Voiture Grand confort

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[modifier] Caractéristiques

En 1969, sortent les premières voitures Grand confort. Elles reprennent les bases des TEE inox au niveau du confort. En revanche, elles sont construites en acier pour diminuer le prix, et elles ont le haut des caisses légèrement penchés vers l'intérieur, donnant une coupe de forme trapézoïdale. Ce détail provient du projet initial de les équiper de la pendulation, système qui sera finalement abandonné.

Leur livrée reprend le rouge capitole au niveau des baies, encadré par deux liserés orange. Les flancs sont gris métallisé, remplacé par la suite par du gris clair: à l'époque, le métallisé du gris vieillisait trop vite. Ces voitures forment avec les CC 6500 des rames du plus bel effet.

Elles sont construites à 101 exemplaires en deux tranches de 90 et 11 exemplaires.

[modifier] Utilisation

En dépit d'une mise en service plusieurs fois retardée, elles donnent entière satisfaction. Les rames étant à classe supérieure unique, la SNCF décide de les inscrire dans la catégorie TEE. Ce sera Capitole entre Paris et Toulouse, l'Aquitaine et l'Etendard entre Paris et Bordeaux, le Kléber et le Stanilas entre Paris et Strasbourg, puis le Jules Verne entre Paris et Nantes.

L'une des voitures est retirée du service pour être transformée en PR 3, une voiture de luxe destinée aux voyages présidentiels. Elle garde la livrée TEE, mais l'intérieur est aménagé en salle à manger et salon d'apparat, le tout dans une déco typique des années 1970. Elle sera utilisée en 1972, pour un voyage de la reine du Royaume-Uni Elisabeth II, en 1978 pour la visite du président américain Jimmy Carter et en 1986 par le président Mitterrand.

Dans le sud-ouest leur succès entraine l'adaptation d'un certain nombre de voitures à la seconde classe, les faisant donc sortir du pool TEE.

L'arrivée du TGV Atlantique en 1990, entraine la question de leur devenir. Elles sont transformées en "première club" par les ateliers de Périgueux, voitures de luxe destinées aux hommes d'affaires. C'est un échec commercial : elles ne sont pas plus rapides que les corails et affectées sur des lignes où l'avion est très compétitif. De plus leur petit nombre entraine des coûts de maintenance élevés. Leur réforme à lieu en 1998. Aucune vente à des réseaux étrangers n'ayant eu lieu, elles sont ferraillées à vingt-huit ans maximum, un âge jeune pour du matériel ferroviaire.

Il a été conservé quelques exemplaires en vue de leur présentation à la Cité du train à Mulhouse. Peut-être seront-elles associées à une CC 6500 dont la radiation est faite?

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