot, Maurice Delauney, Bernard Brochand -, se sont toujours impliqués aux plus hauts niveaux de l'État, y allant plaider des dossiers pour la sauvegarde de ce site et le maintien de ses activités souvent convoitées par d'autres régions, dont celle de Toulouse.
Les municipalités aident également l'entreprise pour des besoins de leurs compétences : mises à disposition de terrains pour l'extension du site [30]; voire travaux d'envergures nécessaires pour certaines de ses activités, tels que l'augmentation de la hauteur d'un ouvrage d'art sous une voie ferrovièrenécessaire pour laisser passer les camions, convois exceptionnels, transportant les satellites vers l'aéroport de Nice pour leur départ vers les bases de lancement[31].
[modifier] Implication dans la région
Liée à ce début de médiatisation, Le Centre a commencé à s'impliquer dans le tissu régional.
[modifier] Participation à des associations
- Participation, avec d'autres entreprises du département œuvrant dans le domaine des télécommunications, à la création en 1991 de la Telecom Valley
- Création en 1991 et hébergement sur le site du Groupe régional de l'Association aéronautique et astronautique de France (AAAF)
- Le Centre est le bénéficiaire de la Convention[32], signée par ses diverses maisons mères avec l'Association PARSEC pour la promotion des activités scientifiques dans le département des Alpes-Maritimes, permettant d'organiser des visites du Centre par le biais de sa sous-structure Classes Azur Astro-Espace.
- Création, en 2000, d'Andantino, Club d'entreprises mécènes de l'Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte-d’Azur
- Participation aux initiatives des Pôles de compétitivité créés autour de la technopole de Sophia Antipolis:
- Gestion des risques et vulnérabilité des territoires[33], Président Joël Chenet, directeur de la stratégie et marketing, Thales Alenia Space
- Solutions communicantes sécurisées[34] (SCS), Président Jean-Pierre Henry[35], directeur du Centre spatial de Cannes Mandelieu
- Pégase, recherche en aéronautique/espace, en liaison avec le pôle Aerospace Valley, porté par Thales Alenia Space.
[modifier] Développement durable
En plus de réaliser dans le Centre de nombreux satellites destinés, au plan mondial, à l'écologie et au développement durable, tels les Météosat, Metop, Envisat, Jason, Calipso, le Centre s'implique dans ces disciplines au plan régional avec des initiatives comme :
- le développement des projets de pistes cyclables[36] pour les employés
- la mise en place du covoiturage[37].
- un dialogue parfois musclé avec la Ville de Cannes et son service de transport en commun[38].
[modifier] Palmarès
Au pamarès du Centre, on trouve de nombreux records industriels :
- 28 mars 1952 : l'engin SE 1910, construit par l'ingénieur Marcellin Laurent, propulsé par un V1, atteint 328 km/h et bat le record mondial de vitesse sur rail sur la voie ferrée spéciale de 3 km construite sur l'aérodrome d'Istres[3]. Ce record tient trois ans, et est repris par la SNCF le 29 mars 1955 et sa locomotive BB 9004.
- Une première mondiale en janvier 1967[3] : le X422, un engin d'avant garde à statoréacteur, inventé par Roger Béteille, est essayé avec succès à Hammaguir. Il est, avant la lettre, un authentique missile de croisière fonctionnant à Mach 2.
- Premier[7] constructeur de satellites européen, depuis 1991. A cette époque, le Centre est la Division Satellites d'Aerospatiale.
- 14 janvier 2005 : la sonde spatiale Huygens, réalisée dans le Centre, se pose sur Titan, satellite de Saturne, le plus lointé posé sur une planète du système solaire.
- Leader mondial[39] en terme de commandes et le premier constructeur en Europe, dans le domaine des satellites de communication en 2006, tel est le palmares de Thales Alenia Space en ce début 2007, dont les satellites sont assemblés et testés pour la grande majorité dans le Centre avant leur départ, vers les diverses bases de lancement, depuis l'aéroport Nice Côte d'Azur.
- 14 novembre 2007 : lancement par une Ariane 5 à Kourou du satellite Star One C1, le 50e Spacebus[40], la plus grande série de satellites de télécommunications européens.
- 27 novembre 2007: le Centre fête[41] le record mondial de 30 années de fournitures ininterrompues de données météorologiques spatiales depuis l'orbite géostationnaire fournies par les 9 satellites Météosat. Se sont joints à cet événement tous les acteurs du début de programme Météosat première génération et du programme actuel Météosat seconde génération : l'Agence spatiale européenne, le Centre national d'études spatiales et Eumetsat.
[modifier] Distinctions
Parmi les très nombreuses visites du site par les plus hautes personnalités de plusieurs pays du monde, citons :
- Le roi Juan Carlos Ier d'Espagne et la reine Sofia, visitent le Centre, le 10 juillet 1985[42], en présence d'Henri Martre, PDG d'Aerospatiale et d'Hubert Curien, ministre de la recherche.
- Jacques Chirac, président de la République française, visite le Centre, le 9 mars 2006[23], reçu par Serge Tchuruk, PDG d'Alcatel et de Pascale Sourisse, PDG d'Alcatel Alenia Space.
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ On trouve également Cannes dans de nombreux documents. Mais dans le parlé cannois, on entend encore Sud-Aviation, du nom de la plage en face de l'établissement créée lors de l'appartenance du Centre à cette grande entreprise, voire également encore, pour les très vieux cannois, Romano, du nom du fondateur de l'établissement en 1929
- ↑ a b c Christian Apothéloz, « Alcatel space à Cannes Plus qu’une entreprise, une légende » dans Le Nouvel économiste, mars 2002
- ↑ a b c d e f Œuvre historique collective, dont Roger Béteille, Jean-Jacques Dechezelles, Philippe Jung, Guy Lebègue, etc., 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999, Editions Version Latine, 1999
- ↑ Site officiel Ville de Cannes : Cannes et son histoire, L’aéronautique
- ↑ Œuvre historique collective, dont Jean-Claude Pecker, préface de Jacques Blamont, avant-propos de Yannick d'Escatha, etc., Les débuts de la recherche spatiale française : au temps des fusées-sondes, Editions Edite pour l'Institut français d'histoire de l'Espace, Paris, 2007 (ISBN 978-2-846-08215-0)
- ↑ Les « Pierres Précieuses », sur le Site de Jean-Jacques Serra
- ↑ a b c d (fr) (en) Delphine Defrain, (trad. Robert J. Amram), « Cannes, l'espace avant tout », dans Revue aerospatiale, n°81, septembre 1991
- ↑ 10 entreprises françaises championnes du monde : Alcatel Alenia Space, Journal du net.
- ↑ (fr)Création d’une nouvelle Alliance Spatiale entre Thales et Finmeccanica, communiqué de presse, it:Telespazio, 10 avril 2007.
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Alcatel Space Cannes : Jean-Pierre Henry succède à Jean Zieger », SophiaNet.com, 30/6/2006
- ↑ « Navigation par satellites : Giove-B rejoint la constellation Galileo », 27 avril 2008, dans Nice-Matin
- ↑ Lunakhod Missions lunaires soviétiques
- ↑ (fr)(en) Shirley Compard, (trad. Robert J. Amr al), « STELLA : la Terre sous rayons laser », dans Revue aerospatiale,n°102, octobre 1993
- ↑ « Pléiades : Une nouvelle génération d'images optiques terrestres pour mieux répondre aux enjeux civils et militaires européens », online site CNES
- ↑ « Climatologie : construit par Thales Alenia Space, IASI tient ses promesses », dans WebTimeMedia, 27 novembre 2007 online webtimemedias.com
- ↑ (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Cannes : La Terre, c'est déjà l'espace », dans Revue aerospatiale, n°108, mai 1994
- ↑ « Christian Estrosi inaugure, chez Alcatel Alenia Space, la chambre acoustique Ulysse unique en Europe », dans Nice-Matin, le 6/12/2005
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Cannes : Thales Alenia Space va fêter les 30 ans de Meteosat », le 24 octobre 2007, dans WebTime Media
- ↑ « Thales Alenia Space livre le satellite Jason-2 en Californie », 30 avril 2008, communiqué de presse Thales
- ↑ « Cannes va construire un satellite de 305 millions », dans Nice-Matin, 16 avril 2008, www.cannes.maville.com
- ↑ a b Nice-Matin, le quotidien régional qui couvre largement, à longueur d'années, les activités techniques et les informations économiques du Centre
- ↑ « Visite des souverains d'Espagne à Cannes », Revue aerospatiale, n° 22 page 5 + photo, septembre 1985.
- ↑ a b Jacques Chirac visite les installations d'Alcatel Alenia Space à Cannes, dans divers médias, dontSite de l'Elysée , Palais de l'Élysée, 3 mars 2006.
- ↑ Filmographie du Centre spatial de Cannes Mandelieu
- ↑ l'Association "Voile Espace", online
- ↑ Pierre valet, « Cannes : Crèches privées pour pallier la pénurie », dans Nice-Matin, 25 février 2008, online sur www.cannes.maville.com
- ↑ « Thalès et Amadeus pionniers : les salariés de Thales Alenia Space auront une crèche d'entreprise début 2009 », explications de Philippe Samson, secrétaire du Comité d'établissment dans Nice-Matin, 25 février 2008
- ↑ Emmanuel Maumon, « Horizon dégagé pour Thales Alenia Space », dans webtimemedias.com, 27 janvier 2008, Interview sonore du Directeur du site de Cannes, Jean-Pierre Henry
- ↑ Chrystèle Burlot, Cannes : Thalès Alenia Space réussit mieux les satellites que les plats cuisinés !, Nice-Matin, 3 octobre 2007, on-line sur maville.com
- ↑ Emmanuel Maumon, « 2007, Odyssée de l’espace pour Alcatel Alenia Space : un site sur lequel, devrait être donné le premier coup de pioche d’un grand projet d’extension baptisé Odyssée », 27 décembre 2006, on line avec interview radio sur www.webtimemedias.com
- ↑ Ludovic Laurenti, « Cannes : les satellites pourront passer sous le pont de la Roubine », 23 avril 2008, dans Nice-Matin, online www.cannes.maville.com
- ↑ Convention de 2001
- ↑ Site du Pôle Gestion des risques
- ↑ Emmanuel Maumon, « Le Pôle SCS serein face à l’évaluation des pôles de compétitivité », le 12 novembre 2007, avec interview radio du président Jean-Pierre Henry, online WebTime Media
- ↑ Jean-Pierre Largillet, « Pôle SCS : Jean-Pierre Henry élu président cette fois à l'unanimité », 17 décembre 2007, online WebTime Media
- ↑ J.P., « Chez Thales, le vélo dépasse le train, le bus et le covoiturage », dans Nice-Matin, le 9 novembre 2007
- ↑ Philippe Dupuy, Covoiturage : le bel exemple de Texas Instruments et Thalès, dans Nice-Matin, 25 septembre 2007, En ligne sur cannes.maville.com
- ↑ « Transports en commun : les 45 minutes de trop. Ce n'est pas de la colère, mais on attend beaucoup plus du SITP. Venant de Jean-Pierre Henry, le très mesuré directeur du site cannois de Thales Alenia Space, la phrase sonne comme un coup de colère », dans Nice-Matin, 2 février 2008, on line sur www.cannes.maville.com
- ↑ Thales Alenia Space, record orders in 2006, communiqué de presse de Thales Alenia Space
- ↑ Christian Lardier, « Ariane-5 : un tir de l'industrie européenne - le 50e Spacebus », dans Air & Cosmos, N° 2100, du 16 novembre 2007
- ↑ Météosat fête ses 30 ans !, 27 novembre 2007, dans revue de presse thales
- ↑ « Visite des souverains d'Espagne à Cannes », Revue aerospatiale, n° 22 page 5 + photo, septembre 1985
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- aerospatiale 06, mensuel de l'établissement de Cannes, paru de 1982 à 1998, archives privées.
- (fr)(en) Guy Lebègue, (trad. Robert J. Amral), « Cannes : La Terre, c'est déjà l'espace », dans Revue aerospatiale, n°108, mai 1994.
- Œuvre historique collective, dont Roger Béteille, Jean-Jacques Dechezelles, Philippe Jung, Guy Lebègue, etc., 80 ans de passion, le site de Cannes de 1919 à 1999, Editions Version Latine, 1999
- Guy Lebègue, (AAAF), Eric Lebègue, (CSTB), Laurent Lebègue, (CNES), « Du spatial aux travaux publics: les maquettes virtuelles - Le projet d'extension Alcatel Odysée » dans Lettre AAAF Cannes, spécial mars 2007, publiée sur [Publié sur Thélème], reprise dans La Lettre AAAF, N°6, juin 2007, (ISSN 1767-0675).
- Œuvre historique collective, dont Jean-Claude Pecker, préface de Jacques Blamont, avant-propos de Yannick d'Escatha, etc., Les débuts de la recherche spatiale française : au temps des fusées-sondes, Editions Edite pour l'Institut français d'histoire de l'Espace, Paris, 2007 (ISBN 978-2-846-08215-0)
[modifier] Filmographie
- 1988, (fr) (en), Visite Cannes, vidéo 15 minutes, scénario et mise en scène : François Canéparo, Guy Lebègue (Aerospatiale), Sandrine Bielecki (Alcatel Alenia Space) ; montage, sonorisation, doublage son bi-lingue français-anglais : Jean-Noël Angot (World Magazine).
[modifier] Articles connexes
- le passé industriel
- le présent industriel
- les grands programmes
- les implications régionales
[modifier] Liens et documents externes
- Les fusées en Europe, site de Jean-Jacques Serra
- site web des anciens d'Alcatel Espace
- (fr)Site web officiel de Thales Alenia Space
- Cannes et son histoire : l’aéronautique, site officiel de la ville de Cannes.
- Alcatel space à Cannes. Plus qu’une entreprise, une légende, Le nouvel économiste, mars 2002.
- Site des pôles de compétitivité de Sophia-Antipolis
- Site du pôle SCS
- (fr) Site officiel du CNES
- (fr) Site officiel de l'ESA