Fontenoy-le-Château
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Fontenoy-le-Château | |
Pays | France |
---|---|
Région | Lorraine |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Canton | Bains-les-Bains |
Code Insee | 88176 |
Code postal | 88240 |
Maire Mandat en cours |
André Boban 2008 - 2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Vôge |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 247 m (mini) – 461 m (maxi) |
Superficie | 34,6 km² |
Population sans doubles comptes |
695 hab. (2005) |
Densité | 19,25 hab./km² |
Fontenoy-le-Château est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Fontecastriens ou les Fontenaicastriens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Fontenoy-le Château est situé dans la vallée du Côney, affluent de la Saône, sur le bassin des eaux de la Méditerranée et traversé par le canal de l'Est maintenant canal des Vosges. On y trouve un port de plaisance très fréquenté. Le territoire de Fontenoy est arrosé par six ruisseaux : le ruisseau de Trémonzey, le ruiseau du Grurupt, le ruisseau de la Carotte ou ruisseau Châtelain, le ruisseau des prés David, le ruisseau de Saint-Georges et le ruisseau de la Fresse.
[modifier] Toponymie
La nomination la plus ancienne avérée pour la commune est « Fonteniacum Castellum » en 1050. De fons, fontis évoluant latin populaire médiéval en fontana (source) et de cum (avec) puis de castellum (Château). En effet l'éperon gréseux qui supporte le Château est sillonné de sources qui ne tarissent jamais même lors d’étés très secs. Puis on trouve au gré des actes et cartes: Fontenoy le Chastel 1289, Fontenoi le Chasteil 1285, Fontenoy le Chestel 1296, Fontenay 1589 sur la carte d'Ortelius, Fontenoy 1660[1].
[modifier] Histoire
Ancienne ville forte, capitale d'un comté, Fontenoy formait jadis deux localités distinctes, Fontenoy-le-Chastel sur la rive gauche du Côney et Fontenoy-la-Coste qui s'étageait hors les murs en rive droite. Pendant plus de deux siècles, Fontenoy-le-Château fut le centre d'une prévôté seigneuriale et d'un comté très étendu composé de 27 villages ou hameaux dont Fontenois-la-Ville, Xertigny, Le Magny, Montmotier, Trémonzey, Amerey, Le Clerjus, La Chapelle-aux-Bois, Haudomprey, Gremifontaine.
Sa position de « terre de surséance » place Fontenoy au coeur des conflits entre Bourgogne et Lorraine.
En 1792, Fontenoy-la-Côte et Fontenoy-le-Château ne font plus qu'une seule commune.
L’histoire de Fontenoy commence au début du XIe siècle, quand les évêques de Toul qui possèdent ce franc-alleu, édifient une grosse tour carrée afin de protéger leur domaine et fermer la vallée du Côney. C’est une des premières forteresses du sud des Vosges, avec Épinal et Remiremont. Un prieuré bénédictin est fondé ; ses moines assurent la desserte de l’église romane primitive et vont établir un barrage sur la rivière, pour faire tourner un moulin qui conservera leur nom. La ville s’entoure de murailles dont il subsiste quelques bases. Elle demeure dans la mouvance lorraine jusqu’à la fin du XIIIe siècle.
[modifier] La période bourguignonne
Le Château de Fontenoy-le-Château connaîtra deux grandes campagnes de renforcement : la puissante famille bourguignonne de Neufchatel, qui arrive à Fontenoy en 1360, suite au mariage de Thiébaut VI avec Marguerite de Châlons, Dame de Fontenoy, agrandit la place pour assurer sa présence face au duché de Lorraine voisin. C’est en 1395, sous leur administration, qu’est reconduite la charte d’une libéralité hors norme : les bourgeois bénéficient, entre autres privilèges, de chasser aux chiens dans les forêts !
C’est aussi sous les Neufchatel qu’est rebâtie l’église Saint Mansuy, dans le style gothique flamboyant de la seconde moitié du XVe siècle ( Monument historique classé).
L’intérieur de l’édifice, clair et lumineux sous des voûtes richement nervurées, abrite une belle chaire en pierre, une remarquable cuve baptismale et quelques éléments de statuaire de belle facture. Les clés de voûte anthropomorphes du chœur, représentent le soleil et la lune, sans doute à l’effigie de Jean II de Neufchatel et de son épouse Marguerite de Castro, cousine du roi du Portugal.
[modifier] Le retour à la Lorraine
Fontenoy redevient lorrain après la mort du duc Charles le Téméraire en 1477.
Ce retour ne règle pas pour autant le problème des terres de surséance. Les difficultés avaient été commencées dès l'an 1501.....sur quoi on fit plusieurs conférences à Fontenoy, en l'an 1564 écrit Dom Calmet[2]. Le 30 juin 1564 se tient à Fontenoy une conférence où l'on garantie à la Bourgogne parmi d'autres le village de Fontenois-la-Ville et à la Lorraine les villages de la Coste de Fontenoy, Trémonzey, Montmoutier et Le Mesnil avec leur bans et territoires. Il y eut de nouveaux des accords à Vesoul en décembre 1613 puis un traité à Fontenoy-le-Château en 1614.
Ferdinand de Neufchâtel donne Fontenoy à sa fille Anne, épouse de Guillaume, baron de Dommartin ; leur fils Louis eut une fille Diane.
Diane de Dommartin, marquise d'Havré, baronne de Dompmartin, dame de Fontenoy-le-Château, de Bayon, d'Hardemont et d'Oginvillier. (30/09/1552-162?), fut une excellente et bienveillante dame pour les habitants de Fontenoy. Elle n'hésita pas à renoncer à ses rentes pour secourir les Fontenaicastriens dans le besoin ni à multiplier les démarches pour préserver Fontenoy des prélèvements abusifs.
Diane de Dompmartin, âgée de treize ans, avait épousé en première noce, le Rhingrave Jean-Phillippe, Comte sauvage du Rhin et de Salm.
En seconde noce, elle épousa Charles Philippe de Croy, Marquis d'Havré. La maison de Croÿ remonte aux rois de Hongrie, de la dynastie des Árpád, que la légende fait remonter à Attila. Sa mère était Anne de Lorraine et son parrain, le futur Roi d'Espagne Philippe II.
Une seconde campagne de renforcement de la forteresse sera entreprise au XVIe siècle, sous Diane et son second mari Charles Philippe de Croy.
Dans l’enceinte haute du château, on peut voir la pierre de fondation de ces travaux, datée de 1596, aux monogrammes des deux époux, retrouvée lors des opérations de nettoyage du site par l’association des Amis du Vieux Fontenoy, en 1978.
[modifier] Les commerçants transporteurs
Cette place frontière jouera de sa position sur un des axes naturels nord-sud de passage et sur son éloignement des pouvoirs ducaux pour développer le commerce et surtout le transport de marchandises. Fontenoy devient un relais remarquablement équipé sous la protection du château et derrière ses remparts.
La ville va ainsi centraliser au XVIe siècle la production du grand verre, ou verre plat, assurée par les verreries de la vaste forêt de la Vôge, et en organiser la distribution à travers toute l’Europe.
Pierre Thierry est le plus célèbre de ces transporteurs, qui monte une véritable entreprise au sens moderne du terme, avec des agents dans les principaux centres de l’époque. Ses rouliers sillonnent les voies entre Anvers, Bruges, Francfort, Genève, Bâle, Florence, Venise... il est en rapport avec les grands banquiers allemands et italiens. Il sera anobli le 17 janvier 1532.
Une autre dynastie de commerçants-marchands laissera ici une trace peu ordinaire, la famille Morelot, qui rapporte de ses voyages des plants de cerisiers, à l’origine de la production d' eau de cerise de tout le secteur. Les cerisiers de Fontenoy sont les ancêtres de ceux de Fougerolles. Trois Morelot seront anoblis, eux aussi. À Jean sont octroyées en 1585 des armes parlantes portant un « cerisier de sinople fruité de gueules » . Toute cette activité marchande amène dans la ville les fameux Lombards, très présents en Lorraine et qui vont installer leur banque dans la tour qui portera désormais leur nom pour la postérité. Cette tour, classée monument historique, peut-être élément d’un château inféodé aux seigneurs du lieu, était capable de participer à la défense de la place, avec ses deux salles d’artillerie superposées. L’autre nom de ce monument est la tour du poids. Y étaient en effet conservées les mesures étalons propres à Fontenoy. On trouve encore aux archives départementales plusieurs actes notariés antérieurs à la Révolution française, faisant mention de « mesure de Fontenoy ». Rappelons enfin, pour donner une idée du prestige économique du lieu, qu’ici, on a battu monnaie, dans le moulin éponyme situé en aval immédiat du bourg.
En 1589, un édit du duc de Lorraine mit un frein à la réussite commerciale de Fontenoy. Cet édit demandait d'expulser les protestants, or ils représentaient une grande partie des commerçants de la ville et détenaient également de nombreux capitaux.
Fontenoy n'était pas remis de ces départs quand, comme dans toute la région, s'abattent les malheurs de la guerre de Trente Ans.
[modifier] La guerre de trente ans
Des garnisons s'installent dans Fontenoy dès Août 1635. Puis s'en suit un siège, la ville est incendiée et détruite par les troupes françaises de Turenne et celles, tristement célèbres pour leur cruauté, de Bernard de Saxe-Weimar composées de mercenaires mi allemands, mi suédois. En amont de Fontenoy, surplombant le Côney une place dans la forêt à gardé le nom de Camp des Suédois.
L'incendie destructeur n'épargne que le petit faubourg de l'Aître et les maisons les plus à l'est de Fontenoy-la-Côte. Une épidémie de peste s'abbat sur la cité et dure jusqu'au printemps de 1636. Cette épidémie cause la mort des deux tiers des habitants. Les malheureux survivants doivent faire face aux incursions et pillages des soldats, des brigands et des déserteurs. Les habitants se réfugient dans les forêts et ceux qui le peuvent quittent Fontenoy.
Le 15 Février 1637 les maires et habitants de Fontenoy-le-Château et de Fontenoy-la-Côte envoyent une requête pour être exemptés de cens à cause du malheur des guerres..[3]
[modifier] La surséance
Au début du XVIIIe siècle les problèmes de surséance nécessitent de nouveaux accords, ce sont les traités de Besançon de 1703 et 1704 qui attribuent à la Lorraine Fontenoy-le-Château, Le Magny, Fontenois-la-Ville, Trémonzey et Montmotier.
Ce n'est qu'en 1766 lors du rattachement de la Lorraine à la France que cesseront les litiges liés à la surséance. Mais les places comme Fontenoy seront, jusqu'à l'abolition des taxes et des droits régissant le passage des marchandises entre Lorraine et Comté, des passages de choix pour la contrebande.
Il faut attendre le milieu du XVIIIe siècle pour qu'une reconstruction de qualité redonne à la cité un air de prospérité.
[modifier] Après la Révolution
La Révolution française la voit rebaptisée Fontenoy en Vosges. Les archives sont détruites par les révolutionnaires des hameaux et communes dépendantes, qui pensaient ainsi détruire les titres de propriété. Certaines familles comme les de Prinsac, d'Ecquevilley, de Huvé ou Gérard voient leurs biens vendus comme biens nationaux. Les religieux qui résident au couvent des Capucins sont dispersés. Grâce à la protection de certaines familles et la complicité de quelques notables dont Siméon-Florentin Daubié (grand-père de Julie-Victoire Daubié, première bachelière de France), le culte catholique et l'administration des sacrements s'exercent à Fontenoy. Chez les de Huvé, les Daubié, les Colleuil, les Finiel, des pièces secrètes sont aménagées pour servir de chapelle. La chapelle de Saint-Georges achetée par la famille Poirson comme bien national, protégée des dégradations, est rendue au culte sous l'Empire. À la même époque, les archives de la ville sont de nouveau détruites par les révolutionnaires trop zélés qui voulaient ainsi effacer toutes traces de compromission.
Les agriculteurs de Fontenoy devaient leur prospérité à la production de kirsch. La culture du cerisier avait été introduite à Fontenoy par les frères Morlot.
Dans son Guide pittoresque de la France, paru en 1838, Giraud de Saint-Fargeau cite comme production de Fontenoy: les fabriques de couverts, les distilleries d'eau de cerise, la brasserie.
Les forges, les pointeries, les usines de couverts étamés,les tuileries, les carrières, les féculeries et la broderie blanche assurèrent du travail aux habitants de Fontenoy jusqu'à la Première Guerre mondiale. Puis commença le déclin.
[modifier] Blasonnement
- Armes de Diane de Dompmartin, de gueules aux deux deltas d'or entrelacés.
- Fontenoy-le-Château a eu pour armes:d'Azur à une étoile d'or à cinq branches. Ces armes sont celles également portées sur le sceau de tabellionnage, un exemplaire est visible aux archives départementales de Haute-Saône.
- D'azur à la cotice , du sixième de l'écu, d'argent; au franc, quartier du neuvième de l'écu, à sénestre de gueules, à N d'argent surmonté d'une étoile rayonnante, du même; l'écu sommé d'une corbeille d'argent remplie de gerbes d'or, à laquelle sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre , d'olivier, l'autre à senestre, de chênes, noués et rattachés par des bandelettes de gueules.
Le décret du 29 juin 1867 autorise Fontenoy le château à reprendre les armoiries dont elle était anciennement en possession lesquelles seraient revêtues du signe distinctif, et accompagnées des ornements extérieurs adoptés pour les communes et pour les villes de troisième classe.
[modifier] Curiosités
[modifier] Monuments, édifices, musée.
- Église Saint-Mansuy XVe et XVIe (MH), orgue Henri Didier 1891
- Tour des Lombards XIVe (MH)
- Ruines du château féodal, du XIe au XVIIe et le jardin médiéval sur les terrasses du château
- Chapelles anciennes. Sur la route de Saint-loup, Notre-Dame du Bois Banni, pèlerinage depuis le XVIe siècle. Le cantique à Notre-Dame du Bois Banny compte 26 couplets qui racontent l'histoire de la statue de la Vierge miraculeuse touvée sur un chêne.
- Chapelle de Saint-Georges, au coeur de la forêt, accès par la route du Magny, chapelle ex voto (1395-1415) et vestiges d'un ermitage.
- Musées de la broderie et de la métallurgie.Broderie de Fontenoy-le-Château
- Statue du poète Nicolas Gilbert d'après un modèle de Manuella, nom de sculpteur de la Duchesse d'Uzes.
- Fresque murale géante en l'honneur de Julie-Victoire Daubié
[modifier] Curiosités naturelles
- Arborétum , route des Barraques.
- Sources chaudes (24°) permettant le développement de plantes rares et protégées, cueillette interdite.
- Le grenier de l'école abrite une très importante colonie de grands murins, des chauves souris, réferencée par le Conservatoire des sites lorrains.
- Les étangs : La Vôge offre des eaux abondantes et un sol peu perméable, deux conditions idéales pour la création d’étangs. Une première approche des documents d’archives ( cadastres, état de sections, actes notariés) permet d’affirmer que le nombre des étangs, tant grands que petits, a dépassé la soixantaine sur le seul territoire de Fontenoy-le-Château. Actuellement, seuls en subsistent une trentaine, en comptant quelques créations récentes.
Dans une étude sur la toponymie fontenaicastrienne menée en 2006 par l’association des « Amis du Vieux Fontenoy[4] », sont classés et répertoriés les noms des étangs . Sauf les créations récentes, qui souvent ne portent pas de nom, la plupart des étangs ont leur propre identité, qu’on peut rattacher à quatre grandes catégories :
Noms de famille : Sans doute les propriétaires à une période de l’histoire, peut-être les fondateurs ? et l’on plonge directement dans le répertoire des familles anciennes et importantes de Fontenoy : Honnoré, Gérard, Raguel, Piquet, Chardin, Finiels, Ory, Thierry, Rousselot, Maître Jacques, Matelot, pour les principaux.
Fonction : Reflet d’une activité industrielle, on peut y ranger l’étang du Moulin de la Scie et les étangs de la brasserie, qui permettaient chaque hiver la récolte de glace, convoyée par chariots jusque dans les profondes caves qui existent toujours.
Histoire : L’étang Chastelain, sur le ruisseau de la Carotte, au pied du château, participait au système de défense de la place-forte, avec un système de vannage complètement disparu.
Nom en rapport avec le lieu : L’étang des Breuillots (de breuil, petite fôret, buissons) , des Arsondieux (arson désigne en vieux Français l’action de brûler, ce que l’abbé Olivier avait déjà traduit par : lieu défriché par le feu), l’étang Saint Georges, voisin de la chapelle éponyme, étangs des Blanches Epines, disparus, mais les épines ( blanches) y fleurissent toujours. Et d’une manière générale, tous ceux qui ont pris le nom du lieu-dit voisin : étangs des Calois, de la Côte, de la curtille Voirin, des Cailloux... Une liste de noms d’étangs sur la commune de Fontenoy, glanés au travers de divers documents anciens.
Rive gauche du Côney : Etangs des Breuillots, Arsondieux, Rousselot, le Fourneau, la Violette, St Georges, maître Jacques, La Goulière, Conois, du moulin de la scie, de la grange Chevalier, de la grange Lhuillier, de la Fontaine, de la scie le Sapin, des Lors, le Bateau, Mergot, Aubry ou Ory, des Molières, Michel, Chastelain, de la Curtille des Faulx.
Rive droite du Côney : Etangs de la Côte, des Calois, la Dame, Chardin, Marc Gérard, Matelot, Jean Gauthier, des Cailloux, du Sappin, Joseph Colotte, de la curtille Voirin, Thierry, Raguel, Piquet, Chardonneret, Grand-père, Léger, de la Coste, Honoré, de la Tenaille, de la scie des Glins, Chatard, Alexandre, de la scie Blancheville, les Neufs étangs ( Petit et Grand), Finiel, Potier, la Conaille, du Canton, du Grurupt, la Brenière, de la scie le Sucre, des blanches Epines, des Blinottes, Hassard, de la brasserie.
[modifier] Aménagements touristiques et sportifs.
- Port de plaisance sur le canal des Vosges.
- Mini croisière de deux heures sur le canal de l'Est.
- Location de house-boats à la semaine.
- Etape la plus au sud de la Véloroute voie verte Charles le Téméraire, aménagement de pistes cyclables, axe nord/sud de la Lorraine, en suivant les chemins de halage.
- Aire d'accueil pour camping-cars, route de Bains.
- Circuits VTT balisés, une rouge niveau difficile et trois bleues niveau facile.
- Camping caravaning, route de la vierge.
- Terrain de motocross.
- Terrain de football.
- Terrain de tennis, route de la Vierge.
[modifier] Manifestations
- Fêtes Médiévales samedi 5 et dimanche 6 Juillet 2008
- Marché le mardi matin.
- Randonnée VTT "La Téméraire" le 1er week-end de juillet (100, 75, 35 et 15 km)
- Fête patronale le premier dimanche de septembre et Caméléon festival (musique et arts plastiques).
- Pèlerinage marial autour de la ville le 15 août à la nuit tombante, les façades des maisons sont fleuries et éclairées de bougies. Pendant le temps de la procession, les cloches de l'église Saint-Mansuy sonnent l'Ave Maria.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1982 | Bernard Scandella | ||
mars 2001 | Françoise Mougeot | ||
mars 2008 | André Boban | ||
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
1552 Thiébaut Morelot 1556 George Magney 1572 Jean Perryot 1575 Pierre Morelot 1576 Noël Sauvage 1577 Demange Grandmougin 1578 Olry Raillar 1582 Noé Sauvage 1582 Jean Richard 1582 Demenge Maillefer 1587 Claude Hennemand 1588 Guillaume Courtaillon 1590 Jean 1590 Jean-François Rabaron 1592 Nicolas Champion 1594 Jean Richard 1595 Jean Mougin 1596 Nicolas Morelot 1597 Joseph Colotte 1598 Jean Poirot 1599 Jean Joly 1599 François Martin 1602 Isaac Courtaillon 1603 Nicolas Colosse ? 1607 Bernard Grandmougin 1608 Abraham Courtaillon 1613 Antoine Mathié 1616 Nicolas Blaise 1635 Jean Poirot 1636 Nicolas Grillot Claude Poirot 1656 Blancheville 1667 Claude Sanciel 1668 François Belgrand 1669 Jean Finiel 1685 Sébastien Vaillant 1692 Catgulé 1704 Jacques Valdenaire 1717 Jean-François Girard 1723 Jean Valdenaire 1734 François Thiébaut 1736 Etienne Vaillant 1765 Jean-Claude Comte 1778 Nicolas Joseph Poirot 1779 François Daubié 1789: Jean-Bernardin Daubié 1790-1791: Jean-François Poirot 1792: François-Louis Mercier 1793: Claude Grandmougin 1795 an 3: François Loyal 1796 an 4: Siméon-Florentin Daubié 1798 an 6 François-Louis Mercier 1799 an 7: Jean-François Poirot 1800 an 8: François-Louis Mercier 1802-1804: Siméon-Florentin Daubié 1804-1808: Joseph Didier 1808-1810: François-Xavier Honnoré 1810-1815: Joseph Didier 1815-1819: Jean-François Poirot 1819-1825: Joseph-Martin Lempfrit 1825-1830: Michel Mercier 1830-1846: Charles Irroy 1846-1848: Pierre Groscolas 1848-1851: Auguste Daubié 1851-1854: Antoine Daubié 1854-1855: Romain-Louis Thériot 1855-1858: ? Picard 1858-1863: Nicolas-Thomas Daubié 1863-1867: Désiré Mathez 1867-1871: Jules Guépratte 1871-1874: Adolphe Millerot 1874-1877: Charles Vallet 1877-1878: Celestin Vautrin 1878-1880: Adolphe Millerot 1880-1881: Auguste Honnoré 1881-1888: Louis Lemaire 1888-1888: Nicolas Miguet 1888-1892: Adolphe Millerot 1892 : Abel Daubié
1556- Jean Poirot 1582- Pierre Mougin 1583- Didier Moussus 1587- Humbert Corroye 1599- Charles Berget 1613- Jean Richard 1616- Pierre Poirot 1635- François Poirot 1685- Nicolas Desjacquot 1690- Jean-Nicolas Bourlotte 1723- Jean-Claude Lévêque 1736- Jean-Charles Loyal 1738- Louis Lucas 1741- Nicolas-Joseph Valdenaire 1757- Eloi Munier 1765- ? Grandmougin 1769- Mansuy Gilbert 1772- Clément Collard 1778- Ignace Collot 1788- Mansuy Gilbert 1790- Charles Collot
[modifier] Education
Le 17 janvier 1583, Fontenoy achète son premier bâtiment d'école. Une classe de filles existait déjà en 1765, la régente en était Marguerite Corset. Pour la période 1820-1825 on relève dans les actes civils et religieux que 77% des hommes et 65% des femmes savent signer bien lisiblement. L'école primaire communale de Fontenoy compte actuellement trois classes. La classe de maternelle réunit les enfants de petite, moyenne et grande section. Une seconde classe compte les enfants de CP et de CE1. La troisième enfin travaille avec les élèves de CE2, CM1 et CM2. L' Institut Médico Pédagogique Jean Poirot possède trois classes internes à l'établissement.
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|
920 | 979 | 863 | 785 | 729 | 666 | 695 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Personnages célèbres
- Jacques de Huvé, seigneur de Xertigny et du Clerjus, capitaine châtelain de la ville et du comté. A la tête des sujets de sa capitainerie fit lever le siège de Remiremont en 1638 contre les français commandés par Turenne.[6]
- Le poète Nicolas-Joseph-Florent Gilbert (1750-1780), incarnation type du poète romantique, cénotaphe dans les catacombes de Paris.
"Au banquet de la vie, infortuné convive j'apparus un jour et je meurs. Je meurs et sur ma tombe où lentement j'arrive, nul ne viendra verser des pleurs."
- Joseph-Florentin Daubié, frère de Julie-Victoire, né le 23 septembre 1810, prêtre et auteurs d'ouvrages religieux dont le Cathéchisme des villes et des campagnes et Instructions et conseils au congréganistes édition Vagner, Nancy, 1848.
- Julie-Victoire Daubié, soeur du précédent, (1824-1874), journaliste économique et moraliste, première bachelière de France et première licenciée ès-lettres.
- Abbé Constant Olivier (1862-1919), lauréat de l'Institut,historien vosgien et écrivain.
- François Matenet (1925-1979), poète vosgien, membre fondateur de "L'union des écrivains vosgiens"
- Jean-François Nappé né en 1797 inventeur de la machine à clou.[7]
- Sébastien Mathieu[8] (1786-1869), chevalier de la Légion d'honneur, grenadier de la Garde en 1809, assiste aux Adieux de Fontainebleau. Il est un des six vosgiens a avoir suivi l'Empereur à l' Ile d'Elbe.
[modifier] Références
- ↑ Les formes originales des noms de lieux vosgiens et leurs formes officielles, Nicolas Haillant 1905.
- ↑ Histoire de la Lorraine Dom Calmet 1745
- ↑ Documents rares ou inédits de l'histoire des Vosges Gallica
- ↑ A.V.F 9 rue de l'Eglise 88240 Fontenoy-le-Château, amisvf76@gmail.com
- ↑ Fontenoy-le-Château sur le site de l'Insee
- ↑ Mémoires d'Henri de Beauvau,1691, ed. de Cologne
- ↑ Tremonzey et l'histoire du clou
- ↑ Association Les Vosges Napoléoniennes
[modifier] sources
- Dom Calmet, Histoire de la Lorraine 1745
- Abbé C. Olivier, Histoire de Fontenoy, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894, p. 1-440, consultable intégralement sur Gallica[1]
- Notules sur Fontenoy le Château Louis Olivier
- Archives départementales des Vosges
- Archives départementales de Haute-Saône
- Archives départementales du Doubs
- Archives des Amis du Vieux Fontenoy
- Archives paroissiales Fontenoy-le-Château/Bains-les-Bains.
- Fontenoy-le-Château à la Révolution, manuscrit Abbé Olivier
- Diane de Dompmartin, R.Redouté-Renaudeau (manuscrit).
- Les terres de surséance, E.Relion,Association Saône Lorraine