Bleurville

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Bleurville
Carte de localisation de Bleurville
Pays France France
Région Lorraine
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Canton Monthureux-sur-Saône
Code Insee 88061
Code postal 88410
Maire
Mandat en cours
André Granget
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne
Latitude
Longitude
48° 03′ 41″ Nord
         5° 57′ 50″ Est
/ 48.0613888889, 5.96388888889
Altitude 248 m (mini) – 383 m (maxi)
Superficie 20,25 km²
Population sans
doubles comptes
359 hab.
(1999)
Densité 17,73 hab./km²

Bleurville est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.

Ses habitants sont appelés les Bleurvillois.

Vue d'ensemble de Bleurville
Vue d'ensemble de Bleurville

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village vosgien de Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, au sud-ouest du département. Le village est traversé par le ruisseau du Gras qui prend sa source au Haut-de-Salin et serpente dans la magnifique forêt de Belle-Perche et de Beaumont avant de se jeter dans la Saône au lieu-dit la Mause.

Bleurville est situé dans la région naturelle de la Vôge. Son territoire est couvert en grande partie de forêts de hêtres et de chênes. Son sous-sol est constitué de grès bigarré et de granit au nord-ouest et de calcaire au sud-ouest.

La commune fait partie de la Communauté du Pays de la Saône Vosgienne qui regroupe, autour du chef-lieu de canton, des villages ruraux typiques des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône. C’est le Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté), terre des sources de la Saône riche en pâturages, en forêts de hêtres et de chênes… et d’une histoire et d’un patrimoine architectural redécouvert et valorisé.

[modifier] Histoire

Les habitants de Bleurville étaient affublés jadis d'un sobriquet : "les Buzenets". Ce "blason" populaire faisait référence aux meurtres perpétrés dans les années 1760 par le dénommé François Buzenet ; affaire qui a profondément marqué les esprits locaux au point d'attribuer ce nom patronymique aux Bleurvillois et de leur faire porter collectivement la responsabilité de ces meurtres sordides.

Blason
Blasonnement
De gueules à la couronne de chêne feuillée de huit pièces d’or, fruitée de huit glands de sinople, tortillée en couronne d’épines, au chef cousu d’azur chargé d’une crosse abbatiale contournée aussi d'or et d’une hache contournée du même passées en sautoir, à la croisette pattée de gueules brochant sur le sautoir.
Ce blason est utilisé par la commune depuis 1997. Les feuilles et les glands symbolisent le « Chêne des Saints », arbre multiséculaire planté sur le territoire de la commune. La crosse et la croix rappellent l’abbaye Saint-Maur et la hache, le travail du bois.
Histoire du village 

Le site de Bleurville est occupé depuis l'époque préhistorique. Un atelier de taille d'outils daté de 300.000 avant J.C. a été découvert au lieu-dit "Rosière", proche de la Grande-Croix. Cette station de surface, surplombant les rives de la Saône, a attiré les premiers habitants en raison de son exposition plein sud et de son dégagement forestier.

Site néolithique : les Roches du Mulot à Bleurville
Site néolithique : les Roches du Mulot à Bleurville

A l'époque néolithique, la présence humaine nous est connu grâce à un lieu de culte celtique dédié au soleil. En effet, les "roches du Mulot", situées dans la vallée boisée du Gras entre Bleurville et Viviers-le-Gras, présentent des traces d'un culte solaire (svastika notamment). Elles furent christianisées durant le haut Moyen-Âge : de multiples croix pattées sont gravées dans le grès. Endroit magique fréquenté tout au long des siècles, les "roches du Mulot" (du patois "lo mulot" = le mulet) étaient encore au XIXe siècle le lieu de rencontre privilégié des amoureux. Selon la tradition locale, si la jeune fille qui mettait ses pieds dans les empreintes humaines gravées dans la pierre faisait trois tours sur elle-même, elle se mariait dans l'année.

Le développement du village à son emplacement actuel remonte à l'époque gallo-romaine. Les légions de César coloniseront progressivement les anciens territoires celtiques et, en particulier, ceux de la Lorraine du sud actuelle à la limite des cités leuques et séquanes. Aux Ier-IIème siècles, ils aménageront à Bleurville une villa dotée d'un établissement de bains luxueux : les fouilles menées au XIXe siècle ont permis de fixer son emplacement sur l'actuelle place du Prince avec des prolongements sous les immeubles qui l'entourent. Les substructions du bassin, des débris de colonnes, de mosaïques et d'objets divers ont été mis au jour. Il semblerait qu'à cette époque le village ne porte pas le nom de "Bleurville" : celui-ci apparaîtra aux IVe-Ve siècles avec l'installation d'un guerrier franc, Blederic, qui laissera son nom au futur Bleurville. Selon l'historien de la Lorraine, le bénédictin dom Calmet, Bleurville était dédié aux "bains" à l'époque gallo-romaine.

L'abbaye Saint-Maur de Bleurville
L'abbaye Saint-Maur de Bleurville

A partir du Xe siècle, l'histoire du village est marquée par une vie spirituelle intense liée à la translation des reliques des martyrs comtois Bathaire et Attalein. Au cours du Xe siècle, un clerc, Mérannus, fit construire une église carolingienne pour abriter les restes saints qu'il avait fait venir de la région de Faverney (à quelque distance de Bleurville, en Haute-Saône actuelle).

Dans la première moitié du XIe siècle, Raynard, comte de Toul et seigneur de Fontenoy-le-Château et Bleurville, fit bâtir sur l'église primitive de Mérannus l'église abbatiale Saint-Maur et y installa un monastère de religieuses bénédictines. Elles seront chargées d'animer le pèlerinage et la vénération des corps saints de Bathaire et Attalein.

En 1128, les femmes quittent l'abbaye. Le monastère devient un simple prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Mansuy de Toul qui envoie des moines. Très tôt, la communauté des habitants s'émancipera de l'autorité du prieur et elle se dotera d'un maire et d'échevins qui géreront les affaires de la communauté villageoise. Cependant, le prieuré possédait la quasi-totalité des forêts du lieu en indivis avec le duc de Lorraine, ainsi que le four à pain banal et le moulin. Les habitants payaient au prieur et au receveur des comptes de la prévôté du Bassigny Barrois mouvant de Lamarche, des redevances pour l'usage du moulin, du four et de la halle.

Sceau du prieur de Saint-Maur en 1603
Sceau du prieur de Saint-Maur en 1603

Au spirituel, le prieur de Bleurville nommait le curé de la paroisse et se réservait le droit de célébrer l'office à l'église paroissiale. Le vicaire recevait la portion congrue et la dîme qu'il partageait avec le prieur. Des conflits s'élevèrent régulièrement jusqu'à la Révolution à propos du partage des offrandes des fidèles entre le prieur et le desservant.

L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens sera reconstruite au XVIe siècle probablement sur les bases d'un lieu de culte plus ancien (époque romane) sous l'autorité du prieur de Saint-Maur.

Jusqu'à la fin du XVIe siècle, Bleurville connut un développement économique lié à la présence des activités verrières de la forêt de Darney et de ses marges : de nombreux charretiers de Bleurville assuraient alors le transport du verre. La verrerie du Neufmont et de la Haute-Verrière, sur le finage de Bleurville, contribuèrent au développement du bourg.

En 1629, le prieuré de Bleurville est uni à celui de Varangéville - Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle). Ce sera le début d'un lent déclin : l'essentiel des revenus fut consacré à la remise en état de la célèbre basilique de Saint-Nicolas-de-Port ainsi qu'à la construction de la primatiale de Nancy.

La guerre de Trente Ans, qui ravagea la Lorraine au XVIIe siècle, n'épargna pas Bleurville. Les années 1635-1637 furent terribles : le village fut pillé et en partie brûlé par les soudards français, lorrains, impériaux, suédois. Les portes des églises furent enfoncées et les coffres déposés par les paysans furent dérobés. La peste anéantie la population qui se réduira à une poignée d'habitants dans les années 1660.

Le prieuré Saint-Bathaire de Bleurville (XVIIIe-XIXe s.)
Le prieuré Saint-Bathaire de Bleurville (XVIIIe-XIXe s.)

Il faudra attendre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle pour que le village se développe à nouveau et retrouve la prospérité d'avant les guerres. De quelques 1000 habitants en 1626, Bleurville était passé à moins de 50 autour de 1640 pour atteindre les 800 habitants en 1789. Le XVIIIe siècle verra le développement de l'agriculture, l'installation de nombreux marchands, de métiers liés à la transformation du bois et l'on s'intéressa même à l'exploitation de filons d'argent !

Le XIXe siècle connaîtra la prospérité : l'activité agricole est prédominante avec une présence importante de métiers lié à l'exploitation du bois et de ses dérivés (sabotiers, fendeurs, merrainiers, charbonniers). Le commerce du bois et du bétail permit à quelques familles de s'enrichir offrant ainsi du travail à une foule de manoeuvres et de journaliers.

Lavoir (XIXe s.) rue du Moulin
Lavoir (XIXe s.) rue du Moulin

La commune enrichira son patrimoine : dès 1788, l'église Saint-Pierre est agrandie grâce à l'abbé Ricard qui était à la fois curé et maire de la paroisse. Au cours du XIXe siècle, afin de répondre aux besoins d'une population grandissante (1050 habitants en 1850), le bourg se dote de nouveaux bâtiments et équipements publics : écoles, presbytère restauré, lavoirs et fontaines, rues pavées, nouveaux chemins ruraux. De nombreuses maisons seront restaurées dans l'esprit du moment et un vaste mouvement de nouvelles constructions marquera la physionomie du bourg.

Presbytère (XVIIIe-XIXe s.) et église de Bleurville
Presbytère (XVIIIe-XIXe s.) et église de Bleurville

Avec la révolution industrielle, un lent déclin démographique s'amorce dans la seconde moitié du XIXe siècle : l'agriculture et les activités forestières mobilisent moins de bras. Quelques bleurvillois s'expatrieront en région parisienne afin d'y trouver un travail (verreries François Théodore Legras à La-Plaine-Saint-Denis par exemple). Certains émigreront même aux Etats-Unis afin d'y faire fortune... Une nouvelle activité semi-industrielle apparaîtra fin XIXe-début XXe siècle avec l'exploitation des bancs de grès (fabrique de meules Stoehr) puis, durant l'entre-deux-guerres, des carrières de granit favorisant l'installation de quelques tourneurs et carriers dans la commune. Après la Seconde Guerre mondiale, l'exploitation du bois se développe avec l'installation de scieries (Granget et Rollin).

Le village conserve quelques maisons paysannes traditionnelles typiques de la Lorraine méridionale (fermes à avancée de toiture, charri, porte charretière, linteau Renaissance, cheminée de cuisine monumentale, "poële" ou belle chambre) des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle.


Les écarts 
  • les fermes du Neufmont (ou Neumont) : ancienne verrerie du XVe siècle située en forêt entre Bleurville et Viviers-le-Gras. Aujourd'hui ruinées.
  • la ferme du Bignovre : située aux confins du territoire communal proche de Monthureux-sur-Saône, elle accueille aujourd'hui un centre équestre [1].
  • le moulin de la Voivre : situé dans la prairie sur le ruisseau du Gras, le site accueillit un moulin puis une tournerie de meules, une scierie puis une ferme agricole. Aujourd'hui ruinée.
  • la ferme du Haut-Bois : rattachée administrativement à la commune de Tignécourt. Installée dans une clairière, cette ancienne verrerie du XVe siècle sera transformée en ferme agricole. Ruinée à la suite d'un incendie en 1966.


Les curés de la paroisse 
  • Charles VILLAUME (1994-...), prêtre fidei donum durant 30 ans au Mali, réorganisateur des paroisses du secteur avec l'abbé Maillard
  • Pierre MAILLARD (1993-2005 +), curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône avec l'abbé Villaume. L'abbé Maillard résidait à Monthureux-sur-Saône. L'abbé Villaume réside à la cure de Bleurville
Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville en septembre 1969
Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville en septembre 1969
  • André HOUOT (1969-1993), grand organisateur de théâtre populaire, de voyages et de colonies de vacances
  • Raymond DEMARCHE (1968-1969)
  • Pierre BRICE, Max DAVAL, Jacques PETIN (1966-1968)
  • René BADEROT (1951-1966)
  • Arthur COLLIGNON et Raymond BADONNEL, curé et vicaire de Monthureux-sur-Saône, abbé CASCARET, curé de Viviers-le-Gras, Gaston JACQUET, curé de Nonville (1944-1951)
  • Paul COLIN (1941-1944), blessé lors d'un attentat dans son presbytère en décembre 1944
  • Paul IDOUX (1927-1941 +)
  • Paul MORLOT (1911-1927)
  • Charles TRESSE (1903-1911)
  • François-Xavier JACQUOT (1872-1903)
  • Augustin AUBERTIN (1863-1872)
  • Augustin ANGEVEL (1862-1863)
  • Jean-Joseph FERRY (1820-1862 +)
  • Joseph MARTIN (1812-1820)
  • François RICARD (1795-1811 +)
  • Sulpice ROUSSEL, prêtre constitutionnel, puis Nicolas FOURCAUT, capucin, prêtre insermenté originaire de Bleurville (1791-1795)
  • François RICARD (1759-1791) : il était parfois aidé dans son ministère par des religieux de la région (frère Placide, tiercelin de Monthureux, en 1765 ; frère Benoît MATTOULLIOT, récollet de Darney, en 1766), prêtre insermenté, emprisonné à Epinal entre 1793 et 1795
  • Charles DUPARGE (1717-1758)
  • Nicolas LALLEMAND (1715)
  • François HENRY (1713-1715)
  • Nicolas LEBLANC (1713)
  • Sébastien-Joseph GRANDIN 1689-1712)
  • Claude THIERRY (1672-1689)
  • Martin BLUMEREL (1629-1672)
  • Nicolas JACQUIN (1606-1608)
  • Barthélémy MANGENOT (avant 1606)
  • Simon MOUGENOT et Sébastien MANGOT (avant 1573)
  • Nicolas BAILLY (avant 1564)
  • Didier DE CHARMES (avant 1460)
  • Pierre (autour de 1417)
  • Hugues (autour de 1394)
  • Thierry DE VEZELISE (autour de 1347)

[modifier] Curiosités

  • Site néolithique en forêt de Belle-Perche : les Roches du Mulot (empreintes de pas humains et d'équidés sculptés dans le grès, présence d'une swastika symbole du culte du soleil, multiples croix christianisant cet ancien lieu de culte néolithique). A ses pieds coule la fontaine Saint-Thomas réaménagée dans la deuxième moitié du XIXe siècle lors de la création de la route départementale.
  • La Cave Enfaroche : grotte naturelle formée par un rocher situé en forêt communale. L'endroit fut utilisé pendant des siècles par les bûcherons, charbonniers et autres sabotiers pour s'abriter des intempéries.
  • La Roche de la Hutte ou Roche du Trésor : rocher d'une masse assez considérable qui, selon la tradition locale, se serait détaché du sommet de la côte des Censitaires et qui serait venu rouler sur le chemin du Neufmont. On remarque sur une face un renfoncement qui, selon une autre tradition, veut que cette trace soit celle du "cul" d'une paysanne qui, sortant de la forêt, fut surprise par un orage. Gagnée par la peur, elle s'abrita contre la roche et s'y appuya si fortement qu'elle y laissa la marque... de son fondement !
  • Le puits de Beaumont : excavation vestige d'un puits creusé en 1701 afin de rechercher un filon d'argent.
  • Substructions gallo-romaines sous la place du Prince : des fouilles menées au XIXe siècle ont révélé l'existence de bains gallo-romains (Ier et IIe siècles).
  • L'abbaye Saint-Maur, construite entre 1026 et 1050 sur les bases d'une église carolingienne. L'église a été consacrée par le pape Léon IX le 6 décembre 1050. L'abbaye accueille jusqu'en 1128 des bénédictines issues de la famille du fondateur, Raynard II comte de Toul, seigneur de Fontenoy-le-Château et de Bleurville. A partir de cette date, l'abbaye Saint-Mansuy de Toul envoie des religieux à Bleurville. Quelques bénédictins demeureront à Bleurville jusqu'à la fermeture du monastère en 1790. La crypte préromane du Xe siècle est un chef-d'œuvre de l'art carolingienne avec une multitudes de colonnes de formes différentes (rondes, carrées, octogonales). L'abbaye a été sauvée de la ruine par M. l'abbé Paul Pierrat entre 1974 et 1990.
  • Le prieuré Saint-Bathaire du XVIIIe siècle : ancien logis prieural des bénédictins de Saint-Maur. Le bâtiment sera reconstruit entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. A la vente du monastère, la maison prieurale sera transformée en maison d'habitation privée. Le prieuré conserve tous les aspects d'une maison lorraine traditionnelle avec sa cuisine et sa grande cheminée, le poële (la belle chambre) et ses boiseries, la chambre du fond avec sa cheminée basse. Le prieuré accueille un musée de la Vie religieuse et de la Piété populaire.
  • Musée de la Vie religieuse et de la Piété populaire : l'association des Amis de Saint-Maur a aménagé dans l'ancien prieuré plusieurs salles qui accueillent des objets liés à la vie religieuse et à la piété régionale : missels, objets liturgiques, chapelets, images pieuses, crucifix, bénitiers de chevet...
  • L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens (XVe-XVIIIe siècles) : nombreuse statuaire (XVIe, XVIIe, XIXe siècles), peintures (XVIIIe siècle), cuve baptismale (XVIe siècle), intéressante chaire à prêcher.
  • Le Chêne des Saints : arbre multiséculaire (planté à la fin du XVIe siècle), plus de 7 m de circonférence, planté en bordure de l'ancienne voie romaine menant à Darney et Escles sur l'emplacement d'une chapelle primitive qui accueillit au Xe siècle les restes des deux martyrs comtois Bathaire et Attalein.
  • Croix de chemin (XIXe siècle) : la Grande-Croix, la Petite-Croix, la Croix du Chêne des Saints, la Croix du cimetière (1894), la Croix du jardin de l'abbaye Saint-Maur (XVIIIe siècle-XIXe siècle-XXIe siècle).


Les animations 
  • Juin : feux de la Saint-Jean (Comité des Fêtes)
  • Juillet : fête patronale de la Saint Pierre (fête foraine, animations par le Comité de jumelage Bleurville - Chichery-la-Ville)
  • Juillet - Août : manifestations culturelles et musicales à l'abbatiale Saint-Maur (Association des Amis de Saint-Maur)
  • Août : rencontre Bleurville - Chichery-la-Ville organisée par le Comité de jumelage
  • Décembre : défilé de la Saint-Nicolas et animations (Comité des Fêtes)
  • Tout au long de l'année : rencontres de football au stade municipal (Union Sportive du Val de Saône Bleurville - Monthureux-sur-Saône)
Spectacle vivant de l'été 2008 
  • La Lune écarlate : 8-9-10 et 14-15-16 août 2008, spectacle monumental son et lumière retraçant l'affaire Buzenet, auteur d'assassinats à Bleurville dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, 200 acteurs et figurants, séquences cinématographiques et jeux d'acteurs.

[modifier] Personnages célèbres

  • Jean-François Clair (en religion Frère Astier), né à Bleurville dans une famille de cultivateurs, frère des Ecoles Chrétiennes au XIXe siècle : il exerça dans des écoles de sa congrégation à Saint-Mihiel (Meuse) et à Fontenay-le-Comte (Vendée). Il est l'auteur d'ouvrages scolaires. Décédé à Fontenay-le-Comte.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 2014 André Granget SE Retraité secteur privé
1995 2008 Colette Lebrun SE Fonctionnaire des Impôts
1989 1995 Raymond Recouvreur DVD Chirurgien-dentiste retraité, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône
1977 1989 Marcel Bisval RPR Agriculteur, ancien PG 1939-1945, maire honoraire
1971 1977 Robert Denizot PCF Retraité secteur privé, ancien PG 1939-1945 évadé puis déporté
1969 1971 Georges Bocard SE Forgeron/maréchal-ferrant. Premier adjoint suppléant le maire
1965 1969 Pierre Raoul SE Instituteur, directeur d'écoles. Démissionnaire en 1969
1945 1965 Henri Bellot SE Agriculteur
1935 1945 Constant Mougenot Radical Instituteur retraité
1932 1935 Louis Valdenaire SE Retraité
1925 1932 Camille Beaugrand Fédération républicaine Cultivateur, Ancien Combattant de 14-18, ancien de Verdun
1922 1925 Adelphe Pauchard SE Cultivateur
1919 1922 Melchior Tyrol SE Sabotier
1914 1919 Edmond Breton SE Cultivateur. Premier adjoint suppléant le maire
1914 1914 Amand Heuret SE Instituteur retraité. Démissionnaire au début de la guerre
1908 1912 Donat Desboeuf Radical-socialiste Carrier
1898 1904 Alphonse Fadelot SE Rentier. Premier adjoint faisant fonction de maire entre 1904 et 1908, et entre 1912 et 1914
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
438 473 453 445 396 359
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Notes et références

  1. Bleurville sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes