1814 en France

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XVIIIe siècle  XIXe siècle  XXe siècle
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Cette page concerne l'année 1814 du calendrier grégorien.

Chronologie de la France

1813 en France - 1814 - 1815 en France

[modifier] Événements

Campagne de France : situation stratégique en 1814
Campagne de France : situation stratégique en 1814
Bonaparte in Trouble, Amos Doolittle, publié en 1814 par Shelton & Kensett
Bonaparte in Trouble, Amos Doolittle, publié en 1814 par Shelton & Kensett
11 avril : Abdication de Napoléon Ier
11 avril : Abdication de Napoléon Ier
Antoine Alphonse Montfort: Adieux de Napoléon à la Garde impériale dans la cour du Cheval-Blanc du château de Fontainebleau
Antoine Alphonse Montfort: Adieux de Napoléon à la Garde impériale dans la cour du Cheval-Blanc du château de Fontainebleau
  • 4 juin : Charte constitutionnelle octroyée par le roi établissant un régime représentatif. L'article 2 de la Charte abolit la conscription et fait appel à des engagés volontaires.
    • Les derniers émigrés entrés en France avec le roi critiquent la Charte et veulent un retour à l’Ancien Régime. Malgré son désir d’union nationale, le roi écoute souvent les conseils des ultraroyalistes : l’ordonnance du 7 juin rétablit le dimanche comme fête chômée. Les cabarets doivent être fermés pendant la messe. La procession publique de la Fête-Dieu est rétablie en juin.
  • Août : Un débat s’ouvre à l’assemblée sur la restitution des biens nationaux non vendus, qui fait craindre à l’opinion une opération plus vaste dirigée contre tous les biens nationaux. Quinze mille emplois civils et douze mille emplois militaires sont supprimés, de nombreux emplois ne perçoivent plus qu’une demi-solde, alors que six milles emplois militaires sont créés dans la garde royale au profit des émigrés. La Presse royaliste parle de rétablissement des dîmes et de droits féodaux. Toutes ces mesures rendent le roi suspect de mener en sous-main une politique réactionnaire.

[modifier] Économie & société

  • Louis XVIII hérite du déficit budgétaire de l’Empire et doit maintenir tout l’appareil fiscal, notamment percevoir les « droits réunis » (impôts indirects), source de mécontentement. Joseph-Dominique Louis dit baron Louis parvient à équilibrer le budget en alimentant le Trésor avec dix millions, la vaisselle de métal précieux de l’empereur et les diamants de l’impératrice et par dix millions de bons à trois mois sur les caisses publiques. Il abat des deux tiers les crédits de l’armée et de moitié ceux de la marine. Il « oublie » de payer la rente promise à Napoléon, lui donnant une raison supplémentaire de quitter Elbe. L’abolition du blocus entraîne la dépréciation des denrées coloniales accumulées à prix d’or, ruine les manufactures de sucre de betterave. Marseille ne parvient pas à retrouver ses anciennes franchises.

[modifier] Liens internes