Blandouet

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Blandouet
Carte de localisation de Blandouet
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Arrondissement de Laval
Canton Canton de Sainte-Suzanne
Code Insee 53032
Code postal 53270
Maire
Mandat en cours
Claude Derouard
2001-en cours
Intercommunalité Communauté de Communes d'Erve et Charnie
Latitude
Longitude
48° 03′ 07″ Nord
         0° 19′ 39″ Ouest
/ 48.0519444444, -0.3275
Altitude 88 m (mini) – 225 m (maxi)
Superficie 11,33 km²
Population sans
doubles comptes
157 hab.
(1999)
Densité 13 hab./km²

Blandouet est une commune française, située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire.

Sommaire

[modifier] Étymologie

  • Decima de Blandoit, 1197 [1]
  • Blandœtum [2]
  • La ville de Blandoit, 1346 [3]
  • La chapelle de Blandouet, située au dedans des fins et mettes de la paroisse de Viviers[4]
  • Sanctus Eligius de Albo Vado, 1448 [5]
  • Blandetum, 1560 [6]
  • Blandouetum, 1560 [7]
  • Curatus de Vivariis et de Albo Vado, 1565 [8]
  • La chapelle de Blandoit, 1648 [9]
  • Le bourg et paroisse de Blandouet, 1660 [10]
  • Blandouet, auxiliaire de Viviers, 1706 [11]
  • Blandoüet [12]
  • Blandouet-Pique-chien ou Pis-que-chien [13]

[modifier] Gentilé

Les habitants de Blandouet sont nommés les Blandouetains (es).

[modifier] Géologie

Grès cambrien, souvent ferrugineux et en plaquettes; quelques bancs contiennent de nombreuses formes linguloïdes de petite taille.[14]

[modifier] Géographie

Le territoire de la commune, terminé au nord et à l'est par les sommets boisés de la Charnie, (269, 288 m.), entre lesquels se forme et serpente le Treulon, a pour limite au nord-est la lisière même de la forêt de la Grande Charnie, qui couvre une partie de la cornière nord et nord-ouest. Le Treulon, encore près de sa source, reçoit à Blandouet comme premiers affluents quelques petits ruisseaux dont la longueur et le parcours déterminent à peu près les dimensions et la configuration de la commune, qui est mitoyenne avec le département de la Sarthe.

Icône de détail Article détaillé : Treulon.

Quatre étangs ont été supprimés au XIXe siècle : à la Loge - actuellement Chambord - (1830) , à la Flardière (1850), à Saint-Nicolas (1853), et aux Aunais (1856).

L'étang de Saint-Nicolas, distrait de Chemiré-en-Charnie, est annexé à Blandouet depuis 1842. À la même époque, Blandouet cédait à Saint-Jean-sur-Erve la lande de Blandouet, dite ensuite le bout de la lande.

Hubert Jaillot indique un moulin sur le ruisseau de l'Essart; le moulin de la Loge, près du bourg, sur le Treulon, a été supprimé avec l'étang en 1830 lors de la construction du logis de Chambord par Louis Prévost, oncle de Jacques-Ferdinand Prévost.

La mairie de Blandouet
La mairie de Blandouet

Le bourg est situé tout au sud, dans la partie la plus éloignée de la forêt, la plus basse (106 m.) et la plus fertile.

Les voies anciennes reconnaissables sont celle d'Ambriers (sur Viviers) à Saulges, qui traversait le bourg, et celle qui, formant la limite sud, passe au lieu du Grand-chemin et vient aussi aborder le bourg de l'est à l'ouest. Le Chemin de Blandouet à Sablé, cité en 1493, se confond avec la première de ces voies. L'ancien chemin de Sainte-Suzanne à Saint-Denis-d'Orques (6 km au sud-est) traverse le nord de la commune (D156 en Mayenne, puis D49 en Sarthe), relié au bourg par la D210 ou route de Viviers (7 km au nord) à la D957 Laval-Le Mans. Un chemin vicinal relie Blandouet à Chammes via le carrefour avec la D7 (Sainte-Suzanne-Sablé-sur-Sarthe) et le chêne des Évêts.

Icône de détail Article détaillé : Perrine Dugué.

Cadastrée en 1842 par M. Douaud, la commune a une superficie de 1132 hectares. Elle comprenait en 1696 8 métairies, 31 bordages ; 2/3 en landes, le reste produisant seigle, orge et avoine.


[modifier] Histoire

  • Copie[15] d'un contrat du 4 octobre 1346 concernant un paroissien de Blandouet, Johan Leboucher : Johan Leboucher filz feu Michel Lebouchier, de la ville de Blandoit, reconnait en court du Bourc nouveau... soy avoir vendu... à religious homes le priour et convent de Nostre Dame dou Parc en Charnie, de l'ordre de Chartrouse, vint soulz de tournois ou de monnaie courant de anuel et perpétuel rente... Et fut faite ceste présente vencion pour le pris de douze libvres de tournois ou de monnaie courant, paiez en la monnaie qui ensuit, c'est assavoir un double d'or pour vint et seipt soulz, doux leons chascun pour vint soulz, deux paveillons, chascun pour vingt et un soul, troys réaux chascun pour dix et seipt soulz, troys angeloz... chascun pour vingt et cinq soulz, et cinq soulz... tournoys de Tours. Les religieux, en donnant chaque année une petite maille de franc devoir, étaient garantis par le vendeur contre tous les risques.
Icône de détail Article détaillé : Histoire de Sainte-Suzanne (Mayenne).
  • Autrefois, dans des temps très reculés, Blandouet fut appelée « Blandouet-Pis-qu’Chien » ou « Blandouet-Pique-Chien. »

Selon une tradition locale, les Blandouettains auraient édifié en forêt de Charnie une chapelle sur les buttes Saint-Nicolas qui doivent justement leur nom à la présence d’une chapelle dédiée à ce saint.

Icône de détail Article détaillé : saint Alleaume.

Tous les charrois nécessaires à la construction de ce sanctuaire furent effectués à l’aide de chiens, des animaux que les habitants attelaient et maltraitaient lorsque les pauvres bêtes, harassées de fatigue, ne pouvaient plus avancer.

  • Pour d’autres[16], cet épithète « Pis-qu’Chien » remonterait au XVIIIe siècle. L’année 1769 fut, dit-on, particulièrement catastrophique pour cette région. Le 28 mai, une grêle affreuse ravagea toutes les récoltes. A Blandouet, les grêlons atteignirent la taille d’un œuf d'oie. La famine sévit sur toute la paroisse « où les habitants à la figure pâle, jaune et décharnée, transis de froid, à jeun jusqu’au soir fort tard, n’entraient dans les maisons charitables pour y donner le spectacle douloureux d’un évanouissement subit, accompagné de nausées et de maux de cœur qui leur faisaient vomir des choux ou du marc bouilli dont ils s’étaient nourris avant de laisser leurs enfants à l’abandon à la maison. Ils apportaient du pain de gland et de racine de fougères auquel ils avaient ajouté de l’avoine germée ; cela formait un pain noir et gluant comme de la suie de cheminée, du pain que même un chien affamé n’aurait daigné manger ».
  • Lors de la Chouannerie, le sergent Choisnet, qui publia la suspension d'armes à Blandouet, Viviers et Torcé, rencontra plusieurs fois les chouans, mais s'expliqua avec eux sans en venir à un engagement (29 novembre 1799). Plusieurs chouans sont répertoriés à Blandouet en l'an VIII (1799).[17]
  • Le dimanche 15 janvier 1871, la commune fut occupée par une partie des troupes allemandes (artillerie et infanterie). Sous le commandement du général Schmidt, celles-ci venaient d’essuyer un revers devant Saint-Jean-sur-Erve, mais les Allemands redevinrent maîtres du terrain le lendemain lundi 16 janvier et continuèrent leutr marche sur Laval. Cependant les Allemands n’exigèrent aucune contribution en argent des Blandouettains. Ils se contentèrent de faire des réquisitions en nature[18] . Quelques jours plus tard, ces troupes furent remplacées par le 1er escadron du régiment des hussards prussiens, sous les ordres du capitaine Vogt. Pendant l’armistice, il se retira hors des limites du département, Blandouet étant compris dans la zone neutre.

[modifier] Lieux et monuments

  • L'église est dédiée à saint Louis , patron de la paroisse (fêté le 25 août, assemblée communale).[19]

Avant le Concordat, l'église dépendait de Viviers (de la mission d'Évron en 1797), puis fut érigée en desservance par décret du 5 nivose an XIII, de l'archiprêtré de Saint-Vénérand et du doyenné de Sainte-Suzanne.[20]

Elle comprenait, avant la restauration de 1896, une simple nef et un chœur un peu rétréci qu'éclairait une grande fenêtre en pénétration dans le toit, ouverte au midi pour remplacer la fenêtre du pignon oriental; édifice presque misérable, dont l'extérieur, avec son petit campanile en bois planté sur le pignon occidental, ne rachetait en rien la pauvreté.[21] Il faut pourtant signaler la boiserie de style Louis XV, peu ouvragée mais d'une bonne exécution, qui tapissait tout le fond du chœur, encadrant le Christ dans un grand panneau central, et deux petites statues remarquables en pierre, représentant sainte Barbe (XIVe siècle) et sainte Anne (dernier quart du XVIe siècle). Au dehors, une cuve d'anciens fonts, octogone, en pierre blanche, entourée au bord supérieur d'un bourrelet saillant, sert de pierre aux annonces; elle devait reposer sur une base de maçonnerie, car la face intérieure est brute.

Les mentions de fontes et de bénédictions de cloches sont fréquentes : une en octobre 1553 , nommée par Pierre de Fay et Nicole Bessinet ; une autre le 24 mai 1728, dont le parrain est Michel Bassouin, procureur du roi à Sainte-Suzanne, et la marraine Marie-Anne-Charlotte Le Hirbec, femme de François-Joseph Yver de Touchemoreau, bailli de Sainte-Suzanne ; les 2 cloches qui servent encore ont été bénies le 27 juillet 1786 par Jean Cornuau, doyen d'Évron et curé de Sainte-Suzanne, et fondues par Pierre Chauchard.

  • La municipalité loua, en 1791, la maison dite du Plat d'étain, curieux petit manoir avec sa tour et ses contreforts, qui était confisquée sur les chartreux du Parc-en-Charnie, et en fit le logement du curé constitutionnel. À partir du Concordat, les curés habitèrent une maison prise à bail, jusqu'en 1823 où la commune acheta la maison dite du Tripot.
  • Une maladrerie devait encore exister au XVIe siècle dans cette localité. Selon l’Abbé Angot, à trois reprises différentes : « 1570, 1573 et 1578, les parents étrangers dont les enfants étaient baptisés dans la paroisse prenaient l’engagement de ne rien réclamer à Blandouet, si les enfants venaient à être atteints de lèpre, peste ou autre inconvénients. »
  • Outre le grand cimetière, situé près du Pont-du-Treulon et supprimé en 1786, la paroisse possédait un petit cimetière contigü à l'église, agrandi en 1786 et transféré en 1837 à son emplacement actuel. On y voit la tombe du général Jacques-Ferdinand Prévost et de sa famille.
  • A 1,5 km au nord de Blandouet, le manoir de la Vallée se dissimule au regard derrière un écrin de verdure. A l’écart du bourg, isolée du bruit et du trafic des axes routiers, cette pittoresque demeure, aux dimensions familiales, est remplie d’intimité. Edifiée vers 1590, par Michel Luette[22], elle a traversé les siècles sans trop souffrir des injures du temps en conservant son corps de logis et un pavillon avec un toit à quatre pans. Le lieu-dit la Vallée fut d’abord appelé « le lieu et domaine, appartenances de la Vente près Blandouet. » Pierre du Fay, écuyer, en rendait aveu à Sainte-Suzanne en 1515. Le changement de nom de l’endroit date de 1600, à la suite de l’acquisition de la seigneurie par décret. A cette époque, le fief et domaine de la Vallée entrait dans la mouvance de Sainte-Suzanne. En 1696, il comprenait les bois dits « à Madame », Thouin, Martin, Pessart, Lentretit, les Vallons, la Tasseloue et les Charmes. Au début du XIXe siècle, le domaine englobait 300 ha de bois, les métairies de Blandouet, de Lamberderie, de la Balfodière, de la Boucherie, de la Baillée et des Loges, et 13 closeries.
Icône de détail Article détaillé : Michel Luette.
  • Chemin de la Roche : à partir de 1840, la misère sévit en Charnie. Les journaliers employés dans les fermes et surtout dans les industries locales à caractère artisanal, sont très nombreux à être inoccupés, suite au déclin rapide à partir de 1830 de l'activité des moulins à drap, des papeteries, des usines à farine et des tanneries. En 1854, lors d'un hiver très rigoureux, le conseil de Sainte-Suzanne décide, pour lutter contre "l'extrême détresse où se trouve la classe ouvrière", la construction du chemin de Saint-Denis-d'Orques passant par Blandouet. Il permettrait aux Sarthois d'aller vendre leurs bestiaux aux foires de Sainte-Suzanne et d'Évron.
  • Logis de Chambord :
    Icône de détail Article détaillé : Jacques-Ferdinand Prévost.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] À voir

[modifier] Administration

La commune a été organisée dès 1790.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1790 1793 Louis Legranger -
1793 1798 Gabriel Pilon - ,
1798 (an V) Jean Pineau - agent municipal
1816 Jean Mimbré - fabricant
1816 1830 René Barrier -
1830 1837 Jean Mimbré - fabricant
1837 1852 Louis Prévost[23] - Conseiller d'arrondissement
1852 1858 Louis Mimbré -
1858 1865 Jean Hardy -
1865 1871 Joseph Dubois -
1871 1892 Michel Dubois -
1892 1903 Louis-Étienne Prévost[24] - conseiller de préfecture
1903 1909 Dubois -
1909 Étienne Bonneau de la Varanne[25] -
Louis Pilon[26] -
Mars 2001 Claude Derouard - Agriculteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution :

Évolution démographique
(Source : INSEE[27])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
196 208 169 159 151 157
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

Dans cette région, la fabrication du fer a existé depuis la plus haute antiquité, d’abord par les forges à bras, et spécialement dans les environs du bourg où les scories sont abondantes, à ce point que l’humus des jardins n’est formé que d’une sorte de poussière en terre légère qui provient des détritus de ces scories. Le Fourneau, la forge la plus importante, était actionné par l’étang de Saint-Nicolas. Elle cessa de fonctionner presque en même temps que les forges de Moncor, vers 1852, lorsque l’extraction du minerai fut stoppée. Au XVIIIe siècle, de nombreux cloutiers vivaient de leur artisanat à Blandouet et cette industrie y était très renommée.

[modifier] Jumelage

Drapeau : Allemagne Sulzheim (Allemagne) depuis 1967, voir Sulzheim (de).

blason de Sulzheim

Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne / Communauté de Communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945. Le nom d'Adam Becker a été donné à la place centrale de Blandouet.

[modifier] Notes et références

  1. Archives de la Sarthe, H. 1372.
  2. Cartulaire d'Évron.
  3. Acte notarié.
  4. Lib. fundat..
  5. Titre de la Fabrique de Sainte-Suzanne. En latin, vadum, i = fond d'un endroit couvert d'eau, par ext. endroit guéable, gué. Album, i = blanc.
  6. Ibid.
  7. Ibid.
  8. Ibid.
  9. Pouillé de Tours.
  10. Acte notarié.
  11. Hubert Jaillot.
  12. Carte cénom.
  13. Dicton local.
  14. D.-P. Œ.
  15. Ref : Extrait des manuscrits du cardinal Guillaume René Meignan, archevêque de Tours, remis à l'Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, t. IV, p. 78
  16. cf. Abbé Angot, ibid., p. 278.
  17. Ref. : Dictionnaire des chouans de la Mayenne, de Hubert La Marle, Editions régionales de l'Ouest, Mayenne , 2005, p. 297-298.
  18. Cf. Notes du commandant Jacques-Ferdinand Prévost.
  19. Il existait une assemblée plus ancienne en l'honneur de saint Éloi, patron également d'une confrérie locale, et dont la prévôté était affermée 4 sols 6 deniers par la dame segrayère (ségrairie = bois isolé, qu'on exploite à part) de Charnie en 1444.
  20. Vicaires de Viviers qui désservaient Blandouet et y résidaient, du moins à partir de 1689 : Landais, 1646; D. Guibert, 1650, 1660; V. Sorin, 1673; E. Ragot, 1688-1694; Rocher, 1694-1702; Berson, 1702-1707; Rocher, 1707-1711; E. Pichon, 1711-1715; Georges Poupard ou Coupard, 1715-1744; Leroy, 1744-1759; Jacques Lenoble, né à Viviers, vicaire à Neuvillette, 1759-1781, † 1785; Jean Neveu, 1781-1784; Georges Legranger, 1784, inhumé le 28 décembre 1786 à l'âge de 44 ans; Plessis, 1787; Ambroise Langevin, originaire de Rouez, vicaire de Tennie pendant 22 ans, prêta le serment constitutionnel le 20 février 1791, et l'année suivante, celui de liberté-égalité; il quitta Blandouet peu après le 22 octobre 1792, date de son dernier acte. Jean-Baptiste-Bruno Després, né à Bain, du diocèse de Rennes, ex-chartreux de Notre-Dame du Parc, vicaire constitutionnel de Poillé, nommé curé "intrus" de Blandouet au cours de 1793, se signala par sa fureur contre les Vendéens après le désastre du Mans (décembre 1793). Il apostasia le 18 floréal an II (18 mai 1794) pour s'enrôler dans la 76e demi-brigade. Blessé et fait prisonnier au passage du Rhin (24 et 25 juin 1796), il obtint son congé et vint habiter Sainte-Suzanne où il se maria. Plus tard, dit François-Augustin Gérault, il devint instituteur et on dit qu'il était revenu à des idées plus modérées : il assistait régulièrement à la messe et chantait même au lutrin. Després fut frappé d'apoplexie en 1808, sans avoir rien rétracté. Curés : Michel-Guillaume Giquel, originaire du Finistère, nommé curé de Blandouet par Charles-François Dorlodot en 1799, maintenu au Concordat, † 1805; René-Anne Mancel, ex-capucin de Laval, vicaire intrus de Ballée, La Cropte, etc..., 1806-1815; Romagné, 1815-1824; Brionne, 1824-1851; Paul Garnier, né à Laval, 1851,† 1890; Doucet, 1890-1895; Cointereau, 1895-1897; Aubry, 1897-1903; Paly, 1903-1908; Guétron, 1908-....
  21. Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, tome I, p. 277.
  22. Le seigneur de la Vallée (Michel Luette) est dit seigneur de Blandouet en 1696 par Miroménil.
  23. 1864.
  24. Louis-Étienne Prévost17 janvier 1849 Toulon - † 28 juillet 1920 Bois-Colombes, inhumé à Blandouet), Chef de bataillon de l'armée territoriale, médaille de 1870, Chevalier de la Légion d'honneur.
  25. Étienne Bonneau de la Varanne19 mars 1878 Paris - † 29 juin 1925 Rennes, inhumé à Blandouet).
  26. Louis Pilon1863 - † 1935).
  27. Blandouet sur le site de l'Insee

[modifier] Sources et Bibliographie

« Blandouet », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition])

[modifier] Liens externes