Bovelles

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Bovelles
Carte de localisation de Bovelles
Pays France France
Région Picardie
Département Somme
Arrondissement Amiens
Canton Molliens-Dreuil
Code Insee 80130
Code postal 80540
Maire
Mandat en cours
Denis Dhondt
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération Amiens Métropole
Latitude
Longitude
49° 53′ 00″ Nord
         2° 08′ 46″ Est
/ 49.8833333333, 2.14611111111
Altitude 49 m (mini) – 122 m (maxi)
Superficie 6,87 km²
Population sans
doubles comptes
340 hab.
(1999)
Densité 49 hab./km²

Bovelles est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1945 Arthur Dehostingue agriculteur
1945 1954 Liébert Crognier agriculteur
1954 Maurice Warot
Gabriel Brunel artisan (maréchal-ferrant), président de la Chambre des Métiers de la Somme
Joseph Braibant agriculteur
Georges Duclercq retraité (ex-ingénieur agronome)
mars 2001 Denis Dhondt
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1851 ? 1962 1968 1975 1982 1990 1999
539 165 206 241 273 336 340
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

Le village aurait été jadis (principalement ou exclusivement) autour de la chapelle et de son cimetière circulaire, à la jonction de la route menant à Picquigny avec celle menant à Saisseval.
Le village aurait été jadis (principalement ou exclusivement) autour de la chapelle et de son cimetière circulaire, à la jonction de la route menant à Picquigny avec celle menant à Saisseval.
  • Moyen Âge : Selon la tradition orale, des souterrains mèneraient du cimetière jusque dans le "Fond de Picquigny" ou Picquigny même. Les connaissances à ce jour ne permettent pas de savoir si le site actuel du village était occupé par un quelconque habitat, éloigné d'environ un kilomètre de la chapelle primitive.
  • Vers 1600-1680 : Abandon (soudain ou progressif ? ... pour cause(s) inconnue(s) !) des habitations entourant le cimetière.
Dès les années 1890-1914 (bien connues pour l'engouement de l'étude de l'histoire locale, encouragée par la "dynamique" amorcée par la politique d'alphabétisation et de scolarisation de Jules Ferry), anciens du village et historiens amateurs locaux n'arrivent pas plus à confirmer ce que rapportent des traditions orales contradictoires que des contemporains, tels que Marc Roussel (natif du village) et Claude Belleville (instituteur longtemps en poste dans la commune) ayant procédé indépendamment l'un de l'autre, en petites "campagnes" d'enquêtes et d'interviews systématiques de tous les plus anciens "porteurs de mémoire" encore vivants dans les années 1985-1995. La disponibilité, la quantité de sources, documents et témoignages sont si faibles que le doute subsiste !
1) Les dévastations de toute la région à l'époque de la guerre contre les Espagnols et de la prise de Corbie (1636) auraient-elles été dramatiquement illustrées à Bovelles par le pillage puis l'incendie général du village serré autour de sa chapelle qu'entoure le cimetière ?
2) La permanence ou la fréquence d'un foyer de peste.
  • Après 1750 : Construction du Château, lieu de résidence du Général de Gribeauval, inventeur du canon du même nom.
La vie du village semble en avoir alors été transformée, économiquement et sociologiquement : ampleur du chantier, ... donc durée des travaux et présence prolongée d'artisans, ouvriers et manœuvres extérieurs au village. Une fois terminés la construction et l'aménagement du Château, le train de vie du maître des lieux (pourtant temporairement tombé en disgrâce), ingénieur militaire, maréchal de camp et Inspecteur de l'Artillerie, contribue particulièrement à l'animation du village.
  • Temporaire chef-lieu de canton sous la Révolution.
  • Le curé de Bovelles dessert aussi la paroisse voisine de Ferrières.
L'église de Bovelles commençant à souffrir des affres du temps, les réparations devenant toujours plus fréquentes et plus importantes, il est demandé à la municipalité voisine desservie justement par le même prêtre, d'apporter sa contribution, ... ce que les édiles de Ferrières refusent.
136 ans (février 2006) après l'inuaguration, le gel se mit à ronger le bord inférieur du trèfle de pierre.
136 ans (février 2006) après l'inuaguration, le gel se mit à ronger le bord inférieur du trèfle de pierre.
  • 1870 : Bénédiction de la "nouvelle" Eglise.
  • 1940 : "Evacuation"
Les armées nazies approchant, les habitants du village (craignant, comme tous les autres des environs, d'avoir à être cernés dans une zone de combats rappelant les terribles souvenirs de 14-18 et de ses tranchées, et obéissant par ailleurs aux ordres d'évacuation imposée par les autorités militaires) abandonnent leurs maisons, entassent un maximum de leurs biens sur les moyens de locomotion dont ils disposent, et partent grossir les cohortes de réfugiés de ... l'Exode, pour fuir, bien souvent sans but précis, le plus loin possible en tout cas du danger, ... et dans l'espoir de franchir au moins la Seine.
Animation exceptionnelle dans le village. Deux rues, le café installé à leur croisement et surtout l'église (son intérieur et ses orgues) servent de décor à plusieurs séquences du film. 5 ou 6 habitants y apparaissent comme figurants.
Bovelles partage avec Belloy-sur-Somme (80) et un 3ème village de la région (pour les séquences de l'école), le "privilège" d'entre-apercevoir le grand acteur Klaus Kinski, qui fidèle à sa réputation de "caractériel fantasque" ne daignera guère se montrer ... accessible.
  • Pour ce qui concerne la vie religieuse, par décision de l'évêque d'Amiens, depuis le 1er janvier 2003, la commune de Bovelles dépend de la paroisse St-Simon du Molliénois.
  • Janvier 2004 : Avec quelques autres villages voisins, Bovelles rejoint la communauté de communes d'Amiens-Métropole.

[modifier] Lieux et monuments

dans la localité elle-même

  • Église, inaugurée et consacrée en 1870.
Le coq, qui avait déjà été provisoirement descendu de la flèche vers 1955, avait eu sa fixation endommagée lors de la tempête de décembre 2004. Le 19 octobre 2006, parfaitement restauré, il fut réinstallé spectaculairement grâce à une grue gigantesque, après une cérémonie ayant réuni les enfants de l'école et tous les habitants disponibles.
  • Château, terminé quelques années avant la Révolution française
  • Mairie et École devant l'ancienne « Grand mare »
  • Ancienne école (ajourd'hui propriété privée)
  • Ancienne école de filles (ajourd'hui propriété privée)
  • Presbytère
  • Ancien manoir seigneurial
  • Calvaire de la place centrale
  • Ancien puits (sur la place centrale)
  • Ancienne « cabane à pompe (à incendie) », bâtie en 1869 (sur la place centrale)
  • Calvaire ou croix de mission ou croix de la musique (à la limite du village, après le château, en direction du cimetière)

à l'extérieur du village

  • Chapelle du cimetière
  • Cimetière
  • Moulin, aujourd'hui disparu

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Œuvres mentionnant la commune

[modifier] Films

  • La Femme-enfant (sorti en 1980), film de Raphaëlle Billetdoux (acteurs : Klaus Kinski, Pénélope Palmer, etc ...), qui fut présenté en 1980, au Festival de Cannes, dans la série "Un certain regard".

[modifier] Bibliographie

  • pages 310 à 315 : Abbé Charlier et L. Ledieu, "Canton de Molliens-Vidame" in Dictionnaire Historique et Archéologique de la Picardie - Tome 2 - Arrondissement d'Amiens, 458 pages, éd. Société des Antiquaires de Picardie (Fondation Ledieu) - 4 tomes (1912) - Réimpression : Editions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979.
  • pages 167 et 168 : Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie - Tome II : Ponthieu et Vimeu, éd. de la Morande, 2002.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Bovelles.

[modifier] Notes et références

  1. Bovelles sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes